Thee Saturday Morning Jumpstart Track: I'm against it
My mood exactly. One Taw Taww Faw!!
Ramones - I'm Against It
My mood exactly. One Taw Taww Faw!!
Ramones - I'm Against It
Garage Punk made in Switzerland, extra special quality. The Jackets, avec leur single de 2018, en attendant de pouvoir écouter in extenso (Dreamer est déjà un hit dans mon salon) leur nouvel album, Queen of the Pills, dispo à partir du 14 juin chez Voodoo Rhythm Rds. Enjoy being yourself.
The Jackets - Be Myself
Les Lullies montent de Montpellier le dimanche 16 juin prochain pour un gig à l'Imposture, Lille, et ça c'est bien, parce que a) Les Lullies ont un look de punks à poils longs tout à fait classieux, b) Les Lullies ne prétendent pas jouer autre chose que du rock'n'roll, et c), Les Lullies ont l'extrême bon goût de reprendre le Savage des Fun Things, ce qui les place instantanément au sommet de la chaîne élémentaire mon cher Watson, comme disait ce bon vieux Billy. So, let's go down to the Night Club, en attendant le dimanche fatidique.
Les Lullies - Night Club
Incontournable, ce matin.
1966. Austin, Texas. Le tout premier single du Thirteenth Floor Elevator.. l'apparition, pour la première fois, de l'expression "Psychedelic Rock" (sur la carte de visite pro du groupe, en janvier 1966!), le son incongru de la fameuse "cruche électrifiée" de Tommy Hall et le cri primal de Roky..
13th Floor Elevators - You're Gonna Miss Me
S'il y bien un groupe qui a porté la torche garage punk sans esbroufe mais avec une détermination sans faille et une indéboulonnable foi en la puissance supérieure du rock’n’roll, du milieu des 80’s jusque bien après le début du nouveau millénaire, c’est Dead Moon. Le trio ultra-DIY, ultra-back-to-basics, ultra-lean & mean formé par Fred Cole, vétéran de la scène rock’n’roll de Portland, Oregon, avec sa femme Toody et le batteur Andrew Loomis s’est taillé au fil des années et des tournées une réputation inattaquable et amplement justifiée, à coups de concerts démentiels d’intensité, mais aussi grâce à la simplicité, l’humilité et la gentillesse non-feinte de chaque membre du groupe. Si vous avez un jour eu la chance d’assister à un concert de ce combo complètement inconnu des masses mais littéralement vénéré par ceux et celles qui ont été «touchés», vous ne pouvez pas ne pas vous remémorer l’indicible frisson qui vous avez parcouru et l’exaltation que vous aviez ressentie.. Une expérience quasi-mystique.
Dead Moon en concert à Diksmuide, au 4AD première version (le café en face de la gare) en juin 1998 ou 99. Photos d'époque scannées.
C’est donc avec énormément de plaisir qu’on découvre ce tribute fraîchement paru, à l’initiative de deux labels espagnols (Chaputa! et Ghost Highway Rds) qui ont joint leurs efforts pour concrétiser ce très bel objet (un double-25cm tirage limité) en hommage à Dead Moon, en compilant des reprises signées par des noms connus (The Monomen, The Hellacopters, Sator, The Nomads, The Sewergrooves – grosse représentation scandinave) et d’autres moins (Kicked out Kicked In par les Boatsmen et un hit dans ma cuisine à l’heure de vider le lave-vaisselle) mais tout aussi méritoires. L’occasion de (re)découvrir les pépites cachées derrières les enregistrements radicalement crus et sans concessions des vinyles du groupe, des titres de pur garage punk aux racines fermement plantées dans les mid-sixties mais avec ce je-ne-sais-quoi de plus qui les rend intemporels, juste le meilleur du rock’n’roll quoi, avec également ce côté sombre et crépusculaire qui transparaît dans les lyrics et qui fait intégralement parti de l’identité du combo.
A se mettre en boucle un soir de pleine lune ou une veille d’apocalypse..
Dead Moon - Dead Moon Night
DEAD MOON - 54/40 Or Fight
New York, début et milieu des 80's. La vague punk est retombée depuis un moment, la no-wave a fait pshitttt, et musicalement il ne se passe pas grand'chose de nouveau et d'excitant dans la Grosse Pomme; c'est l'une de ses périodes creuses ou tout retombe à plat et où naturellement les rock'n'roll addicts de tous poils et fans absolus de la chose se tournent vers le passé, plus ou moins éloigné et fantasmé. Les Raunch Hands se forment, comme des tas de groupes avant et après eux, poussés par cette envie de jouer un rock'n'roll fun, sauvage, débridé, simple et jouissif, sans aucune prétention carriériste, artistique ou musicale, en puisant à la source, dans le riche patrimoine national gorgé de morceaux de 50's rock'n'roll, de rhythmn'n'blues, de surf music, de garage 60's et de punk des 70's tous plus kool et bandants les uns que les autres.
Oui mais les Raunch Hands sont surtout new-yorkais, et le sulfureux passé pré-Giuliani de leur ville-monde va faire tout autant partie de leurs influences majeures. D'où leur surnom, sûrement, de Kings of Sleaze, tant leurs références au sexe tendance dirty et à toutes les autres dépravations possibles et imaginables (le tout dégoulinant d'alcool cheap à souhait - Thunderbird E.S.Q.!) imprègnent leur rock'n'roll libre, déglingué, testostéroné et mal embouché - aussi rugueux qu'une main calleuse sur un arrière-train rebondi, pour une partie de spanking librement consentie.. Deux exemples avec leur propre Blackjack et une méchante reprise d'un hit surf des sixties, le I live For The Sun des Sunrays. Enjoy
The Raunch Hands - Blackjack
The Raunch Hands - I Live for the Sun
The Mystery Lights are back avec un nouvel album, toujours paru sur Wick Rds, le sous-label de Daptone, il y a quelques jours. Psyché-garage rock'n'roll from Brooklyn, NYC, cet état de Too Much Tension est-il le résultat "Trop Dur à Supporter", du Too Many Girls d'il y trois ans? Dunno, mais j'attends avec impatience de pouvoir jeter une oreille à ce nouveau lp. Enjoy.
The Mystery Lights - Too Much Tension
En 1985 sortait Beware The Ides of March, le premier album de Thee Mighty Caesars, un power trio garage punk back-to-basics monté par trois individus qui s'étaient déjà illustrés au sein d'une galaxie de bands vite qualifiée de Medway Scene - en référence au comté de Kent, au sud-est de Londres, d'où ces groupes avaient émergé dès la fin des 70's. The Pop Rivets, The Milkshakes, The Prisoners, puis The Headcoats/Headcoatees, The Delmonas, The Armitage Shanks, Holy Golightly, jusqu'aux Squares en France (Nancy), la liste est beaucoup trop longue, mais sûrement pas aussi longue que celle des productions vinyliques de l'ensemble de ces combos - rien que pour Billy Childish, chanteur-guitariste-peintre-poète, tête pensante et corps astral central de tout ce petit monde, on doit dépasser les 200!
Il faut bien l'avouer, cette multiplication tous azimuts de projets D.I.Y. avait à l'époque quelque chose de réjouissant, entre authentique passion pour le garage punk US et le rhythm'n'blues British des 60's dans leurs expressions les plus sauvages et déglinguées - évocations contemporaines des compiles Back From The Grave qui faisaient notre bonheur à la même période - et attitude désinvolte/je-m'en-foutiste, humour tongue-in-cheek et désir d'occuper le terrain dans le coeur et les tripes du rock'n'roll fan. Mais au fil des années, l'intérêt s'est émoussé, à cause même de cette prolifération d'albums et de singles souvent tout juste "okay".. jusqu'à ce qu'on les oublie suffisamment pour reprendre du plaisir, à l'occasion, à l'écoute d'une petite bombe comme ce You'll be sorry now, ce You make me die, ou ce Cowboys are square ("Indians are best!"). Enjoy.
Thee Mighty Caesars - You'll Be Sorry Now
Thee Mighty Caesars - You Make Me Die
Thee Mighty Caesars - Cowboys Are Square
Amyl & The Sniffers! Du punk déluré from Down Under, un nom rigolo, et un album (Big Attraction & Giddy Up - compil' de leur deux premiers mini-lps, en fait) qui a oublié d'être chiant sur la (petite) longueur, that'll make my day, punk! Et en plus ils passent au Het Bos à Anvers le 11 juin prochain, pour ceusse que ça tente de tailler la route. Hanky Panky, anyone?
Amyl And The Sniffers - I'm Not A Loser
Dans quelques heures démarrera la dixième édition du Roots & Roses Festival, ce chouette festival belge orienté Americana, Blues et Rock'n'Roll qu'on suit ici depuis maintenant quelques années. Un festival qui évolue et s'épanouit sans heurts, mais dont l'état d'esprit demeure le même: la qualité plutôt que la quantité, que ce soit côté organisation, bouffe (homemade et locavore) ou programmation, mêlant grosses pointures, jeunes pousses à découvrir et révélations récente.
Black Box Revelation en était une, de révélation, il y dix ans, lorsque le duo flamand se retrouvait à l'affiche de la première mouture du Roots & Roses en 2009, et il semblait donc naturel à Fred Maréchal, le head honcho du festival, de les programmer à nouveau cette année histoire de marquer le coup et de célébrer à la fois l'anniversaire de l'événement annuel Lessinois et le retour en force de ce combo fer de lance de la scène belge et solide référence en Europe. Une ch'tite piqûre de rappel avec leur High On A Wire, daté de 2009 justement, en attendant de prendre la route direction Lessines le Ier mai prochain!
The Black Box Revelation - High On A Wire
From Liège with leur primitive punk blues et un album produit par Jim Diamond, sorti sur Voodoo Rhythm Rds et sobrement intitulé Take Off Your Clothes, voici The Goon Mat et Lord Benardo, le duo belge chargé cette année de reprendre à sa hot sauce l'hymne officiel du festival Roots & Roses! Enjoy it en attendant de pouvoir se désaper et danser nu sous le soleil du fest le plus hot de Belgique (le staff du festival commande toujours une journée chaude et ensoleillée à la météo pour le premier mai, so, no probs).
The Goon Mat & Lord Benardo - Roots & Roses
Kickin' Out The Jams ce matin avec un titre récent de The Strains, un bon combo de la Motor City. Punk rawk basique à la Humpers / Electric Frankenstein and co, et surtout une chouette vidéo, hommage à leur ville et à tous ceux et celles qui ont contribué à forger la légende Motown, des usines de Dearborn au 2648, West Grand Boulevard. Enjoy.
The Strains - Detroit City (No Love, No Pity)
RIP Zephire André Williams, Black Godfather & Sugahdaddee de toute la scène blues punk de ces vingt dernières années ET progéniteur, depuis les fifties et les sex-teaz, du R&B salace et libidineux le plus jouissif, ET co-auteur du killer hit Shake A Tail Feather propulsé au sommet par Ike & Tina Turner! On est pas prêt d'oublier tes costards flamboyants et ta bonhommie chaleureuse, man!
Andre Williams - Agile Mobile and Hostile
Andre Williams - Jail Bait
Andre Williams - Lookin' Down At You, Lookin' Up At Me
Andre Williams - Sweet Little Pussycat
j'ai découvert ce Pretty Please via la killer cover de Redd Kross sur leur album de 1996, Show World. Le gang des frangins McDonald l'avait repris des Dickies (autre grand groupe oublié - on en reparle bientôt). The Dickies avaient légèrement modifié le titre et en avait pondu une version speedo-ramonesque tout à fait réjouissante en '83, sur leur Stukas Over Disneyland le bien-nommé. l'original signé The Quick (Los Angeles, 1974-1978, un album est une poignée de singles et EP's) datant quant à lui de 1978, est depuis devenu une classique power-pop incontournable - surtout le samedi matin pour démarrer le weekend. Enjoy.
The Quick - Pretty Please
The Dickies - Pretty Please Me
Redd Kross - Pretty Please Me