Thee Saturday Morning Jumpstart Track: Diddy Wah Diddy (Bo Diddley + The Remains + Captain Beefheart + Ty Segall)
Ok kids, let's go get fucked up at Diddy Wah Diddy !!!
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The Best Years of The Barracudas.. Belle profession de fois, mélancholique et rageusement amère, à la fin de leur album de 1991, Wait For Everything, qui faisait écho au (I Wish it Could Be) 1965 Again de leurs jeunes années. Enjoy.
Un single de 1979 et un extrait de Let it Roll, le septième album du combo de Canvey Island. "Gypie" Mayo a remplacé Wilco à la guitare il y a déjà deux ans, et ce Hong Kong Money n'aura pas le succès du Milk & Alcohol de l'année précédente, mais le bon docteur et son Lee Brilleaux assurent encore toujours autant. Enjoy.
Some Tyler, Texas kickin' Rock'n'Roll! Mouse & The Traps, 1966, et leur garage punk imbibé de Bob Dylan (grosse influence sur Ronnie "Mouse" Weiss, le chanteur du combo) - il y a les incontournables A Public Execution, Maid of Sugar, Maid of Spice et bien sûr le Beg, Borrow and Steal canonisé presque vingt ans plus tard par les Plimsouls, mais ce All For You défonce tout aussi efficacement la baraque. Enjoy.
Johnny Kidd & The Pirates! L'un des tous premiers vrais groupes de rock'n'roll anglais, avec leur premier single de 1959, Please Don't Touch, premier vrai hit r'n'r en Albion, aussi - un original signé par Frederick Heath (le véritable nom de Johnny Kidd) lui-même. Sorti quelques mois avant avant le carton interstellaire Shakin' All Over ( En Europe surtout, aux States ce sera le cas via la reprise par les canadiens de The Guess Who en 1965), ce classique ne pouvait qu'être honoré deux décennies plus tard par Lemmy et son gang, avec l'aide non négligeable de leurs copines hard-rockeuses de Girlschool, au début des 80's. Enjoy.
Le second - entre une cover de Little Latin Lupe Lu et un original titré I Call My Baby STP (!) - des trois seuls et uniques singles de The Del-Vetts, quartet monté en 1963 à Chicago, Illinois, Last Time Around, est une perle garage punk gorgée de fuzz et de snarl qui a connu une seconde vie en 1990 grâce aux Cynics, qui eurent la bonne idée de la reprendre sur leur monumental troisième album, Rock'n'Roll, le bien-nommé. Enjoy da Fuzz.
Straight outta Jamaica, l'un des quartiers du Queens à New York, The Exciters s'étaient déjà établis comme un girl-group (plus one guy) d'importance, notamment avec l'imparable upbeat 60's pop hit Tell Him, lorsque le quatuor enregistra en 1963 ce titre signé Greenwich/Barry - une super compo qui connaîtra un beu succès d'estime aux States mais qui deviendra surtout un carton international quelques mois plus tard pour les anglais de Manfred Mann, combo British Blues Boom / Beat et fer de lance de la British Invasion. Leur cover de Do Wah Diddy deviendra en définitive la version la plus connue et l'un des Nuggets les plus savoureux, jusqu'à aujourd'hui! Enjoy.
The Exciters - Do Wah Diddy
Manfred Mann - Do Wah Diddy Diddy
Rouen, 1983. Les Dogs en quatuor, le trio mythique Dominique Laboubée / Hugues Urvoy de Portzamparc / Michel Gross ayant été rejoint par un fan de longue date, Antoine Massy-Perrier, qui a décrété qu'il serait le second guitariste du groupe. Leur quatrième album, Legendary Lovers, sort la même année, soit une dizaine d'années après la formation du combo, et fait suite avec élégance et brio aux trois premiers déjà-classiques des Rouennais, Different (1979), Walking Shadows (1980) et bien sûr l'incontournable Too Much Class For The Neighbourhood (1982) - trois albums de hautes volées, qui, avec une poignées de early-EPs cultes, des concerts magistraux et une intégrité artistique inattaquable, ont contribué à forger la légende tragique d'un des meilleurs combos de rock'n'roll à avoir jamais vu le jour dans l'héxagone.
Les Dogs - Little Johnny Jet
Power Pop jusqu'au bout de leurs costards et de leurs skinny ties, The Atlantics (rien à voir avec l'excellent combo australien surf puis garage des sixties) l'étaient définitivement, mais voilà ils venaient de Boston, et leur son abrasif, tous comme leurs compos plus rentre-dedans que la moyenne, renvoyaient aussi directement au meilleur rock'n'roll et garage punk de la capitale du Massachusetts. Actifs de 1976 à 1983, le groupe n'a jamais percé (inter)nationalement, mais ses singles furent de solides hits localement, notamment ce vigoureusement addictif Lonelyhearts, devenu avec le temps l'un des (nombreux) hymnes officieux de la ville. Enjoy.
Call Me Lightning, The Who en 1968 et en single.. un de mes titres favoris du groupe, en boucle pour la journée! Enjoy.
Sorti officiellement il y a trois jours, le huitième et dernier album en date de Pokey LaFarge, Rock Bottom Rhapsody, nous aidera à nous consoler de l'annulation le premier mai prochain du Roots & Roses 2020, où le groupe du Saint-Louisianais était à nouveau programmé cette année. Partie remise, n'en doutons pas! En entendant, Fuck me up and enjoy it..
1966, Orlando, FLoride. Un parfait exemple du groupe qui fut "big in his own backyard" mais qui ne réussit jamais à atteindre les charts nationaux, We The People a quand même marqué les esprits, via un paquet de bons titres dont cet iconique My Brother, The Man, percutant garage punker de deux minutes et des poussières, addictif en diable et d'ailleurs repris décennies après décennies par moult garage bands autour de la planète.
Mais ce qui distinguait ce combo de leurs milliers de contemporains, c'était la capacité du couple de têtes pensantes/compositeurs Wayne Proctor/Tommy Talton à pondre des originaux - aussi bien des r'n'b rockers sauvages que des pistes nettement plus pop voire proto-psych - tout à fait à la hauteur de ce dont les meilleurs British bands étaient capables à la même époque. Une oreille à l'excellente compil' sortie par Sundazed Rds il y a quelques années, et à des titres comme You Burn Me Up And Down ou Mirror Of Your Mind suffit à convaincre!
Un single en 1966, un nom intriguant, Just Too Much, un garage rock assez atmosphérique, c'est à peu près tout ce qui reste de ce mystérieux combo de Los Angeles aujourd'hui.. Ce Come Back, face-B de She Gives Me Time (exhumé sur le volume 8 de Back From The Grave il y un bail), n'a bien sûr rien à voir avec le titre des Beatles, mais mérite cependant toute notre attention! Enjoy the Mood.
On ne remerciera jamais assez les anglais d'avoir inventé la Northern Soul.. Sans eux, sans tous ces dee-jays curieux et "inventeurs" - au sens premier et archéologique du terme - de ces incroyables singles de rhythm'n'blues et de early soul music dénichés au fin fond des caves et des entrepôts oubliés de centaines de record-stores et de studios d'enregistements américains, sans tous ces danseurs et danseuses british qui se ruaient dans les clubs du nord de l'Angleterre pour se lâcher sur les dancefloors, on n'auraient jamais eu l'occasion de découvrir et redécouvrir encore et encore ces fabuleuses pistes injustement oubliées. Un exemple supplémentaire avec cette pépite signée Little Ann Bridgeforth, native de Chicago émigrée dans le Michigan qui ne connu aucun succès à l'époque, mais qui fini par traverser la Marre, un an avant son décès en 2003, pour enfin jouer devant un public de fans et de connaisseurs.
Lean Lanky Daddy fait partie de ces pistes désormais incontournables qui ont définitivement trouvé refuge sur le Net, et qui ravissent quotidiennement les accros au Sound of Black America.. Merci les Britons, merci Ace / Kent Records!
Merci les Britons, merci Ace / Kent Records!