Thee Monday Morning Messaround - The Bostweeds, Faster Pussycat! + Little Bad News
The Bostweeds, juste cinq titres enregistrés et trois singles au compteur entre 1965 et 1966, mais le dernier effort de ce quartet de Los Angeles lui a assuré une pérennité inoxydable et un statut culte chez les amateurs du cinéma d'Exploitation en général, et chez les fans de Russ Meyer en particulier, grâce à Faster Pussycat, Kill! Kill!. Un titre donc, mais surtout un film qui est désormais reconnu à la fois comme un pur bijou cinématographique - et pas seulement par les bosomaniacs avertis - et comme un manifeste féministe (si, si) certes tordu et probablement involontaire, mais néanmoins réel: Meyer fut sûrement l'un des premiers à filmer des héroïnes non seulement badass à mort mais aussi maîtresses de leur destinées, complètement délivrées de toute domination masculine, avec en particulier, une Tura Satana trouvant le rôle de sa vie dans le personnage de Varla, étonnante queen bitch dont les prouesses de karatéka killer n'ont d'égales que la cruauté et l'immoralité la plus radicale - et la plus jouissive, bien sûr. Pas étonnant qu'un paquet de réalisateurs - de John Waters à Bill Landis - revendiquent ce joyeux jeu de massacre sexy qu'est Faster Pussycat comme une influence majeure!
The Bostweeds - Faster Pussycat!
Quant aux Bostweeds, il serait dommage de les réduire à ce seul titre, aussi culte soit-il. A l'écoute, par exemple, de Little Bad News, la b-side de leur premier single, on se rend vite compte que le combo avait du potentiel, et aurait pu aller nettement plus loin..
The Bostweeds - Little Bad News