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Real Kewl Trash (Redux)
concerts
24 avril 2015

Tournai 2015 - Best of the Rest, part 2

Yehup, décidément, il y avait du beau matériel ce dimanche après-midi à Tournai, que ce soit dans la contre-allée desservant le site, sur le site lui-même ou sur l'espace camping  / parking visiteurs. En prime, un chouette concert de Country Cooking, généreux combo belge qui réussit à faire le grand écart entre 50's rockab' flamboyant et 70's southern boogie rock'n'roll, sans que ça fasse bizarre - en fait ça le fait tout court, même à 16h sous chapiteau, de Jerry Lee à "Sweet Home Alabama" - YEAH! bien vu les gars!! Et un grand bravo à l'American Tournai Club pour ce rendez-vous incontournable!

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IMGP7278Chevy Impala Coupe 1962, une de mes full-sizes favorites quelque soit le traitement, en méchante street-machine, en lowrider, en bellflower style ou farpaitement d'origine comme celle-ci, je suis preneur! Et ci-dessous, une belle Lincoln Continental mid-sixties, une Ariane 4 qui prouve qu'on peut faire un mild-custom classe et sympa sur base française avec très peu de modifs et juste du bon goût, une ultrarare Hudson Hornet impeccable jusqu'au bout du continental kit, et une Ford Sedan mid-fifties elle aussi mild-customisée avec goût, avec une super idée de calandre homemade à base de louvers chromés! Excellent!!

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19 avril 2015

While Waiting For Roots & Roses #6.. quelques vidéos!

..prises lors des éditions 2012-13-14. Roots & Roses, c'est notre GROS coup de coeur en matière de festivals r'n'r, r'n'b, roots, Americana & co, et on peut faire confiance à Fred Maréchal et à son équipe de bénévoles pour nous pondre une prog haut de gamme! Check it out here

RnR6 bannière

En attendant, une petite mise en bouche histoire de patienter - la qualité vidéo n'est pas tip-top mais le son est bon. Enjoy!

The Dream Syndicate at Roots Roses 2014

Two bottles of Wine, The Rev. Peyton's Big Damn Band at Roots & Roses 2013

Bob & Lisa at Roots & Roses 2012

Slim Cessna's Auto Club at Roots & Roses 2013

18 avril 2015

While Waiting For Roots & Roses #6..

.. le Soulmaster Supremo Barrence Whitfield, avec Peter Greenberg à la guitare et le reste des Savages, "I'm Sad About It", live on stage à R&R en 2012!

Barrence Whitfield & The Savages at Roots & Roses 2012

16 avril 2015

ROOTS & ROSES Festival, Lessines, Belgique, le 1er Mai 2015

Roots & Roses, D-Day moins 14.. YEAH !!!!!!!!!!!!!!!!!

The Computers - Silena Chinese

29 mars 2015

Lena Deluxe & Sallie Ford, Aéronef, Lille, hier soir.

Arrivés en plein milieu du set de Lena Deluxe, il nous faut quelques minutes pour rentrer dans l'univers de la demoiselle, d'autant plus que, j'avoue, je ne connaissais pas grand'chose à celui-ci. La première impression est surtout visuelle: avec l'abondante tignasse blonde qui encadre son minois mutin, la miss me fait illico penser à une version juvénile de Poison Ivy Rorschach circa Stay Sick!, une Rickenbaker à la place de la grosse Gretsch hollow-body de Poison.. et de dos, à Mireille Darc dans Le grand blond avec une chaussure noire! Spectaculaire, ce dos nu!

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Le temps de reprendre mes esprits, le groupe balance quelques titres de Kiss Kiss Bank Bank, son futur premier album, à paraître dans quelques jours après bien des péripéties, et Lena, ukulele en mains, nous cause des soucis de la Malterie et de la pétition en ligne (bonne idée) pour aider ce lieu incontournable à ne pas crever. Musicalement, j'ai quand même du mal à adhérer – not in the right mood, maybe, ou trop soft pour mes goûts de monomaniaque du binaire primaire.. jusqu'à ce que le gig rebascule vers un rock'n'roll au tempo nettement plus enlevé sur les derniers morceaux, au feeling bien early seventies (Kill The King) voire post-garagiste (le titre suivant) bien hypno-voodoo velvetien. Pas mal, pas mal, je retesterai à l'occasion...

Sallie Ford était passée au même endroit il y a trois ans, avec The Sound Outside, son excellente bande de mecs/musiciens et son pop rock'nroll fiftiesant, fond de sauce goûtu de quelques très bonnes chansons dispersées sur deux albums sympas mais pas inoubliables. Le côté un peu gauche de la Sallie passait bien, à l'époque, partie intégrante de l'imagerie fraîche, kitsch et décalée du groupe. Depuis, miss Ford a remonté un backing-band entièrement féminin, plutôt efficace musicalement même si assez effacé sur scène, ce qui lui laisse l'indisputable position de frontwoman. Un nouvel album, Slap Back, est sorti, le ton s'est légèrement durci aussi, les titres sont plus rentre-dedans et les paroles plus explicites. Sallie Ford est une jeune femme de son époque et n'a pas peur d'appeler un chat un chat, et c'est le genre de candeur féministe et fun qu'on apprécie aux RKT headquarters.

Par contre, en live, comment dire.. passées les premières minutes, on fini par se rendre compte que, certes, les compos sont pas mal voire parfois excellentes, mais côté scène, le groupe et surtout Sallie elle-même manquent cruellement de présence et de charisme. C'est raide, statique et empesé, on s'ennuie poliment et on se surprend à trouver le temps long, malgré tout le capital de sympathie que la miss a engrangé ces dernières années. Dommage, on aimait bien les chansons, mais le live exige parfois qu'on mouille un peu le débardeur...

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Photos au smartphone... De bien plus belles photos du concert ici. Enjoy.

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8 février 2015

Bikini Machine & The Arrogants, Salle des Fêtes M.Schumann, Pérenchies, 07 Février 2015

Pérenchies Rock City - La Salle des Fêtes, véritable temple local du rock'n'roll le plus hip, est bondée de tout ce que la région compte de rocksters et de groupies quand The Arrogants, jeunes modrockers lillois, grimpent sur scène. Look impeccable jusqu'au bout des sunglasses after dark, Farfisa organ et matos vintage, le combo sous saines influences British Beat maîtrise le rave-up à la Yardbirds et chauffe la salle en quelques titres biens envoyés, mais un peu tous sur le même modèle. Normal, y sont encore jeunes et s'ils entreprennent de persévérer, nul doute que l'écriture s'améliorera sensiblement; c'est dans le bois le plus vert qu'on taille les meilleures Danelectro Lyres après tout!

 

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Bikini Machine, un nom qui claque et une référence kitsch-cult qui va comme un gant au sextet rennais depuis plus d'une décennie maintenant. Dans sa seconde incarnation, anglophone et désormais plus garage-psych qu'electro-dutronesque, B.M. a réussi sa mutation sans perdre, bien au contraire, ce qui fait sa force et son caractère unique: une capacité impressionnante à pondre à la chaîne des perles sucrées sixties-pop ultra-accrocheuses et à les servir live en version poivrée, sans forcer son talent, garage rock'n'roll de haute tenue et prestance scénique carrée à souhait.

 

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Le gimmick qui lie la sauce? La vrombissante basse hypno-fuzz de Patrick Sourimant, très en avant et qui sonne à elle toute seule comme une colonie entière d'abeilles furibarges en train de démolir leur ruche.. Ça groove, ça pulse et ça enchaîne les tubes sans temps morts, poussant irrésistiblement les premiers rangs vers le jerk et le twist avec les killer-tracks de leur tout nouvel album, Bang On Time! (dont l'imparable hit Stop All Jerk), deux ou trois instros bien velus à la John Barry, Lalo Schifrin & co, La Pharmacie Anglaise pour la French Touch, et au rappel une monstrueuse reprise du Oh, How To Do Now des Monks, preuve s'il en est que les racines du combo les ramènent toujours aux fondamentaux Seeds, Sonics, Music Machine et à Rennes, capitale française du 6-teaze garage-punk le plus brutal depuis au moins vingt ans.

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Thumbs up, guys, en ce qui nous concerne, vous remettez les couverts quand vous voulez, y compris à Pérenchies!

 

4 février 2015

Urban Voodoo Machine & Le Cabaret des Culottées - Aéronef, Lille, vendredi 30 Janvier 2015

Le bar de l'Aéronef en version cabaret rock'n'roll, c'est ce que proposait sur le papier cette soirée hybride: un show bump & grind en version lilloise avec les strip-teaseuses du Cabaret des Culottées, pour la mise en bouche, puis un gig des Londoniens d'Urban Voodoo Machine, en plat principal r'n'r-vaudou-carnavalesque, les mêmes qu'on avait eu l'occasion de découvrir il y a deux ans au Roots & Roses Festival.
Quelques tables accueillent donc juste devant la scène les amateurs d'effeuillage New Burlesque - et les nombreuses supportrices du mouvement ! - et la salle est déjà bien remplie quand nous arrivons, sur fond de pépites rhythm'n'blues et black rock'n 'roll habilement enchaînées par Mista Gomina, Dee-Jay inspiré et aux goûts pointus – marrant, j'ai l'impression d'être encore dans mon salon!
Le temps de jeter un coup d'oeil au stand de Pretty Killers Revolt et à ses chouettes bijoux et breloques cheesy-riotgrrrrl, et on entame les joyeusetés avec l'une des quatre Culottées présentes ce soir, pour un premier strip « traditionnel » (au sens positif du terme) dosant comme il le faut humour, glamour, et sexiness bon-enfant.

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Une réussite, et une performance qui me réconcilie avec le Burlesque made-in-France.. on a trop  vu dans l'hexagone de perfs à moitié foireuses voire franchement embarrassantes - et tout sauf sexy - par trop de nanas pleines de bonne volonté mais trop peu imprégnées de la subculture des strippers originelles, pour ne pas saluer la prestation de nos quatre locales, qui, elles, ont vraiment pigé le truc ! La température monte donc vite, ma langue commence à pendre comme celle du big bad wolf de Tex avery (heureusement, ma bière est juste en dessous, ça reste discret), et les trois autres strippers de la bande enchaînent leurs tableaux coquins avec aplomb et humour, dans un joyeux mélange de classicisme revisité (The Pink Panther Theme et la chatte de gouttière hardcore, la danse orientale version electronica, le duo soubrette/femme fatale façon Bettie Page/Tempest Storm, ..) et de provoc ultra-référencée (grand moment: le clin d'oeil à L'Exorciste, avec de larges emprunts aux monologues de Regan, l'héroïne possédée du chef-d'oeuvre horrifique de William Friedkin, EN V.F!, niark, niark, niark!!! -  punkrock à donf et réminiscences riot-grrrlz bien senties!)
Un pari du mix des influences classiques et modernes particulièrement bien vu et au final, une excellente « première partie » par une bande de demoiselles très pros – pas un temps mort, des enchaînements rythmés, du fun et du tease - des meufs d'aujourd'hui, quoi, spontanées, délurées, qui s'amusent autant que le public et qui n'ont pas froid, ni aux fesses, ni aux nipple tassels, ni au reste de leur affriolante anatomie... ça se termine en démonstration d'air guitar, drums and bass et micro invisible, corsets, bas résilles et poses dominatrices, sous une ovation méritée. Cheers to you, Gurls!

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Quelques minutes plus tard, je me suis remis de mes émotions et j'ai rembobiné mon appendice (ma langue, hein ! What were you thinking?), et la 'Machine remonte du backstage vers la scène façon Marching Band of the Dead avant d'attaquer aussi sec son freakshow imbibé.
Enfer et Damnation, me dis-je in petto, mais ou est passé le reste du band? Manquent au moins à l'appel Gomez de Ville et sa trompette et Ane Angel et sa grosse-caisse, par rapport au Roots & Roses, mais même en version réduite (y sont huit, quand même!), le collectif emmené par Paul-Ronney Angel, son gypsy saltimbanque de leader, n'a aucune difficulté à  lancer son rock'n'roll rollercoaster thru the graveyard with beers and bourbon en un riff de sax et deux coups de médiator.

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Au programme, que de belles et saines choses! Blues hanté, tango zombifié, murder-ballads hallucinées, country gothique, hillbilly trash et sorties de bars un soir de Mardi Gras à la Nouvelle Orléans, un cran d'arrêt dans une main et une bouteille de bourbon dans l'autre... Un télescopage de good clean fun à base de films d'horreur de série Z et de touts les sous-genres musicaux et populaires qui fonctionnent à partir d'un certain degré d'alcoolémie et de débauche, et des hymnes à reprendre en cœur avec votre gang en plein virée, ou tout seul au fond de votre hôtel borgne, le flingue sur la tempe et une fois la dernière bouteille vidée : Rather you shot me down, Love Song 666, et bien sûr une tripotée de tracks issues du nouvel et dernier album en date, leur troisième long-jeu, Love Drink & Death le bien nommé. Particulièrement appréciés ce soir, l'excellent Pipe & Slippers Man, leur Wreck Train Blues, sa rythmique ferroviaire rockab', son sing-along et sa saveur cajun, et Not with You, un tango balkanisé que ne renieraient pas Tom Waits ou le Tav Falco de la grande époque.

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Le concert se conclut sans rappel mais avec un long medley histoire de se faire plaisir en citant les sources et les figures tutélaires : Bo Diddley, Link Wray, Gainsbourg et Screaming Jay, Sergio Leone et Tod Browning, face à un public réduit mais conquis.
Good Job, Guys & Gals, vous ressortez de vos cercueils quand vous voulez !

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30 janvier 2015

The Excitements + Jake Calypso & his Red Hot, Médiathèque R.Cousin, Lens, vendredi 29 Janvier 2015

Arrivés à la Médiathèque Robert Cousin à la bourre because perdus dans la tentaculaire agglomération lensoise (et accessoirement, peu aidé par l'absence de signalétique urbaine digne de ce nom), c'est avec un soulagement manifeste à peine entamé par l'absence de bar que nous sautons à pieds joints dans la faille spatio-temporelle ouverte par Jake Calypso & His Red Hot, et leur sauvage rockabilly à la Billy Lee Riley, Johnny Burnette, Carl Perkins & co - vintage pur jus, quoi, avec yodel débridé, upright bass fringuante, drumkit minimaliste et rockin' guitars period correct. Je n'avais pas encore eu l'occasion de voir le quatuor en live, mais l'excellente réputation de ce combo béthunois m'avais mis la puce à l'oreille..

Intuition confirmée à 200 %! Jake et ses compères s'y entendent pour balancer la purée sans aucune retenue et nous faire swinguer, jumper et jiver à coups d'originaux qui sonnent comme des reprises millésimées (et vice versa), à la fois respectueux des roots et allergiques à la naphtaline. Sur scène à taille réduite (la jauge de la salle est de 120 et il y avait ce soir une grosse centaine de personnes), et la proximité aidant, l'intimité se crée vite et il n'a pas fallu longtemps à J.C. pour emballer le public et faire monter la température au moins au niveau de celle de Memphis en Mai dernier, lorsqu'il est allé en pèlerinage aux Sun studios pour y enregistrer son nouvel E.P. !

Well done, sir!

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Température adéquate pour accueillir à nouveau par chez nous miss Koko-Jean Davis, la panthère noire de Barcelone, et son gang de soul shakers catalans - ladies & gents, the Excitements are in da house ! - et ça n'a pas fait un pli: fort de leur nouvel album et donc d'un tout nouveau set - quasiment aucun titre de leur premier lp – le show a bénéficié, mine de rien, de compos nettement plus solides et plus tight, un bon qualitatif nettement perceptible ce soir par rapport au gig du Grand Mix il y a deux ans.

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Le groupe assume remarquablement bien son rôle en faisant office d'écrin de velours à sa front-woman de chanteuse, qui elle occupe l'espace et assure le show: classe et lascive, femme de caractère et sexbomb ultra-chaude, maîtresse et black power pin-up, la Koko-Jean en impose!

Et musicalement, c'est tout ce qu'on aime, à fond et sans retenue: Sixties Soul qui vous agrippe les trippes et Vintage Rhythm'n'Blues qui prend le contrôle de votre système reproducteur, de quoi secouer des hips, clapper des mains, stomper des pieds et se dérouiller les cervicales pendant une bonne heure, avec ce qu'il faut de ballades déchirantes pour reprendre son souffle, et quelques titres qui crèvent le plafond en live : Sometimes Too Much Ain't Enough bien sûr, le brûlot féministe Ha, Ha, Ha ou encore I believe you, plus Tina que nature.. Une seule fausse note, côté look, la jupe de la miss était, de l'avis général de moi-même et de mes potes, beaucoup, BEAUCOUP trop LONGUE par rapport à d'habitude ! Faudra revoir ce détail non négligeable pour la prochaine fois, Koko-Jean, mais à part ça,..

..Well Done,Lady, and Cheers to You, Gentlemen!

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16 novembre 2014

Osaka Monaurail à l'Aéronef, Lille, hier soir.

Très bon concert d'Osaka Monaurail au club de l'Aéro ce samedi, dans le cadre d'une soirée Soul Time Party concoctée par la crême des dee-jays lillois créneau Classic Funk & Vintage Rhythm'n'Blues. Les huit japonais d'O.M. ont balancé un gig à haut degré de koolitude même si pas toujours aussi millimétré qu'on aurait aimé: quelques flottements dans le show et un call-and-response entre Ryo Nakata et son band un peu bancal par moments ont parfois fait retomber le soufflé, mais heureusement le groove reprenait vite le dessus, Funk garanti d'époque jusqu'au bout des instruments period-correct, costards sur mesure pour un tribute permanent à Jaaaaaaaaaaaames Brown et à ses coreligionnaires Ray, Isaac, Rufus, Sam & Dave et les autres!

Côté show, le combo assure, Nakata en tête - quand il se glisse derrière son clavier on dirait un Yakusa qui aurait avalé Stevie Wonder jeune, tout cru - mais c'est surtout l'impeccable section de cuivres, mené par le sax tenor Shimon Mukai, qui assure le spectacle et le Big Bad Sound sur la longueur! Quant à la setlist, elle fait bien sûr la part belle au J.B's songbook, mais les originaux des Tokyoïtes tiennent la route sans problème; mention spéciale au groovy-à-mort (She's a) Fruit Basket, Brownien en diable, tiré de leur dernier album, Riptide, sorti cet été. "Move your ass and your head will follow", comme disait l'autre, et ça c'est encore vérifié lors de cette soirée Soul Time Party. DJs Brother Jam, Joe Tex & Caroll, excellente initiative, play it again Sam, rebelote quand vous voulez!

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28 septembre 2014

Little X Monkeys + Scott H.Biram au C.C.René Magritte, Lessines, hier soir.

Back to Lessines quelques mois après le Roots & Roses édition 2014, et quasiment au même endroit, puisque le centre culturel se trouve à un jet de canette à peine du terrain dévolu au festival. On avait tellement aimé les 'Monkeys en Mai dernier qu'on était retourné les voir aux Fêtes de Gand cet été, et l'occasion se présentait à nouveau, avec cette première partie, de se remettre une bonne dose de first-choice Americana / Bluegrass dans les esgourdes. Et comme d'hab, on s'est retrouvé frustré - 45 minutes de gig, c'est beaucoup trop COURT! Marjorie, François et le reste du groupe ont assuré comme des bêtes, avec leurs déjà classiques et quelques pistes de leur tout nouveau CD et premier véritable long-jeu, Mystic River, belle collection d'originaux (My Louisiana est un hit dans mon salon!) fleurant bon leur amour immodéré de la culture musicale américaine la plus roots. Bon, on leur donne encore quelques mois pour étoffer leur répertoire et nous faire la totale sur une heure et demie..

Scott H.Biram, from Austin, Texas, a déjà un paquet d'albums à son actif, et une vie encore plus remplie. En général, j'ai un problème avec la plupart des one-man-bands actuels aussi bien sur disque qu'en concert - trop d'esbrouffe, trop peu de souffle et d'inspiration derrière le gimmick. Mais Scott a du vécu, du true grit, de l'épaisseur et ce qu'il faut de talent et de grande gueule (facile, c'est un Texan), pour assurer son country-punk-blues biberonné au off-brand whiskey, au vin rouge et à la bière, et pour tenir la route sur la longueur d'un set en tête d'affiche. Quand Scott se lache au micro et à la six-cordes, ça racle, ça snarle, ça éructe et ça avoue sa passion pour Woody Guthrie et Muddie Waters entre deux folkblues déchirants d'honnêteté et trois rock'n'rollers hargneux comme un rattler en pleine mue coincé sous la benne du pickup truck..

Assis face au public et planqué derrière casquette et barbe de trucker, Scott a donc aligné une floppée de titres de son tout récent et très bon Nothing but Blood, plus ses quelques standards persos et autres anecdotes bien salées, concluant avec sa version de I see the light une bien cool soirée roots 'n'roll de plus in Lessines!

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3 mai 2014

Roots & Roses 2014

24 heures pour se remettre de nos émotions, et hop, c'est parti pour un compte-rendu de notre festival belge favori, la cinquième édition de Roots & Roses Festival de Lessines !

Mise en appétit de choix avec les Little X Monkeys, quintet formé il y a deux ans à Namur autour d'un amour commun pour le bluegrass, le folk et le blues. Pas évident of course de démarrer le marathon R&R à 11h du matin, mais la fraîcheur de Marjorie Piret, la chanteuse, et les compos de qualités de ce jeune combo à suivre emportent vite l'adhésion d'un public déjà nombreux sous le chapiteau « Roots ». Cinq minutes après leur dernier titre, le Blue Moon of Kentucky de Bill Monroe, standard traditionnel s'il en est, on se retrouve face à la scène du « Roses » et on se prend en pleine tronche la punk-rock'n'roll powerhouse ultra-testostéronée de Driving Dead Girl, autre combo belge de qualité, et autre découverte en ce qui nous concerne.. Niaardédjuuuu !! - ça réveille !

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Driving Dead Girl Capt

Premier constat.. mine de rien, le concept Roots & Roses se justifie à nouveau d'entrée de jeu: passer sans transition de l'Americana la plus roots à l'un de ses descendants les plus extrêmes - sans avoir à se fader des styles musicaux hors-sujets et se faire ier-chi pendant une ou deux heures en attendant la suite - c'est vraiment l'intérêt principal de ce déjà grand festival à taille humaine.. et cette année, ça démarre très fort !

The Henhouse Prowlers, «from the Windy City» with a love for traditional bluegrass, prennent le relais à l'heure de l'apéro avec contrebasse, guitare, fiddle et banjo, et emportent également le morceau avec leur compos vintage et leur look classieux. C'est déjà leur quatrième Euro-tour et, forts de leur presque dix années d'existence et de leurs cinq albums, les Voleurs de Poules de Chicago savent faire swinguer la pelouse et nous faire taper du pied sans artifices et avec la pêche, siouplaît!

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White Cowbell Oklahoma me laisse assez indifférent sur disque, et c'est donc par pure curiosité qu'on est ensuite retourné sous l'autre tente, histoire de jeter une oreille à ce que des gus de Toronto, Canada, pouvaient faire subir au rock sudiste à stetsons et ray-bans Aviator.. Eh ben ça marche plutôt pas mal sur scène, ma foi ! A mi-chemin entre les Supersuckers et Molly Hatchet, les six WCO penchent davantage côté country-punk déluré et rigolard («Put the South in your Mouth, Baby!») qu'arena rock lourdingue et pompier, et si leurs compos manquent quand même d'écriture et ont du mal à s'extirper du tout-venant, l'enthousiasme et les poses guitar-heroïques pour rire fonctionnent bien on stage. Bon, ça manquait quand même de présence féminine à gros nichons sous bikini-top à bannière étoilée pour compléter le cliché, façon Nashville Pussy, mais on va pas chipoter pour si peu..

Pause casse-croûte vers 14h30, et on a donc zappé Dom Flemons, mais franchement, ça valait le coup : la deuxième raison d'aller à R&R, c'est la bouffe! Cette fois-ci, fajitas sauce verte con chili, le tout fait maison avec les conseils d'un vrai cuisinier mexicain, plus la Rose brassée spécialement pour le festival.. Hum, comment dire.. un régal ! Le Blues Reggae de Big Sugar était parfaitement adapté à la digestion et on a donc passé une petite heure allongés sur nos transats sous ciel bleu et grand soleil, et le timing s'est révélé parfait, vu le déluge qui s'est abattu sur Lessines en milieu d'après-midi. Sans doute l'expression de la colère des dieux suite au désistement (pour douloureuses raisons familiales) des Barcelonais de The Excitements, dont le Rhythm'n'Blues ultra-sexué, ultra-vitaminé et Ike&Tina-Turnerisé aurait sans nul doute enflammé la scène du fest.. Comme ils avaient eu l'occasion de le faire, par exemple, au Grand Mix à Tourcoing il y a deux ans. Partie remise, je suppose, fingers crossed pour l'année prochaine, et on se consolera avec le nouvel album sorti il y a peu.

 Rusty Roots, en remplacement du gang de Miss Koko-Jean Davis, a eu du mal à faire monter la sauce, mais a aidé à patienter en attendant la fin du cataclysme météorologique et la pause mid-afternoon café/patisseries homemade (beuh ?! Pas de « Cheesecake Lessinois », cette année??) ; pause bienvenue avant d'attaquer les plats principaux, à commencer par The Dream Syndicate, l'un des grands-groupes-phares-presque-oubliés-aujourd'hui du revival garage psychedelic paisley underground des early-80's. «Let's play a little punk rock.. we're a punkrock band from Los Angeles, after all !» lançait malicieusement un Steve Wynn ravi, au milieu du set, entre deux doubles solos de guitares psychés bien barrés et une floppée de standards du groupe, Tell Me When It's Over, The days of Wine and Roses et John Coltrane Stereo Blues en tête. La classe intemporelle..

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Ce qui est aussi le cas de King Khan, bien sûr ! A fond dans son ego-trip déjanté à la James Brown sous acide, coiffé d'un magnifique plumeau aztèque et sobrement vêtu d'une authentique robe de chambre en vraie peau de léopard synthétique avec ouverture stratégique sur son beer-belly conquérant, le chéri de ces dames (et de ces lady-boys !) et son orchestre king-size dézinguent vite toute incertitude quant à leur capacité à nous dessouder les jointures et nous faire danser le stomp et le watuzi ! C'est subtil comme une charge d'éléphants et rentre-dedans comme un hollandais bourré à la Moinette qui drague une française, mais on s'en fout, en fin d'aprèm et en festival, ça marche du feu de dieu !!! Sacré King Khan..

Pokey LaFarge prenait ensuite le relais pour le début de soirée, Americana folk & bluegrass period-correct jusque dans les moindres détails vestimentaires, et ça avait l'air très bien vu de loin, mais on a passé un petit moment à discuter entre potes et à se recharger les batteries côté resto, histoire d'être ready pour LE gros morceau de cette édition 2014, la venues en terres lessinoises des progéniteurs ultimes du Garage Punk Rock'n'Roll originel à majuscules, les maîtres incontestés du Pacific Northwest Sound depuis sa genèse, ladies & gentlemen, fuck the Beatles, here are.. THE SONICS !!!

 C'est peu de dire qu'on sentait monter l'envie et l'attente gourmande, et quand les papys-in-black ont tout mis sur «On», le public, toutes catégories d'âge confondues, a démarré au quart de tour, quarantenaires, cinquantenaires-voire-plus-si-affinités, greasers, punkrockers et jeunes hipsters tous ensemble réunis dans la gloire du Binaire Primaire, Primitif et Primordial! Incroyable, la capacité du gang de Tacoma, Washington, à effacer d'un coup de médiator et d'un riff de sax sauvage presque 50 ans de rock'n'roll, comme si rien n'avait été fait depuis d'aussi délicieusement brutal, d'aussi incroyablement intense, d'aussi sexuellement jouissif que le sixties punk hardcore et le black rock'n'roll carnivore de Gerry Roslie, Larry Parypa, Rob Lind et leurs acolytes.

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Alors bien sûr, on était quand même un peu inquiet à l'idée de voir sur scène des types plus proches de leurs 75ème anniversaire que de leurs teenage years, et oui, effectivement, ils bougent peu sur scène, mais comme le faisait judicieusement remarquer Fred Maréchal, le head honcho du festival, pas sûr qu'ils bougeaient davantage en 65, et deuzio, on s'en tamponne, vu la qualité intrinsèque et le caractère indéboulonnable de leurs cult-classics et réappropriations d'époque, enfilés comme des perles avec une patate incroyable et un feeling intact, de Have Love Will Travel à Psycho en passant par Cinderella, Shot Down, Dirty Robber et autres Louie Louie, avec en guise de rappel, les incontournables Boss Hoss, Strychnine, et bien sûr, The Witch!

 Le public ne s'y est pas trompé, d'ailleurs, les dix premiers rangs déclenchant d'office un vigoureux pogo et quelques joyeuses séances de slam - à la grande surprise des plus jeunes, qui voyaient pour la première fois leurs parents se lancer dans ce drôle d'exercice sportif – j'espère juste que la frange «  à tempes grisonnantes » des spectateurs avait prévue ce qu'il fallait de paracétamol et de séances kiné le lendemain.

 L'excellente surprise est, en outre, venue de la très bonne tenue des nouveaux titres joués ce soir, dont, jubilation, une reprise carnassière du Be A Woman des Hoodoo Gurus (l'autre «Meilleur Groupe De Rock'n'Roll Du Monde», par chez nous!) quand ils se déguisaient en Persian Rugs et rendaient hommage il y a dix ans tout autant aux Sonics et à leur coreligionnaires qu'à Russ Meyer himself).Titres en cours de gravure pour un album à paraître d'ici l'été ou déjà disponibles, tel ce Bad Betty (.. «She looks like Joan Jett and she rides a motorcycle»..) du split-single que le groupe a sorti conjointement avec Mudhoney pour le Record Store Day 2014, et qui, j'enrage, est déjà archi-sold-out.

Conclusion en forme d'apothéose pour cet excellent cru Roots & Roses 2014, et maintenant, le plus dur reste à faire : construire un line-up à la hauteur de cette exceptionnelle édition pour le 1er Mai 2015..

 

2 mai 2014

Roots & Roses 2014 - First Pictures!

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Little X Monkeys

SANY0021Driving Dead Girl

SANY0049Henhouse Prowlers

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White Cowbell Oklahoma

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King Khan & the Shrines

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Pokey LaFarge

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14 avril 2014

Lisa LeBlanc en concert à Drocourt - Festival Les Enchanteurs, Vendredi 4 Avril 2014

Tout juste de retour par chez nous – après Bruxelles le 3 décembre dernier et une pause back home à Montréal le temps d'enregistrer un nouveau E.P. 4 titres - la Lisa nous a de nouveau régalé de sa gouaille mélancolique et de ses folk-songs ravageuses.

Nous avons eu également l'occasion de poser quelques questions pour PFM à notre miss trash-folkeuse favorite, histoire d'en savoir un peu plus sur l'origine de son power trio, sur son parcours en rétro-pédalage au cœur de la musique populaire américaine et francophone, ainsi que sur ses goûts et affinités du moment, des Balfa Brothers et Karen Dalton aux Hay Babies et autres Canailles, Lost Bayou Ramblers & Co.  – Listen to the interview here.

Lisa LeBlanc Drocourt 2


Le gig? Rien à jeter! Si on accroche à l'humour goguenard et à l'autodérision de la belle - qui joue du public aussi bien que du banjo et qui sait comment mettre dans sa poche une salle pleine de spectateurs curieux mais novices - on craque vite pour les tounes tranches-de-vies high-energy du trio et le show en montagne russe - d'un folk acoustique et intimiste au désormais emblématique Ace of Spades de Motörhead, en passant par les chansons en anglais du nouveau E.P.  (dont un furieux You look like trouble (But I guess I do too), excellent!), en «un clin d'yeul».

Moins chit-chatteuse qu'à Bruxelles, mais toujours aussi prompte à partager son good-time, la pétillante Lisa LeBlanc et ses deux compères ont assurés comme les bêtes de scène qu'ils sont déjà. De quoi patienter jusqu'au futur nouvel album, en rêvant à un éventuel roadtrip au coeur d'un American Dream musical in French, du Nouveau Brunswick à la Louisianne..

15 mai 2013

Le Roots & Roses Festival de Lessines, Belgique, 1er Mai 2013

Quatrième année, quatrième édition pour ce grand « petit » festival belge avec tout ce que l'expression peut sous-entendre de positif et d'attrayant : un événement à taille humaine, loin des gigantesques barnums de l'été, qui ont toujours leur intérêt propre, certes, mais qui peuvent aussi lasser. Ici, à l'instar du Sjock Festival de Gierle, autre « petit » fest ultra-spécialisé bien kool, R&R est basé sur une idée simple, fédératrice mais ouverte : le Blues, est ses rejetons plus ou moins roots et/ou turbulents, 12 heures d'affilées, sur deux scènes en alternance, avec en bonus tout ce qu'on aime chez nos voisins belges dès qu'on parle de concert en plein air!

A savoir, une organisation aux petits oignons, efficace et sans parano, et une foultitude de bonnes idées toutes bêtes mais qui font la différence : bouffe bio / locale variée et de qualité,  système de toilettes d'une rare efficacité, espace shopping bien vu, transats à disposition pour profiter de la prairie et du soleil entre deux gigs, un tout-sous-chapiteau en cas d'intempéries, et même un stand thé/café/pâtisseries maison pour les p'tits creux – mention spéciale à la version Lessinoise du Cheesecake – Yummy !

On avait testé l'année dernière lors de la troisième édition, alléché par une affiche pleine de promesses (Bob & Lisa, Jon Spencer Blues Explosion,...) et on avait gardé un excellent souvenir de cette première expérience, notamment le gig impeccable du toujours pétulant Barrence Whitfield et de ses Savages, et une découverte de taille, Romano Nervoso – un  généreux combo local à découvrir absolument !

La découverte, c'est précisément l'accroche principale de R&R : au delà des têtes d'affiches susceptibles d'attirer les aficionados (The Godfathers, The Jim Jones Revue et The Stranglers cette année), l'objectif du festival est surtout de faire découvrir à un plus large public des groupes jusqu'ici malencontreusement et injustement restés sous les radars, et ce dans des styles ou sous-genres à priori peu porteurs : blues dans toutes ses acceptations, mais aussi bluegrass, hillbilly, Americana au sens large – le genre de trucs parfois considérés comme définitivement out (surtout dans notre bel hexagone) mais qui, si on est un minimum à l'écoute de l'air de temps, connaissent un revival dynamique et inspiré ces dernières années.

De fait, c'est moins la frange garage-punk rock'n'roll de la programmation qui nous a séduite cette année, que les combos portant haut les couleurs d'une Americana narquoise et déjantée... mais de toute manière ça fait déjà quelques années qu'on a pas entendu un vrai bon groupe garage, right ? Madé J, jeune trio local potentiellement prometteur, a certes payé ses dues à la sainte-trinité Sonics/Stooges/MC5, mais pêche encore par excès de sagesse; un set techniquement parfait, mais que tout cela est convenu et propret ! Allez, on espère pour eux que l'âge et l'alcool leur apporteront ce qu'il faut de vices, de sexe, de rage et de violence pour vraiment nous décoller la pulpe du fond..

Quant à Jim Jones et sa Revue, dire qu'on est pas ressorti enthousiasmé de leur perf tient de la litote – toujours le même problème avec 90 % des groupes British d'aujourd'hui : Look et pause impeccables et aucune chanson digne de ce nom !!! Autre petite déception avec l'annulation du set des suisses de The Hillbilly Moon Explosion, j'attendais avec impatience de me frotter en live à leur rockabilly à la fois roots et innovant. Too bad, et partie remise je l'espère.. on s'est consolé avec une verre de Roses, la kriek spécialement brassée pour le festival, et les pétillantes performances de Larry & his flask et de Urban Voodoo Machine, pile-poil ce dont on avait besoin pour se mettre en jambes à l'heure de l'apéro..
 

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Non, la vraie claque est venue de deux formations quasi-inconnues par chez nous. Slim Cessna's Auto Club, tout d'abord, from Denver, Colorado, mine de rien 20 ans d'existence et un paquet d'albums sous le collier, a envoûté le public avec son très étrange homebrew d' American Gothic gospel country rock habité et intriguant, archétype du Denver Sound depuis la séparation de 16 Horsepower. Le  genre de truc improbable et inattendu qui mixe country, rock'n'roll et inspiration-imagerie gospel tendance Tent Revival (manquait plus que les serpents à sonnettes tenus à bout de bras). Et en plus, ça fonctionne ! Malgré les références incessantes à Jeezuss (potentiellement agaçantes pour les athées pratiquants et autres mécréants) et surtout grâce à l'incroyable charisme du duo de chanteurs-screamers-imprécateurs formé par Slim et son partner Jay Munly, le sextet a emporté l'adhésion et déclenché ovations et yeehaws à l'heure normalement dévolue à la siesta.

Autre formation hors-norme - on les croirait sortis d'un épisode de Justified et d'ailleurs ils déboulent tout droit des collines de l'Indiana.. - le Reverend Peyton's Big Damn Band, à savoir le Rev lui-même, barbe biblique et corpulence de trucker, Breezy, sa meilleure moitié, à la washboard, et Aaron “Cuz” Persinger  aux drums, soit un power-trio donnant dans le hillbilly country delta blues revisité high energy ! Ça faisait aussi un moment que leur « Clap your Hands » nous faisait frapper des mains, stomper des pieds et hurler out loud à chaque écoute, et on attendait avec impatience de voir ce que ça pouvait donner sur scène.. Pas déçu, on a été ! Gouaille et sens inné du show, solides compos entre tradition et rafraîchissement du genre, quelques pauses entre deux titres le temps pour le Rev de nous raconter deux trois anecdotes sur sa collection de guitares amoureusement bricolées et sur sa passion pour Charlie Patton – Pas de doutes, le trio sait jouer avec son public et l' associer à son amour immodéré pour le blues des origines, et ses cousins folk, bluegrass and co.

Bilan très positif donc, pour ce festival hautement recommandable à tout point de vue. Pour peut que vous soyez un tant soit peu branché blues et dérivés pas trop sages, le R&R est dors et déjà un must à inscrire sur vos tablettes; facile, d'ailleurs, la date – le 1er mai -  est toujours la même d'une année à l'autre !

1 mai 2012

Roots & Roses '12

Les Fleshtones, Bob & Lisa et Barrence Whitfield & the Savages le 1er mai 2012 à Lessines.

roots n roses 12 2 Fleshtones

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TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS

Vanishing Point 2

Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..

Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!

Ford Songs Times Five
- Un hommage en cinq titres à la marque à l'oval bleu!
A Motorcycle Songs Top-10 (with a few naughty gurls, too)
– 10 pistes dédiées à la bécane et à l'addiction motocycliste, plus quelques filles pas sages au guidon..
Road Movies des 70's / Highway Patrol Songs
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Mustang Rock'n'Roll
– 5 cool chansons célébrant la Ford Mustang

Cadillac Songs
– Pas besoin d'explications..




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