Toujours aussi impériale et indéboulonnable, Mavis Staples! La voix (au sein de son groupe familial, les légendaires Staples Singers) du Mouvements de Droits Civiques de Martin Luther King a toujours bon pied bon oeil aujourd'hui, à quelques semaines de son 80ème anniversaire, et un nouvel album à paraître dans quelques jours! En attendant ce We Get By, produit et écrit par Ben Harper, un extrait de l'album en question et en bonus, son Down In Mississippi tiré d'un autre album (We 'll never turn back, produit par Ry Cooder) paru sur le même label, Anti- Rds, en 2007. Enjoy.
The Mystery Lights are back avec un nouvel album, toujours paru sur Wick Rds, le sous-label de Daptone, il y a quelques jours. Psyché-garage rock'n'roll from Brooklyn, NYC, cet état de Too Much Tension est-il le résultat "Trop Dur à Supporter", du Too Many Girls d'il y trois ans? Dunno, mais j'attends avec impatience de pouvoir jeter une oreille à ce nouveau lp. Enjoy.
Après quelques minutes je finis par rejoindre la terre ferme, donc, et ça tombe bien, l’atterrissage se fait en douceur pile-poil en face de l’impressionnant alignement de stands de bouffe qui fait face aux deux chapiteaux. 14H40, mon estomac me joue le Rumble de Link Wray en version acoustique, et la demoiselle au stand mauricien me fait signe de venir goûter l’une des spécialités concoctées sur place par l’un des cinquante cuisiniers présents, qui ont la lourde tâche de satisfaire les envies et les appétits des festivaliers. Je goûte, j’acquiesce et je passe commande sans hésiter!
Faut dire que l’organisation se décarcasse pour proposer un cattering de haute qualité, tout en bio et locavore, mais aussi un voyage pour les papilles: cambodgienne, japonaise, indienne, italienne, mexicaine, espagnole et même belge (si,si), la cuisine sur le site est à la hauteur, et le rapport prix/quantité/qualité assez imbattable pour ce genre d’évènements. Je savoure jusqu’au dernier grain de riz mon carry de boeuf à la coriandre fraîche, et lorsque ma meilleure moitié revient avec un dessert homemade (chausson aux pommes et moelleux au chocolat) je ne me fais pas prier pour taper dans son assiette.. merde, quand je serais trop sourd et trop vieux pour les groupes en live, je reviendrai juste au Roots & Roses pour casser la croûte et discuter gastronomie!
The Devil Makes Three - Black Irish (with War Pigs intro)
Well, j’en suis pas encore là, et The Devil Makes Three monte sur scène – très attendu par leurs fans venus nombreux, le trio (plus un batteur) venu de Californie se la joue low-key au niveau look et prestation scénique: pas d’esbroufe, pas de défilé de mode, juste une impressionnante sélection de compos de très grande qualité qui se mêlent sans heurts aux classiques revisités et aux traditionnels issus de ce puits sans fond qu’est la musique populaire américaine traditionnelle (bénis soient John et Alan Lomax). Au programme, le folk, le bluegrass, la musique des Appalaches, dans une réinterprétation à la fois respectueuse et moderne (on est pas au musée, après tout) et donc une bonne partie de leur répertoire le plus récent, tiré de Chains Are Broken (leur dernier album studio sorti l’année dernière) notamment, mais aussi leurs propres déjà-standards (Black Irish) et morceaux fétiches tels St. James Infirmary Blues ou.. War Pigs. Un super gig qui donne envie, lui aussi, de les revoir vite sur scène.
The Devil Makes Three - Pray For Rain
On jette une oreille au nouveau groupe de Jon Spencer, et comme-c’est-l’heure-de-l’apéro on va déguster une Trompeuse en profitant du doux soleil et de l’ambiance conviviale, cool et décontractée du R&R, en attendant Kitty, Daisy, Lewis et C.W. Certains font la siesta, d’autres discutent ou alignent consciencieusement les cadavres de Moinette 75 cl, les gamins s’éclatent à courir dans tous les sens, et un charmant monsieur nous vantent, exactement comme l’année dernière, les mérites de la coopérative laitière bio/circuit court qui tient le stand de white rootsian à trois mètres de notre table. And I feel good.
20h.. Kitty, Daisy & Lewis! En voilà un combo roots qui vaut le détour! D’une part, parce que la fratrie (oui je sais ça sonne bizarre, vu qu’il n’y a qu’un frère pour deux sœurs) a depuis longtemps passé le cap du «sympathique-mais-annecdotique» combo de reprises surfant sur la mode du vintage (un malentendu, dans leur cas), après avoir intrigué par leur jeunesse, leur polyvalence instrumentale, et leur riche histoire familiale; et d’autre part, parce que leur relativement récent virage vers un truc un plus pop est une réussite totale – suffit d’écouter leur dernier vinyle, Superscope, pour s’en convaincre, une impression confirmée sur scène, malgré les ruptures de rythme inhérentes au multi-instrumentisme du trio. Ce qui pour une fois ne m’a absolument pas gêné, pas plus que le côté enfants très sages et bons élèves appliqués des trois rejetons du clan Durham – au contraire, ce côté laidback et sans aucune prétention ajoute au charme du combo, et on patiente sans problème pendant quelques instants quand chacun change de poste. Un autre super set, donc, avec bien sûr les grands moments attendus, du passage sur scène de leur parrain de coeur, le trompettiste jamaïcain Eddie «Tan Tan» Thornton, à leur incontournable reprise du Going Up The Country de Canned Heat.
Bon, j’ai faim, assiette cambodgienne ce coup-ci, après un petit tour côté Black Box Revelation, et un premier bilan de cette dixième édition du festival se dessine. Du bon, voire du très bon rock’n’roll sauvage et festif pour se lâcher et libérer les endorphines – et une excellente immersion dans les racines Americana, savourée sans modération, et qui donne furieusement envie d’aller cruiser cet été sur la Blue Ridge Parkway.. Et C.W Stoneking qui est annoncé sur la scène Roots pour le dernier gig de la journée.
Christopher William Stoneking, l’homme qui sonne à lui tout seul comme un carton de 78-tours de blues, de jazz et de ragtime retrouvé sous une bonne couche de poussière dans le grenier d’un juke-joint paumé au bout d’un chemin sans nom quelque part entre Chicago et La Nouvelle Orléans..
Australien d’origine américaine, Stoneking a connu le succès dès son premier album solo en 2006, et depuis, poursuit son bonhomme de chemin à son rythme singulier: seulement deux autres lps depuis, le dernier, Gon’ Boogaloo, datant de 2014. Guitariste, joueur de banjo, chanteur, mais surtout storyteller, un raconteur d’histoires improbables particulièrement doué pour vous embarquer dans une virée surréaliste, à la frontière du réel et du fantasmagorique, au coeur d’un univers ou se télescope nombre de références datant de la première moitié du siècle dernier. En l’écoutant, on imagine un vieux black sur son porche au pied des plantations, un marin irlandais édenté et alcoolique dans un bouge de Macao, ou un camelot capable de vous vendre n’importe quoi au milieu d’une foire aux manèges..
Le seul parallèle qui me vient à l’esprit, pendant tout le concert, c’est le Tav Falvo des 80’s, période Panther Burns sur New Rose: ces deux artistes partagent le même amour des racines et des multiples variantes régionales de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Americana, mais sans le décalage et la distanciation arty de Falco. Stoneking joue ce qu’il aime et chante se qu’il ressent, sans aucune mise en abîme, malgré l’étonnant écart spacio-temporel entre sa musique et l’époque dans laquelle il a émergé. En trio minimaliste, ça fonctionnait du feu de dieu ce mercredi soir à Lessines, et le public (beaucoup de fans flamands, néerlandais et allemands avaient spécialement fait le déplacement) est reparti manifestement ravi.
Une belle conclusion pour ce dixième anniversaire du festival le plus kewl de la région..
John Fred (Gourrier) and The Playboys, trois ans avant son seul hit national. On est donc en 1964, certes, mais cette face-B sonne comme un early-rocker de la décennie précedente, et quel rocker! stompin' one-chord swamp-rock from Baton Rouge, Louisianne, car le samedi matin il faut laysser le bôn temps wouler!!!
Ce magnifique coupé hardtop appartient à la seconde génération (1966-1970) de Buick Riviera, la personal luxury car de la marque de luxe de la GM, et bien que moins recherché et réputé que la génération précédente ou que celle des fameux boat-tails de 1971 à '73, il n'en demeure pas moins un superbe exemple de styling typique de l'époque, avec ses lignes tendues et ses angles saillants, mis en valeur par cette superbe teinte métallisée d'origine. Un V8 de sept litres et de 360 chevaux sous le capot, et un équipement luxueux digne du modèle porte-drapeaux de la marque, et voilà un beau boulevard cruiser pour se téléporter aux USA dans les sixties.. Nice!
Il y a une semaine on était au Roots & Roses Festival de Lessines, dixième du nom; un petit retour sur les combos et les performances qui nous on le plus marqué.
Dc Voy @ Roots & Roses #10
Les combos belges étaient bien sûr à l’honneur pour le démarrage du fest, et on a bien aimé le hard rock’n’roll très 70’s de Dc Voy, from La Louvière – c’était carré, solide et l’enthousiasme du chanteur faisait plaisir à voir. J’étais curieux de découvrir l’assemblage The Goon Mat, one-man-band blues-slinger tendance crue et rentre-dedans, plus Lord Benardo, derviche souffleur et harmoniciste façon haricot sauteur (alias Mathias Dalle et Fabian Bennardo des Boogie Beasts) et je n’ai pas été déçu.. Belle claque à l’heure de l’apéro, primitive blues brutal à souhait, invitant à céder un jour de fête aux plaisirs divins de la bonne chère, des produits alcoolisés à base de houblon de qualité, et de la fornication librement consentie (mais entre barbus uniquement).. Bref, un bon shot de roots revisités avec énergie, amour et humour, qu’on peut aussi savourer via l’album que le duo a sorti récemment, le bien-nommé Take Off Your Clothes, qui réjouira sûrement tout bon fan du catalogue Fat Possum.
The Goon Mat & Lord Benardo @ Roots & Roses #10 2019
On se sent vraiment bien à la fin du set des deux zèbres, les batteries rechargées et le sourire aux lèvres, d’autant plus qu’on sait qu’on va dans quelques minutes se retrouver face à l’autre scène, pour un autre duo attendu, The Courettes! Un duo braziliano-danois, vrai couple à la scène comme à la ville, Flavia et Martin Couri ont déjà deux albums à leur actif et une très bonne réputation en live, qu’on ne demande qu’à vérifier. Au programme, garage punk biberonné à toute les bonnes références, Sonics en tête (hé, leurs deux albums s’intitulent Here Are The Courettes et We Are The Courettes..) mais avec un petit plus côté compos (minimalistes mais soignées): une bonne couche de pop sixties venant arrondir les angles et jouer le jeu de la séduction immédiate, plaisir simple du titre qui vous procure le frisson adéquat en deux minutes trente chrono, en vous faisant hocher de la tête, taper du pied et shaker du tailfeather sans arrière-pensées. That’s what I like!
Martin assure dans le rôle de l’ours mal léché mais débonnaire derrière ses fûts, et Flavia resplendit au centre de l’attention de tout le public, pimpante et sexy comme tout dans sa petite - et vintage, comme sa guitare - robe de saison (c’était le printemps la semaine dernière à Lessines), et manifestement maîtresse du jeu, entre blagues polyglottes et poses fun-séductrices. You got me, impossible de résister au charme et à la fraîcheur du duo, qui a assuré comme une bête jusqu’au final avec leur «seul titre lent, une ballade pour les amoureux», Strawberry Boy, conclu par un vigoureux roulage de pelle en direct, sous les applaudissements chaleureux du public. Hmmmm, The Courettes, quand vous reviendrez dans le coin, dans l’intimité d’un petit club ou d’une petite salle, I’ll be there!
The Courettes @ Roots & Roses #10
Pas le temps de souffler, il est 13h50 et le set des Sadies commence à fond de train sous l’autre chapiteau. Je ne sais pas quelle mouche a piqué les canadiens, mais leurs cinq ou six premiers titres (essentiellement les pistes de leur dernier album en date, l’excellent Northern Passages) sont enchaînés à un rythme de loco en folie! Rien de problématique en soi, c’est juste surprenant, et le contraste entre la brutalité de ce début de set et le look du quatuor, notamment celui de Dallas Good, impeccable dans son costard de représentant de commerce texan vendeur de bibles et d’armes à feu, me met en joie.
Un univers bien particulier que celui de The Sadies, créant un paysage mental très singulier, mélange de rock’n’roll high-energy, de country fantasmatique et d’Americana hantée, avec au final une musique inclassable quoique très référencée, et c’est là justement le titre de gloire ce ce combo de Toronto: avoir su mixer toutes leurs influences et leurs fantasmes, avec savoir-faire et inspiration, jusqu’à se tailler un son, une image et un rock’n’roll totalement unique et inimitable. Sur scène et sur albums ça donne, depuis bientôt un quart de siècle, un mélange envoûtant de cavalcades psyché-rock toutes guitares dehors et d’instrumentaux westerns épiques et Ennio-Morriconesques, avec ce qu’il faut de ballades déchirantes et de mid-tempos contemplatifs pour changer de braquet et se laisser le temps de savourer l’ensemble à sa juste valeur. Ce gig m’a fait décollé et il m’a fallu quelques minutes à la fin de leur prestation pour retoucher terre..
En 1985 sortait Beware The Ides of March, le premier album de Thee Mighty Caesars, un power trio garage punk back-to-basics monté par trois individus qui s'étaient déjà illustrés au sein d'une galaxie de bands vite qualifiée de Medway Scene - en référence au comté de Kent, au sud-est de Londres, d'où ces groupes avaient émergé dès la fin des 70's. The Pop Rivets, The Milkshakes, The Prisoners, puis The Headcoats/Headcoatees, The Delmonas, The Armitage Shanks, Holy Golightly, jusqu'aux Squares en France (Nancy), la liste est beaucoup trop longue, mais sûrement pas aussi longue que celle des productions vinyliques de l'ensemble de ces combos - rien que pour Billy Childish, chanteur-guitariste-peintre-poète, tête pensante et corps astral central de tout ce petit monde, on doit dépasser les 200!
Il faut bien l'avouer, cette multiplication tous azimuts de projets D.I.Y. avait à l'époque quelque chose de réjouissant, entre authentique passion pour le garage punk US et le rhythm'n'blues British des 60's dans leurs expressions les plus sauvages et déglinguées - évocations contemporaines des compiles Back From The Grave qui faisaient notre bonheur à la même période - et attitude désinvolte/je-m'en-foutiste, humour tongue-in-cheek et désir d'occuper le terrain dans le coeur et les tripes du rock'n'roll fan. Mais au fil des années, l'intérêt s'est émoussé, à cause même de cette prolifération d'albums et de singles souvent tout juste "okay".. jusqu'à ce qu'on les oublie suffisamment pour reprendre du plaisir, à l'occasion, à l'écoute d'une petite bombe comme ce You'll be sorry now, ce You make me die, ou ce Cowboys are square ("Indians are best!"). Enjoy.
The Knack, Los Angeles, 1979, la face-B du fameux hit interplanétaire My Sharona. Un single acheté à l'époque et dont les deux faces reviennent encore régulièrement dans ma playlist. Enjoy.
En termes de badassittude absolue, cette Oldsmobile H/O 455 1969 n'avait pas beaucoup de concurrentes à Tournai. Produites à un peu plus de 900 exemplaires, fruit de la collaboration entre Oldsmobile et la compagnie Hurst - célèbre spécialiste des pièces hautes-performances pour les productions les plus musclées des constructeurs automobiles américains - très exclusive avec sa robe spécifique Firefrost Gold on White, sa grille de 442 peinte en noire, ses scoops de capot fonctionnels façon «boîte à lettres» et ses jantes uniques, cette Olds était une vraie street-machine d’usine. Et ce n’était pas (que) de la frime, hein! Le V8 qui respirait via les deux scoops suscités était un Rocket W46 de 455 c.i. (7,4 litres!) donné officiellement pour 380 chevaux..
Deux belles Stingrays de la première évolution (1968 à 1972) de la Corvette C3 (1968 - 1982) étaient visibles sur le site, en version cabriolet, et à priori totalement d'origine. Deux modèles de 1972, si mon travail d'identification est correct, la rouge (Mille Maglia Red au catalogue Chevrolet) en version small block (le 350 c.i., star des V8 Chevy depuis la fin des sixties) et la blanche Classic White au capot spécifique au big block 454 c.i. et aux side-pipes assez impressionnants. Le millésime '72 est le dernier à proposer des pare-chocs avant et arrière chromés (avant l'introduction des pare-chocs plastique intégrés dès 1973 à l'arrière et en '74 pour la face avant), ce qui donne cette saveur encore très 60's à la 'Vette, au delà du look de requin bodybuildé et futuriste de la bète.
Une autre belle américaine classique avait fait le déplacement à Tournai ce samedi, ce beau cabriolet Chevrolet Impala 2-door convertible 1962 en parfait état, so sixties dans sa livrée Satin Silver avec intérieur assorti, d'origine jusqu'au bout de ses doubles antennes arrières. Une magnifique fullsize fleurant bon le populuxe, la montée en gamme dans les apparences et la finition destinée à donner au proprio d'une populaire Chevrolet l'illusion d'un statut social beaucoup plus upper middle class. la silhouette de ce ragtop est particulièrement élégante, et ce que je préfère c'est toute la partie arrière, avec son impressionnant porte-à-faux et ces fameux triple-feux - la signature du haut-de-gamme Impala depuis 1958. Une invitation au cruising sans fin, cette caisse!
Hier c'était le dixième anniversaire du Roots & Roses Festival, à Lessines, à quelques dizaines de minutes de Lille ou de Bruxelles, et on y allait avec autant d'enthousiasme et de curiosité que les années précédentes. C'est là la grande réussite de ce "petit" festival à taille humaine, indépendant à tous les sens du terme, et concocté avec amour par une petite équipe de passionnés épaulés par plus de 400 bénévoles: donner l'envie, édition après édition, de retourner à ce rendez-vous du premier mai quel que soit la programmation, au delà de l'effet d'appel des noms connus en tête d'affiche, avec la certitude qu'on va tomber sur le groupe ou l'artiste dont on a - ou pas - peut-être déjà vaguement entendu parlé mais qui va à coup sûr nous scotcher sur place et nous coller un big fucking grin d'une oreille à l'autre.
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Et cette édition n'a pas déçu! Des claques monumentales et d'excellents moments plus intimistes, on en a eu pour notre Premier Mai, du topnotch folkrock de The Devil Makes Three au country-punk-psyché-western des Sadies en passant par le garage punk ludique et débridé des Courettes, le blues powerhouse testostéroné très fun de The Goon Mat & Lord Benardo, ou le calypso jungle blues décalé de C.W. Stoneking. Le line-up du Roots & Roses a tenu ses promesses, et on est rentré de ces treize heures de marathon roots & rock'n'roll rincés mais ravis.What else could you wish for?!
Bon, j'ai un peu honte de poster mes pov' photos toutes pourrites (promis, un jour j'apprendrai à faire des photos de concerts) mais c'est juste en attendant de compiler quelques adresses de photographes qui ont couvert le festival et ont sûrement dû faire des clichés d'une autre teneur "artistique"! Enjoy quand même.
Ah oui, j'ai failli oublié de rebloguer ça: si vous n'êtes pas au Roots & Roses demain c'est probablement que vous serez à Arras pour Le Son du Porte-Voix #12! ça tombe bien, y'aura The Anomalys en tête d'affiche!
Amyl & The Sniffers! Du punk déluré from Down Under, un nom rigolo, et un album (Big Attraction & Giddy Up - compil' de leur deux premiers mini-lps, en fait) qui a oublié d'être chiant sur la (petite) longueur, that'll make my day, punk! Et en plus ils passent au Het Bos à Anvers le 11 juin prochain, pour ceusse que ça tente de tailler la route. Hanky Panky, anyone?
Dans quelques heures démarrera la dixième édition du Roots & Roses Festival, ce chouette festival belge orienté Americana, Blues et Rock'n'Roll qu'on suit ici depuis maintenant quelques années. Un festival qui évolue et s'épanouit sans heurts, mais dont l'état d'esprit demeure le même: la qualité plutôt que la quantité, que ce soit côté organisation, bouffe (homemade et locavore) ou programmation, mêlant grosses pointures, jeunes pousses à découvrir et révélations récente.
Black Box Revelation en était une, de révélation, il y dix ans, lorsque le duo flamand se retrouvait à l'affiche de la première mouture du Roots & Roses en 2009, et il semblait donc naturel à Fred Maréchal, le head honcho du festival, de les programmer à nouveau cette année histoire de marquer le coup et de célébrer à la fois l'anniversaire de l'événement annuel Lessinois et le retour en force de ce combo fer de lance de la scène belge et solide référence en Europe. Une ch'tite piqûre de rappel avec leur High On A Wire, daté de 2009 justement, en attendant de prendre la route direction Lessines le Ier mai prochain!
Samedi 13 avril 2024
Poncharello
Bistrot St So, Lille
Samedi 20 avril 2024
The Dirteez + DJ Gingerella
La Bulle Café, Lille
Dimanche 21 avril 2024
Speedways
Textival Festival, Courtrai
Mardi 23 avril 2024
Speedways
La Bulle Café, Lille
Mardi 30 avril 2024
Night Beats, Howlin' Jaws,
Tuesday Violence
Le Botanique, Bruxelles
Mercredi 01 mai 2024
Seatsniffers, DeWolff, Cold Stares,
Michelle David & The True Tones,
Golden Glows, Soror, Eosine,
Eriksson-Delcroix & The Lefbank
Ramblers + more TBA
Roots & Roses Festival, Lessines
Vendredi 03 mai 2024
Howlin' Jaws
Les 4 Ecluses, Dunkerque
Vendredi 17 mai 2024
Heath + Gasoline
La Griffe, Lille
Samedi 25 mai 2024
The Courettes + Power Shake
Le Botanique, Bruxelles
Lundi 27 mai 2024
Cosmic Psychos
Black Lab, Lille
Mercredi 29 mai 2024
Killer Kin
The Pit’s, Courtrai
Vendredi 31 mai 2024
Jake La Botz
4AD, Diksmuide
Samedi 15 juin 2024
Slim Cessna’s Auto Club
4AD, Diksmuide
Vendredi 29 juin 2024
Nashville Pussy,
De Casino (in the Park), Sint-Niklas
Vendredi-Dimanche 5 au 7 juillet 2024
The Chats, Si Cranstoun,
Jenny Don't and the Spurs,
Bad Religion, New Bomb Turks,
Left Lane Cruiser, The Sadies,
The Gories, Civic, Lambrini Girls,
Detroit Cobras + More TBC
Sjock Festival, Gierle
TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS
Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..
Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!