Extrait de Gon' Boogaloo, son album paru en 2014, The Zombie est aussi un beau travail d'animation, dans cette vidéo promo. Le bluesman australien à la voix rocailleuse et au noeud papillon, autodidacte du banjo, de la guitare et du dobro, sera en tête d'affiche du Roots & Roses Festival le premier mai prochain. En bonus, le fameux The Love Me Or Die qui l'avait révélé il y a déjà quelques années.
Un p'tit tour ce matin au Missouri, en 1973, sur les traces des Ozark Mountain Daredevils et de leur premier self-titled lp. Deux titres, le Southern rocker If you wanna get to heaven, et le très sautillant et agricole Chicken Train. Cluck, Cluck, Cluck.
Ozark Mountain Daredevils - Chicken Train
Ozark Mountain Daredevils - If You Wanna Get To Heaven
Première surprise en arrivant sur le site du festival cette année: le nombre de tentes et de stands a notablement augmenté, et en plus des incontournables vendeurs de fringues, bijoux et vinyles on peut aller goûter et se renseigner sur les productions locavores, bio et autres, et entamer l’apéro en toute bonne conscience à coups de bière locale ou de shots de White Rootsian, version lessinoise, équitable et ad hoc du White Russian cher au Big Lebowski!
Dead Bronco
Mais faut assurer en termes de tempo, et arrivé presque à la fin du set de Yak, jeune trio anglais garunge et turbulent (mais classe, fallait oser balancer sa guitare dans le public et laisser le soin à un spectateur d’exécuter le solo du dernier morceau..), on a juste le temps de se précipiter au pied de la scène Roots pour découvrir Dead Bronco en live. Ce gang de Bilbao mené par le floridien Matt Horan annonce un mix à priori détonant à base de swamp country punk goguenard et de hardcore sanguin, qu’ils ont d’ailleurs rebaptisé Americana Sludge, et effectivement ça démarre fort, ça saute dans tous les sens et ça mouille le maillot (enfin façon de parler, le combo se retrouve torse nu - beaux tatouages - au bout de deux morceaux..), mais j’ai du mal à accrocher: pas assez de titres vraiment saillants et un léger problème de timing à cette heure encore matinale empêchent le gig de décoller vraiment, et au bout de quelques morceaux je préfère aller casser la croûte après un petit détour par la scène Roses ou le monolithe Fifty Foot Combo commence son set à fond de train.
Fait beau, le soleil brille, les nuages ne font que passer et je me dis pendant qu’on s’installe face à nos assiettes que ce festival a définitivement un truc particulier: une espèce de feelgood vibe indéfinissable mais bien réelle qui se reflète sur les visages ouverts et réjouis autour de moi et dans les attitudes anti-bullshit des festivaliers, une ambiance bon enfant, voire familiale, qui fait autant partie de l’ADN du festival que le concept «formes modernes de folk, blues, rock’n’roll, garage» qui lui sert d’étendard.
Bon, cépatouça mais faut pas trop tarder à regagner le chapiteau Roots, si on veut profiter du gig de J.D. Wilkes, de retour au R&R avec ses Legendary Shack Shakers en backing band, avant la très attendue brochette Darts / Left Lane Cruiser, dans la foulée. Mais first things first, un passage par le stand de La Trompeuse s’impose! Gouleyante et bien équilibrée la 33cl. se laisse déguster sur la longueur et s’avère un digestif tout à fait adéquat pour accompagner J.D.Wilkes et son retour aux racines Americana, un virage souhaité si on en croit ses interviews récents. Et ma fois, ça marche encore mieux que LSS tout court, à quatre sur le stage avec drumkit minimal, contrebasse slappée et guitare rockab’ / slide très en avant, plus le J.D. qui se lâche en version bateleur de foire tout en grimaces et gesticulations pour un show ultra énergique et entraînant. C’est très bon, tout ça!
Le gig à peine terminé je me faufile jusqu’au pied de l’autre scène, damned, la fosse photographes est bondée – on se demande pourquoi (grin..) - oh yes, The Darts, Baby! La température est montée d’un coup, et je ne parle pas de la météo locale, hein! Faut dire que les quatre Fléchettes jouent à fond la carte rock’n’roll gurls ultra-sexuées, look d’enfer et poses félines, et y prennent manifestement plaisir en plus! Mais attention, ladies and gents, on est plus près de Tura Satana dans Faster Pussycat, Kill, Kill! que de l’inepte, inoffensive et stupide final girl d’un quelconque slasher movie, ces filles-là vous briseraient en quatre à la moindre esquisse d’un geste déplacé. Ceci-dit, c’est pas le genre de la maison, ici, on peut être libidineux mais on en est pas moins classieux, pas de wolf-whistles mais un intérêt poli pour un garage-punk honnête mais pas renversant non plus. Le quatuor s’en sort mieux sur les mid-tempos venimeux à la Fuzztones de la grande époque que sur les garage-punkers plus basiques, à cause, encore une fois d’un manque de titres suffisamment marquants pour susciter un réel enthousiasme.
Un poil déçu, donc, mais je leur donne quand même des points pour la patate et l’attitude en me disant qu’avec un peu de boulot sur les compos le groupe pourrait aisément se hisser au niveau des Love Me Nots, le groupe originel de la chanteuse-claviériste Nicole Laurenne.
Left Lane Cruiser en ligne de mire, maintenant, en plein milieu d’après-midi, les matchs de catch vont bon train entre les trois tentes, et le festival bat son plein. Bon, je ne répéterai pas tout le bien que je pense du duo de Fort Wayne, Indiana – ah ben si, tiens, c’est fait – et je me contenterai de préciser que même sous chapiteau, à l’heure de la sieste, ces deux types déchirent!!! C’est tight, c’est puissant, et la voix de Joe Evans est tellement râpeuse qu’elle pourrait dézinguer un gruyère entier à plus de trois mètres… Good Golly...
Celle-là vous aller la siffloter non-stop pendant tout le weekend.. ça faisait un p'tit bout de temps qu'on avait pas eu de nouvelles du Rev Peyton et de son Big Damn Band et on est content de les retrouver avec leur dernier opus en date, Front Porch Sessions. Pour patienter en attendant un nouveau Euro tour dans les mois qui viennent? La dernière fois, c'était au Roots & Roses et c'était chaud!
Reverend Peyton's Big Damn Band - We Deserve a Happy Ending
Pour le deuxième épisode de notre Countdown to Roots & Roses cette année, on quitte la scène "Roses" et les fleurs vénéneuses de The Darts pour évoquer l'un des combos qui enflammeront à coup sûr la scène "Roots" le 1er mai prochain à Lessines. From Spain mais in Inglés, le cowpunk countrybilly de Dead Bronco, à l'heure du deuxième apéro (12h55!), devrait faire son p'tit effet euphorisant et déclencher quelques Yeehaws enjoués. Le combo Américano-Basque de Bilbao a déjà cinq albums sous la ceinture, un amour invétéré pour les racines Americana, et un don certain pour démontrer qu'on peut avoir la classe les deux pieds dans la bouse ou au volant d'un tracteur vintage. Deux vidéos histoire de se mettre l'eau - pardon, la boisson locale et néanmoins alcoolisée à base de houblon - à la bouche (tiens, au fait, ce sera quoi cette année la bière officielle du Fest?), et deux titres issus respectivement de leur premier et troisième albums (In Hell, 2013, et Bedridden & Hellbound, 2017).
Dead Bronco - False Hearted Lover's Blues
Dead Bronco - Keg Stand
Plus d'infos sur le site et le FB du Roots & Roses ici et ici!
Americana, Bluegrass & Folk aujourd'hui, avec le hit vidéo de The Dead South, via leur premier long-jeu, Good Company, paru en 2014. Leur second et dernier album en date, Illusion & Doubt, et très bien aussi, tout comme leur premier mini-lp, The Ocean Went Mad and We Were To Blame! Enjoy.
Du Kustom, de la patine, des belles pièces vintages, une Estafette aussi cool qu'un combi, un chouette coupé Impala mid-sixties, une lowdown Porshe 356 bien croustille, une berline Imperial Le Baron version trash, deux Chevy Nova II 70's et d'autres muscle-cars bien groovy, des pickups et du hot-rod,... Belle édition que ce B.R. '17!
Le "bon" côté de l'Amérique du Midwest, versant roots revisitées 21e siècle, c'est tout l'univers de Pokey LaFarge et de son sextet. A la croisée des chemins entre early jazz, western swing, ragtime et folk primitif, sept albums à son actif et une tournée europèenne qui repassera par Lessines le premier mai prochain! Enjoy.
Deeeeetroit, Mi-Chi-Gan!!! Pour inaugurer un Countdown To Detroit Boom Boom qui devrait en inciter plus d'un(e) à réserver son weekend du 15 au 17 Janvier prochain pour la clôture de Lille 3000 Renaissance, on ouvre le bal avec Blanche, un quintet atypique pour la Motor City des 2000's, puisque navigant dans les eaux troublées d'une Americana David Lynchienne, gothique et décallée, un style très particulier et bien éloigné des canons garage rock traditionnellement associés à la ville fondée par Antoine de Lamothe-Cadillac. Leur Garbage Picker m'accompagne souvent dès que je dois sortir les poubelles, et leur fabuleuse cover du Jack o' Fire repris au légendaire Gun Club me file des frissons à chaque écoute de leur premier album If we can't trust the doctors.. (Loose Rds, 2004). Un album excellent du premier au dernier titre, tout comme leur second long-jeu, Little Amber Bottles, paru trois ans plus tard.
Mené par Dan John Miller, l'ex-Goober & The Peas et Two-Star Tabernacle (avec un certain John Gillis avant sa transformation en Jack White) et sa meilleure moitié, Tracee Mae, le combo existe apparamment toujours officiellement, mais ne semble plus très actif ces temps-ci. Qu'importe, leur folk/country/rock'n'roll pour freakshows et tent revivals demeure tout à fait digne d'intérêt! Enjoy.
J'adore La Condition Publique, le lieu en tant que tel, il se dégage une atmosphère très particulière de ce monumental bâtiment au cœur de Roubaix avec sa fameuse rue centrale couverte de 140 mètres.. Quel meilleur endroit pour accueillir le Roubaix Vintage Weekender? Aucun! Et les nombreux visiteurs et curieux qui ont investi celui-ci ne s'y sont d'ailleurs pas trompés. Il y avait foule ce weekend, et des tas de cool choses à voir: stands de fringues, de vinyles, de mobilier et de babioles en tous genres, petromobilia et foodtrucks vintage, un chouette Art Show et bien sûr les concerts, dont on reparlera dans quelques jours!
Straight outta New Orleans, Luke Winslow King et son band distillent un savoureux cocktail de pre-war jazz, blues & bluegrass Americana, sans esbrouffe mais bourré de swing. Capturé ici au Rootsway Fest de Novellara, Italie, en 2012, deux albums sous la ceinture, à quand un Euro Tour par chez nous?
Luke Winslow King feat. Roberto Luti - Kokomo Blues
A boire et à manger dans l'expo temporaire Americana au FRAC de Dunkerque cet été, mais je suis tombé en arrêt devant les dix fabuleuses photographies ferroviaires en noir et blanc de Ogle Winston Link, photographe américain pionnier de la photo de nuit et témoin actif et inspiré des derniers jours (oups, sorry) de la loco à vapeur traversant l'Amérique profonde et populaire de la Virginie.
Hotshot Eastbound. Iaeger, West Virginia, August 2, 1956
D'autres travaux photographiques également exposés au quatrième étage de ce splendide bâtiment réhabilité qu'est le FRAC valent le détour, notamment ceux de Lee Friedlander et de Taryn Simon.
Les mid-eighties encore, cette semaine, avec une video du Ben Vaughn Combo! Qu'est ce qu'on a pu le faire tourner sur nos platines, ce my first band, premier single signé Ben Vaughn.. tout comme ses cinq premiers long-jeux d'ailleurs, cinq bijoux d'Americana Tex Mex Garage Rock bourrés d'humour et de compos haut-de-gammes. La suite a été un cran en dessous, et on la perdu de vue.. Mais la good news c'est que le grand Ben a remis les couverts récemment, et s'est fendu d'un nouveau LP il y a quelques mois, le premier vrai nouvel album depuis 18 ans (!), et que ce Texas Road Trip est tout simplement une TUERIE!!!
Samedi 13 avril 2024
Poncharello
Bistrot St So, Lille
Samedi 20 avril 2024
The Dirteez + DJ Gingerella
La Bulle Café, Lille
Dimanche 21 avril 2024
Speedways
Textival Festival, Courtrai
Mardi 23 avril 2024
Speedways
La Bulle Café, Lille
Mardi 30 avril 2024
Night Beats, Howlin' Jaws,
Tuesday Violence
Le Botanique, Bruxelles
Mercredi 01 mai 2024
Seatsniffers, DeWolff, Cold Stares,
Michelle David & The True Tones,
Golden Glows, Soror, Eosine,
Eriksson-Delcroix & The Lefbank
Ramblers + more TBA
Roots & Roses Festival, Lessines
Vendredi 03 mai 2024
Howlin' Jaws
Les 4 Ecluses, Dunkerque
Vendredi 17 mai 2024
Heath + Gasoline
La Griffe, Lille
Samedi 25 mai 2024
The Courettes + Power Shake
Le Botanique, Bruxelles
Lundi 27 mai 2024
Cosmic Psychos
Black Lab, Lille
Mercredi 29 mai 2024
Killer Kin
The Pit’s, Courtrai
Vendredi 31 mai 2024
Jake La Botz
4AD, Diksmuide
Samedi 15 juin 2024
Slim Cessna’s Auto Club
4AD, Diksmuide
Vendredi 29 juin 2024
Nashville Pussy,
De Casino (in the Park), Sint-Niklas
Vendredi-Dimanche 5 au 7 juillet 2024
The Chats, Si Cranstoun,
Jenny Don't and the Spurs,
Bad Religion, New Bomb Turks,
Left Lane Cruiser, The Sadies,
The Gories, Civic, Lambrini Girls,
Detroit Cobras + More TBC
Sjock Festival, Gierle
TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS
Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..
Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!