1965. Les Buckaroos et leur leader Buck Owens enfoncent pour la deuxième année le clou du Bakersfield Sound, cette variante de la Country Music très influencée par le rock'n'roll, qui posera les bases de la Outlaw Country des décennies suivantes. Un hit parmi les nombreux succès du combo, ce I've got a tiger by the tail pétille encore pas mal 55 ans plus tard, non?
Buck Owens & His Buckaroos - I've Got A Tiger By The Tail
Le groupe ne venait pas tout à fait de New York, mais de suffisamment près (Bergenfield, New Jersey), pour justifier le choix de ce patronyme historique. Par contre, en termes 'historiques" justement, les Knickerbockers ne durèrent que quelques saisons, le temps de surfer - en trois albums composés de quelques originaux et des mêmes reprises que tout le monde - sur la vague Mersey Beatlemaniaque qui submergea les States au milieu des sixties, avec pour seul et unique leg aujourd'hui quelques pistes pas mauvaises du tout et surtout ce killer hit, Lies, daté de 1965. Enjoy.
Knickerbockers - Lies
J'adore aussi la version de Nancy Sinatra enregistrée en 1966 sous la houlette de Lee Hazlewood. Enjoy aussi!
Déjà posté un titre des Stems en guise de T.W.M.V.il y a trois ans, mais je ne vois aucune raison de se priver de ce genre de gourmandise aussie classic en cette fin d'année. Enjoy The Mushroom.
Saturday Nite and I just got une grosse envie de shake, shout and shimmy.. ça tombait bien, il y a deux jours, le Flow avait eu la bonne idée d'organiser toute une soirée gratuite Groove In The Hotte, à la Maison Folie Moulins à Lille, avec une floppée de dee-jays et de perfs live afro, funk, soul et 60's beat dans les différents espaces de la MFM.
On y allait surtout pour les Limboos, ce gang de madrilènes déjà passés par chez nous en 2017 lors du (regretté) Roubaix Vintage Weekender, et qui m'avait bien plus sur scène à l'époque, malgré quelques réserves sur les compos. Après un bon moment au bar passé à savourer les pépites 60's distillées au format 7-inches par le collectif de DJs rémois Back In Time et un petit détour par le (bon) set 70's funk des Atomic Ladies en première partie, les cinq membres des Limboos investissaient la scène pour un bonne heure d'exotic latin soul rhythm'n'blues d'excellente facture, à la hauteur de leur très bon troisième et dernier long-play en date, Baia, paru il y a peu sur Penniman Rds, impeccable label et record store madrilène au goût très sûr.
Un chouette gig caliente à souhait donc, du rock'n'roll truffé de références kewl mais pas envahissantes et cette capacité typiquement ibérique à mixer naturellement influences latines et anglo-saxonnes, pourvues qu'elles cochent toutes les cases "groovy"... ça m'a donné un furieuse envie de retourner à Madrid pour me recharger les batteries..
Allez hop, une 'tite vidéo d'un des titres de leur dernier album en guise de T.W.M.V. pour commencer la semaine, plus quelques photos prises au smartphone pendant la soirée. Enjoy.
1966. Robert Parker, natif de la Nouvelle Orleans et suave saxophoniste derrière des pointures locales telles que le Professor Longhair, Irma Thomas ou Fats Domino, sort ce tubesque Barefootin' (face-A du Let's Go Baby Where the action is déjà posté ici) et cartonne illico. Certes, dans cette vidéo d'époque, il danse comme un pied (ha ha), le playback est tout pourri, mais la go-go danseuse pieds nus est craquante à souhait et le titre assure grave, greasy, groovy, swingin' rhythm'n'blues comme on l'aime dans R.K.T. - Enjoy!
Le nouvel album de Jeffrey Lewis, Bad Wiring, est un petit bijou - rien d'étonnant en soi, on a l'habitude! - mais la piste qui me réjouit par dessus tout, c'est ce pétillant et primesautier LPs, parfaite petite perle antifolkpopunk'n'roll au minimalisme accrocheur à souhait. Mais au delà du son, c'est le storytelling qui me réjouit à chaque écoute, cette histoire universelle (si, si, j'en connais partout, et j'en suis!) du type qui devient addict aux vinyles et ne se sent bien que quand il a laché quelques biffetons en échange d'un ou deux ou dix 33-tours.
La chute est bien entendu très ironique, J.L. annonçant le retour en grâce du CD, cet affreux et aujourd'hui complètement uncool support qui déborde des bacs des soldeurs et second-hand shops, mais dont le héraut new-yorkais prédit le retour en force dès que les jeunes fauchés, obsédés audiophages et autres dévoreurs de music se seront rendus compte que leur vinyles favoris commencent à atteindre des prix franchement déraisonnables, et qu'on les prend, comme d'habitude, pour des con-sommateurs décérébrés et hipstérisés tout juste bons à sortir leurs portefeuilles pour se donner l'impression d'être kewl! Bien vu, l'ami..
Ah oui, au fait, Jeffrey Lewis sera en concert à Lille le jeudi 27 février prochain à La Bulle Café (Maison Folie Moulins).. Pass da wurds..
Des fois tu te lamentes parce que tu trouves qu'aujourd'hui, tu as bien du mal à tomber sur un disque qui tient la route du début à la fin, et tu te consoles avec les deux ou trois ou quatre titres qui sortent du lot sur le lp d'un nouveau combo prometteur que tu as pourtant envie d'aimer en entier. Et puis, paf, comme ça d'un seul coup tu mets les mains sur un long-jeu qui ne comporte absolument aucun filler, dans lequel chaque titre fait mouche d'une manière ou d'une autre, et ou tout te touche, de la production à l'écriture, de la voix aux influences reventiquées - ou pas.
C'est le cas de ce Sauce Piquante, second album paru il y quelques semaines du franco-canadien Theo Lawrence, qui nous avait bien séduit sur scène en première partie de Gaspard Royant, au Poche à Béthune l'année dernière, et qui revient sans ses Hearts avec un album d'une efficacité et d'une maturité remarquable. Les influences (de Roy Orbison à Gene Clark, de Doug Sahm au Everly Brothers, du Tex Mex au country-folk à la musique cajun,..) affleurent sans jamais parasiter l'interprétation, et les compos sont d'une qualité impressionnante.
Un exemple via le Prairie Fire ci-dessous, et aussi ma piste favorite, ce Petit Coeur qui à chaque écoute me téléporte direct auprès de ma Jolee Blond', à Bayou Teche, au bord de l'Atchafalaya River! Magique.
Un bon souvenir de TV series.. la première saison de True Detective avait été un vrai choc en 2014. L'intrigue, l'atmosphère et le jeu habité des deux acteurs principaux, Matthew McConaughey et Woody Harrelson, avaient contribué à faire de cette anthologie, épisode après épisode, une mémorable série culte. On avait aussi été nombreux à craquer sur l'envoûtante opening song, signée The Handsome Family, une piste ultra-addictive de néo-folk/Americana gothique et hantée qui collait parfaitement au climat moîte, oppressant et délétère de cette poignante histoire de chasse obsessive au tueur en série.
Mais on aurait tord de réduire le travail de ce duo mari & femme (Brett et Rennie Sparks) basé à Albuquerque, New Mexico, à ce seul titre emblématique, aussi fabuleux soit-il; la discographie de la Handsome Family est riche en titres de qualité, et en albums (une douzaine à ce jour) qui ont résisté à l'épreuve du temps - témoin ce chouette In the Air issu de leur album éponyme paru en 2000. Enjoy.
Handsome Family - Far From Any Road
The Handsome Family - In The Air
Le groupe sera à l'affiche de la prochaine édition du Roots & Roses Festival, le premier mai prochain à Lessines, et ça c'est très kewl!
Cracker, combo monté par l'ex-Camper Van Beethoven (remember Take The Skinheads Bowling?) David Lowery, a sorti plus d'une quinzaine d'albums depuis 1992, malheureusement pas toujours aussi inspirés que ses premiers efforts, mais même sur les productions moyennement excitantes et plus récentes du groupe (ici, Sunrise In The Land Of Milk & Honey, 2009), ont peut toujours extirper une perle qui vous fait la journée ou la semaine, comme ce très addictif Turn On Tune In Drop Out With Me. Enjoy.
C'est le début de la semaine, c'est pour certain(e)s la rentrée, c'est just another Manic Monday! The Bangles en 1985 à l'époque de leur second album, Different Light, celui qui les fit décoller dans les charts avec le hit Walk Like An Egyptian. Pure pop en version Paisley Underground, le genre de trucs qui (tout comme leur excellent premier album, All Over The Place, paru l'année précedente) n'en finit plus de se bonifier en vieillissant. Enjoy.
Bon, alors bien sûr, la video de ce T.W.M.V. ne montre pas les Coasters en action, mais il y a malgré tout plein de bonnes raisons pour se la (re)visionner en ce début de semaine:
1/ l'excellente reprise de ce classique R'n'B par Nick Waterhouse et son sextet hier soir au Grand Mix à Tourcoing - juste avant Katchi- qui a une dernière fois envoyé le public en orbite (sold-out, le concert dans le tout nouveau et très chouette club du Grand Mix, et le groupe en grande forme et nettement plus swing et groovy qu'à Bruxelles il y a deux-trois ans).
2/ l'occasion de se re-titiller les papillles, les esgourdes et les nerfs optiques avec l'une des scènes cultes du Death Proof de Quentin Tarantino, grand film féministe et auto-érotique (si, si) truffé de références 100% Real Kewl Trash-approved. - si le son de la montée en régime d'un gros V8 des bonnes années vous réveille le bas-ventre, well.. you know what I mean.
3/ Stuntman Mike - ou plutôt Kurt Russell. Marmoréen, reptilien, badass..
4/ Vanessa Ferlito, petit sourire en coin, sa lapdance de la muerte, son short très short, son p'tit bedon et son joli nombril, et son interprétation du personnage de Arlene / Butterfly, qui se lâche à fond - grrl power! - dans cette scène mémorable.
L'original date de 1956, premier single pour les Coasters, jeune groupe de rhythm'n'blues / rock'n'roll / doo wop originaire de Los Angeles mais installé à New York, et premier hit dans la foulée, signé par les incontournables hitmakers Jerry Leiber & Mike Stoller. La version la plus connue - celle utilisée par Tarantino pour le soundtrack de son sixième film - date quant à elle de 1973 et figurait à l'origine dans l'un des best of du groupe.
Pas plus de trois minutes de pure rage, un condensé jubilatoIre de frustration et d'énergie, tension / compression / explosion, on est en 1977 au CBGB's, 315 Bowery, Manhattan, The Dead Boys viennent de migrer de Cleveland, Ohio, à NYC, et définissent quasiment à eux seuls les canons du punkrock. Sonic Reducer, ain't no loser..
Mon amour du rock'n'roll australien a commencé il y a plus de quarante ans, avec la découverte, alors que je n'étais encore qu'un pré-ado boutonneux et antisocial (tupertonsanfroid!), du maelström Radio Birdman, via quelques cassettes pirates bien pourries vendues à la sauvette dans la cours de récré. Puis quelques années plus tard ce fut le choc Citadel Records, avec ces fabuleux 45trs de toute une floppée de groupes inconnus par chez nous qui semblaient partager une même passion intacte pour la chose, au delà de chapelles et des effets de modes, et surtout bien loin de la new wave européenne qui me sortait par les trous de nez.. Parmi tous ces groupes tous aussi intriguants les uns que les autres, The Screaming Tribesmen fut l'un des plus marquants, grâce notamment à un titre absolument fabuleux, Igloo, devenu depuis un hymne et une référence absolue du oz rock des 80's.
C'est donc avec beaucoup de plaisir qu'on découvre ce nouvel album de Mick Medew, l'homme à l'origine des 'Tribesmen, toujours actif (même si si c'est à un rythme très laidback) et toujours convaincu que le rock'n'roll est un état tout ce qu'il y a de plus naturel et une pratique digne d'être partagée avec le plus grand nombre. Son dernier combo en date s'appelle The Mesmerisers, l'album, très pop (tendance power), s'intitule Open Season, et il mérite le détour!
Après ses débuts avec The Alabama Shakes et l'épisode Thunderbitch, Brittany Howard se lance en solo avec ce premier album, Jaime, paru il y a quelques jours. On se doutait bien qu'elle s'en tirerait avec les honneurs, et effectivement ce premier effort funk & soul dédié à la mémoire de sa soeur disparue mérite le détour. J'aime!
Classique et incontournable Aussie Rock'n'Roll.. The Cruel Sea en 1991, leur deuxième album This Is Not The Way Home et le titre éponyme.. Et la voix de Tex Perkins. Enjoy.
Dimanche 18 février 2024 Nick Wheeldon & The Living Paintings La Malterie, Lille
Vendredi 23 février 2024 Dead Boys Black Lab, Wasquehal
Samedi 09 mars 2024 Howlin’ Jaws La Manufacture, Saint Quentin
Vendredi 15 mars 2024 Laurie Wright + Howlin’ Jaws Le Poche, Béthune
Samedi 16 mars 2024 Laurie Wright Le Supersonic, Paris
Dimanche 17 mars 2024 Laurie Wright Couleur Café, Arras
Vendredi 05 avril 2024 Bai Kamara Jr. & The Voodoo Sniffers La Fileuse, Loos
Dimanche 21 avril 2024 Speedways Textival Festival, Courtrai
Mardi 23 avril 2024 Speedways La Bulle Café, Lille
Mardi 30 avril 2024 Night Beats, Howlin' Jaws, Tuesday Violence Le Botanique, Bruxelles
Mercredi 01 mai 2024 Seatsniffers, DeWolff, Cold Stares, Michelle David & The True Tones, Golden Glows, Soror, Eosine, Eriksson-Delcroix & The Lefbank Ramblers + more TBA Roots & Roses Festival, Lessines
Vendredi 03 mai 2024 Howlin' Jaws Les 4 Ecluses, Dunkerque
Vendredi-Dimanche 5 au 7 juillet 2024 The Chats, Si Cranstoun, Jenny Don't and the Spurs, Bad Religion, New Bomb Turks, Left Lane Cruiser, The Sadies, The Gories, Civic, Lambrini Girls, Detroit Cobras + More TBC Sjock Festival, Gierle
TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS
Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..
Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!