Tonic Tuesday: The Prisoners, Come To The Mushroom
1982's Classic Garage Punk Medway Mod Revival Killer Instro!!! Le premier album, A Taste of Pink, revient encore régulièrement sur ma platine.. Enjoy.
The Prisoners - Come To The Mushroom
1982's Classic Garage Punk Medway Mod Revival Killer Instro!!! Le premier album, A Taste of Pink, revient encore régulièrement sur ma platine.. Enjoy.
The Prisoners - Come To The Mushroom
Dans Something in my Brain, un des titres de How The West Was Won, son excellent et inespéré album solo sorti il y a peu, Peter Perrett dit "Rock'n'Roll is back in me". Et effectivement, l'ex-chanteur des Only Ones, mythique combo britannique punk / power pop de la fin des seventies auteur, entre autres, du sublime et intemporel Another Girl, Another Planet, a bel et bien retrouvé son mojo. Rien à jeter sur ce lp, dix pistes d'excellence pop finement ciselée, touchée par la grâce, avec des lyrics qui tiennent la route, entre ironie, mélancholie, espoir et aussi surprise d'avoir survécu jusqu'à aujourd'hui, à peu près intact, apaisé et pas trop cabossé. Et la voix bien sûr, si particulière et instantanément identifiable. De la magie à l'état pur... Enjoy.
Peter Perrett - How The West Was Won
(Thx BP for the post on Miss PWW's FB!)
Yeeehaw c'est samedi morning, mate! Le ménage, la cuisine, les courses, ou juste savourer son café en préparant la playlist pour la dance party de ce soir, c'est plus facile avec un titre qui pète, non?
The Sharpees from St. Louis, en 1964, leur premier single, plus une version plus récente (2007) signée Ryan Shaw. Enjoy.
The Sharpees - Do the 45
Ryan Shaw - Do the 45
C'est grâce à la reprise de The Fall que j'avais découvert le titre de The Other Half dont je causais dans le post de mardi dernier..
The Fall - Mr. Pharmacist
Hell Yeah, gimme some SURF PUNK, honey! Le premier des deux singles de The Fender Four, from Baltimore & So Cal, enregistré en 1964, un instrumental brutal, lean & mean et testostéroné comme je les aime.. Randy Holden, futur The Other Half (Mr.Pharmacist !) et Blue Cheer, à la guitare.. Killer..
The Fender Four - Margaya
Plus de dix ans déjà que ce trio écossais originaire de Glasgow balance régulièrement (mais avec pondération, 4 véritables studio albums "seulement" depuis leur premier effort, le très énervé Costello Music, en 2006) ses réjouissantes collections de perles pop rock'n'roll, avec une constance qui force le respect et une aisance assez remarquable. Capables de naviguer d'une influence et d'un genre à l'autre et d'évoquer des références qui pour d'autres combos pourraient être un fardeau (Au hasard, Cheap Trick pour le mordant Power Pop'70s, Springsteen pour l'emphase bien dosée, les Kinks pour l'ironie sardonique, voire Prince pour les mélodies finement ciselées, et j'en passe), Jon Fratelli et son gang parviennent toujours à surprendre et à accrocher l'oreille, ayant tout digéré et s'étant très rapidement forgé une vraie personnalité.
The Fratellis - Baby Don't You Lie To Me! (Official Video)
Un nouvel album, In your own sweet time, est prévu dans les semaines qui viennent (sortie officielle le 9 mars, précisément). Pas de tournée pour l'instant, but keep your eyes peeled, si ça se produit on en recausera dans ces pages! En attendant, un aperçu du nouveau longplay ici. Enjoy.
Comme une foultitude de combos américains des mid-sixties, Lindy Blaskey et ses Lavells n'ont, depuis leur camp de base d'Albuquerque, Nouveau Mexique, enregistré et sorti qu'une poignée de 45-tours entre 64 et 67, dont aux moins deux sont devenus des nuggets: le très British beat revisité garage punk You Ain't Tuff, daté de 66, et cette fantasmabuleuse cover du Papa Oow Mow Mow des Rivingtons, un uptempo doo-wop complétement frapadingue qui avait déjà inspiré, avec le The Bird is the Word des même Rivingtons, cette géniale insanité punk déjantoïde qu'est encore aujourd'hui le Surfin'Bird des Trashmen.
La version de Papa Oow par Blaskey et son groupe - leur troisième single, sorti en 1965 - est au moins du même niveau que ce que les Trashmen on pu enregistrer de mieux, justement, dans le genre réappropriation d'un classique noir transformé en implacable frat-rocker / machine à danser, et j'adore autant cette version que l'original. Too Too Tutt!
Lindy Blaskey & the LaVells - Papa Oom Mow Mow
En termes de géographie rock'n'roll, Melbourne, Australie, engendre régulièrement nombre de groupes marquants, et Cash Savage & The Last Drinks ne fait pas exception à la règle. Monté par Cash Savage, nièce de Convay Savage, claviériste de Nick Cave & The Bad Seeds, le sextet formé en 2009 a trois albums à son actif et file un rock'n'roll à la fois stylé, sombre et poisseux, Australian Gothic revisité et digne héritier des productions les plus torturées de ses ainés. Enjoy.
Cash Savage and The Last Drinks - Rat-A-Tat-Tat
Un single de 1961, par l'un des pionniers oubliés du rock'n'roll. Mike Pedicin était déjà un vétéran des scènes jive / swing de la fin des 40's lorsque son quintet commença à intégrer au début des fifties et à haute dose le rhythm'n'blues noir le plus dansant à son fond de marmite issu de la country - ni plus ni moins la même évolution que leur voisins à Philadelphie, Bill Haley & His Saddlemen, bientôt rebaptisés.. Bill Haley & His Comets. Seulement voilà, pas de hits à la Rock Around The Clock pour Pedicin et son groupe, et donc pas de passage à la postérité pour son combo et pour lui même alors qu'Haley allait (sorry..) devenir pour l'éternité le progéniteur du rock'n'roll blanc originel, juste avant l'explosion Elvis. Mais ça ne nous empêche pas d'apprécier à sa juste valeur ce superbe rock'n'roller et ce triste petit déjeuner qu'est Burnt Toast and Black Coffee..
Mike Pedicin - Burnt Toast And Black Coffee
Une légende.. injustement oubliée. Jewel Brown fut l'une des plus marquantes vocalistes de son époque, dès ses débuts au sein du All Stars band de Louis Armstrong, et si son nom est beaucoup moins connu aujourd'hui que ceux de ses contemporaines, pour cause de carrière interrompue très tôt (au début des 70's) pour raisons familiales, ses qualités de bluesy jazz singer sont désormais célébrées. Malgré de gros soucis de santé, Jewel Brown, née à Houston en 1937, a repris les chemins des studios ces dernières années, enregistrant notamment le très tonique Roller Coaster Boogie avec les japonais de Bloodest Saxophone et un très bon joint effort avec une autre légende locale de Houston, le guitariste de blues Milton Hopkins. Jump, jive and enjoy.
Jewel Brown - Jerry
Milton Hopkins & Jewel Brown - Jerry
Revigorante sortie ciné en perspective vendredi prochain au Majestic, Lille, avec le 81ème (déjà!) double-feature (ou double-programme) proposé par le Dr. Devo et l'équipe agit-proj(ectionniste) de Matière Focale: tout d'abord L'année du Dragon (1985) de Michael Cimino, action thriller efficace et stylé qui nous replonge dans l'ambiance poisseuse et déliquescente du New York criminel des Triads des mid-80's, avec un Mickey Rourke en grande forme. Et ensuite, le méconnu, délirant et jouissif quoique pas totalement abouti Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (BigTrouble in Little China, 1986) de John Carpenter, un mélange de styles complètement barré mélant aventure, romance, horreur et loufoquerie totale, avec un Kurt Russell parodiant son Snake Plissken en camionneur grande gueule et bas du front toujours en retard d'un ou deux métros. Le tout dans les Chinatowns revisitées et fantasmées de New York et de San Francisco.. Une première bonne raison d'avoir (next) Friday on your mind, non?
Tonic Tuesday? Parce qu'en cherchant des titres pour la rubrique This Week's Music Video du lundi matin je tombe régulièrement sur des pistes géniales, bons souvenirs, vieux favoris ou (re)découvertes récentes, mais pour lesquelles aucune vidéo digne de ce nom n'existe. On inaugure donc ce nouveau post régulier avec le Loretta original (1976) des Nervous Eaters, l'un des combos fondateurs de la scène punk bostonienne dont je parlais la semaine dernière dans ce post. Les 'Eaters, qui d'ailleurs continuent aujourd'hui encore sous la houlette de leur fondateur Steve Cataldo, avaient aussi sorti trois ans plus tard un autre single de la muerte, Just Head, vivifiant hymne à la turlute issu des mêmes sessions que Loretta qui mérite toujours 38 ans après de figurer également dans tout bonne Boston rock'n'roll mixtape aux côtés des classiques signes DMZ ou Real Kids. Enjoy.
Nervous Eaters - Loretta
Et en parlant de Boston..
Boys From Nowhere - Official Trailer
Découverte via le tout aussi exigeant que dynamique label indé italien Record Kicks (Martha Ren & The Groovelvets, Hannah Williams), Tanika Charles mixe depuis Toronto, Canada, Soul et Funk intemporels (l'essentiel de Soul Run, son premier album) et influences plus contemporaines (la plage ci-dessous). Un album et un single (Endless Chain) pour l'instant, mais déjà suffisamment de groove et de feelgood pour donner envie de suivre de très près cette jeune canuck. Une tournée française débute dans quelques semaines, qui passera, yeehaw!, par Roubaix (La Cave aux Poètes, mardi 30 janvier) et Dunkerque (Les 4 Ecluses, jeudi 1er février). Enjoy the Run.
Tanika Charles - Soul Run