R.I.P. Michael Chandler of The Raunch Hands
Et merde.
Credits: Shake Some Action! - The NYC Garage Punk Scene Archive Project
The Raunch Hands - Blackjack
The Raunch Hands - I Live For The Sun
Et merde.
Credits: Shake Some Action! - The NYC Garage Punk Scene Archive Project
The Raunch Hands - Blackjack
The Raunch Hands - I Live For The Sun
Le gros son de guitare à la fois touffu et tranchant de Johnny sur le cult-classic de toute une génération! 1977, Like a Mother Fucker, Thunders et sa Les Paul, The Heartbreakers.. Yeah, gimme some!
Johnny Thunders - Born To Lose
Revigorante sortie ciné en perspective vendredi prochain au Majestic, Lille, avec le 81ème (déjà!) double-feature (ou double-programme) proposé par le Dr. Devo et l'équipe agit-proj(ectionniste) de Matière Focale: tout d'abord L'année du Dragon (1985) de Michael Cimino, action thriller efficace et stylé qui nous replonge dans l'ambiance poisseuse et déliquescente du New York criminel des Triads des mid-80's, avec un Mickey Rourke en grande forme. Et ensuite, le méconnu, délirant et jouissif quoique pas totalement abouti Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (BigTrouble in Little China, 1986) de John Carpenter, un mélange de styles complètement barré mélant aventure, romance, horreur et loufoquerie totale, avec un Kurt Russell parodiant son Snake Plissken en camionneur grande gueule et bas du front toujours en retard d'un ou deux métros. Le tout dans les Chinatowns revisitées et fantasmées de New York et de San Francisco.. Une première bonne raison d'avoir (next) Friday on your mind, non?
Deux occasions de se replonger, ces jours-ci, dans le New York des 70's.. Tout d'abord, une belle expo photos à la galerie Polka à Paris, qui se termine malheureusement dans quelques jours mais qui vaut le coup si, comme moi, vous êtes amateurs d'américaines seventies dans leur habitat naturel, à savoir ici les rues plus ou moins trashy du New York pré-"nettoyage-par-le-vide" de l'ère Giuliani. Des clichés signés Langdon Clay datant du milieu de années soixante-dix, puissamment évocatrices d'un NYC fantasmé, nourri par tous les films vus et revus depuis The French Connection, Klute, Taxi Driver ou Dog Day Afternoon.
Ensuite, The Deuce, la nouvelle série TV de HBO, qui nous replonge dans le NYC interlope et grouillant de vie de la 42ème Rue, Midtown, Manhattan, à l'époque de la naissance du cinéma porno "moderne", des pimps aussi brutaux que flamboyants et beaux parleurs, et de leurs streetwalkers, ces filles de la banlieue ou de la cambrousse qui finissaient prostituées après avoir cru décrocher la lune en écoutant leurs séduisants discours. Les premiers épisodes sont prometteurs, le casting à la hauteur, la reconstitution du quartier bluffante, et la bande son funk 70's est impec'. My kind of stuff!
The Deuce (2017)
Sortie officielle aujourd'hui du documentaire de Brendan Toller sur la vie de Danny Fields. Manager d' Iggy & The Stooges et des Ramones, journaliste, music exec, il a joué un rôle de premier plan dans l'émergence du Punk Rock et à croisé la route du MC5, du Velvet et des Modern Lovers, entre autres pointures.. Un doc qui mérite le détour, donc!
Danny Says - Official Trailer
Après quatre albums en solo et un premier long-jeu avec son Six en 2013, l'excellent Minute By Minute, le British Soul-Stirrer numero uno James Hunter est de retour cette année avec un nouveau lp, Hold On!, et une tournée européenne qui passera par Marcq En Bareuil le 10 novembre prochain (au Théâtre Charcot). Une occasion à ne pas manquer pour se recharger les batteries en se régalant d'un healthy shot of real cool Ryhthm'n'Blues avec des vraies tranches de Soul dedans! Move your arse, shake your hips, your titties and your boooooty, and your mind will follow.. Nous, on y sera, et vous?
Pour patienter, une petite visite des studios de Daptone Rds, le désormais attitré label du James Hunter Six, au 115 Troutman Street, à Bushwick, Brooklyn, en compagnie de James Hunter et de Gabriel Roth, ingé du son maison (Amy Winehouse, Sharon Jones,..) et co-fondateur du label. Got Soul!
The James Hunter Six - (Baby) Hold On!
Une émouvante éloge par Ben Vaughn sur le site de The Daily Beast.
Juke Box Babe à Paris en 1981, en première partie des Stray Cats.
Jeune gang tout fou from Brooklyn, pur garage punk rock'n'roll from NYC!!! Z'ont du écouter les albums du Chocolate Watchband, des Seeds et des Fuzztones en boucle, ces gars-là! Un 45trs (avec les deux titres de la vidéo ci-dessous) est déjà sorti sur Wick, le sous-label r'n'r de Daptone Rds (home of Sharon Jones & the Dap-Kings), un debut lp arrive le 24 juin prochain, et ils seront live en Belgique dans quelques semaines! Enjoy.
THE MYSTERY LIGHTS LIVE: Too Many Girls/ Too Tough To Bear
The Mystery Lights Live @ Berlin NYC
Too Many Girls/ Too Tough To Bear
Shoot/ Edit: Arrow Mae : vimeo.com/arrowone
Peter Sekaer est né à Copenhague en 1901 et a immigré à NYC en 1918, à la poursuite de son rêve américain. Il est rapidement devenu un peintre de panneaux publicitaires et un créateur d'affiches reconnu, mais le succès commercial de ses entreprises ne l'a pas empéché de s'inscrire aux cours de la Art Student's League, qui lui donnèrent l'opportunité de croiser la route d'un Walker Evans puis d'une Berenice Abbott. En 1933 il décida de se consacrer uniquement à la photographie, en bossant notamment pour pas mal d'agences fédérales américaines comme la United States Housing Authority (qui travaillait sur la suppression des taudis et le renouvellement de l'habitat dans les grands centres urbains) ou le Bureau des Affaires Indiennes, et aujourd'hui, ses centaines de clichés constituent un indispensable témoignage de l'évolution des USA pendant la première moitié du 20ème siècle.
New York, ca. 1934 - Peter Sekear
La Skyline et la pointe sud de Manhattan, le pont de Brooklyn depuis le Manhattan Bridge, le Verrazano depuis le ferry de Staten Island, la Freedom Tower, Williamsburg, Chelsea et sa High Line, et divers points de vues sur l'architecture toujours étonnante de New York City. Love it.
D'autres clichés dans la section album photos ci-contre!
A New York, l'expression artistique, plus ou moins "brute", pointue, fouillée ou éphémère, surgit à tous les coins de rue et se niche partout, de Harlem à Downtown Manhattan, et du Queens à Brooklyn, mais c'est le quartier de Bushwick qui concentre en ce moment un nombre record de street artists, lesquels utilisent de multiples moyens (graff, muraux, collages, pochoirs et autres) pour s'exprimer. C'est en particulier autour de Bogart Street, le coin des cimenteries, que l'impact de ces travaux et oeuvres est le plus fort, et on a adoré se balader dans ce quartier tout en contrastes, entre murs barbelés, feeling blue-collar / working-class et muraux démesurés.
Le reste dans l'album dédié, dans la colonne de droite!
C'est la pluie qui fait tout, dans ce tout simple et magnifique instant(ané) saisi par Bruce Davidson, lors de l'une de ses périgrinations au coeur de Harlem et de Brooklyn. Daté de 1962, ce cliché raconte toute une histoire, des deux personnages trempés au premier plan aux traces de pneus et reflets divers en arrière-plan, et c'est la pluie qui fait office de révélateur. L'un des piliers de l'agence Magnum, Davidson quitte régulièrement New York à la même époque pour suivre et documenter les actions menées par la communauté noire du sud des Etats Unis et les Freedom Riders du nord tout au long de leur lutte contre la ségrégation raciale.
.. et dans "notre" quartier (Bushwick, autour de Jefferson et Bogart Streets), on croise régulièrement des engins biens cools et des survivors qui roulent encore, voire une authentique épave de Cadillac Sedan des mid-60's abandonnée depuis des lustres le long du trottoir. Love it.
Kool le p'tit chop shovelhead bien typé 70's, avec sa selle king & queen typique et ses détails period-correct. Un engin sans prétention et dans son jus, pas une bête de show mais juste un chopper qui roule. Nice..
Ce Ford F1 des early-50's a été mild-customisé il y a deux ou trois décennies, et sert manifestement quotidiennement, avec les marques du temps et les pocs inévitables. Faudrait pas grand' chose pour le remettre au goût du jour: commencer par virer le rolled-pan et ses feux arrières de corvette récents et lui remettre un jeu de jantes et de pneus adéquats, plus une nouvelle peinture et un stance qui va bien, et hop, c'est reparti pour une troisième nouvelle jeunesse!
Exactement le même feeling avec ce Chevy '57 stepside, qui porte bien son nom ici!
Bonne bouille cette Jeepster bien patinée, tout comme la CJ ci-dessous, la caisse de tous les jours et le work horse qui sort du lot.
En toute logique, on ne croise que des caisses modernes et proportionnellement, beaucoup d'européennes (comprendre "allemandes") et de japonaises récentes dans les rues de Manhattan (les seules américaines étant les Crown Vics des flottes de limousines & taxis, et les gros pickups et SUVs Suburban, Escalade et autres Navigators, toujours noirs avec vitres teintées!), alors que si on se balade du côté de Brooklyn, de Harlem ou du Queens, on fini immanquablement par tomber sur un vestige du fantasme de la grosse américaine des bonnes années, telle cette longiligne et bien patinée Buick Electra 225 des mid-60's.
Quant au Roll Up Brooklyn garage dont j'ai déjà parlé, c'était plutôt cool de voir régulièrement un paquet de vieilles Honda Four, gromonos Yamaha et autres garés sur le trottoir ou sur le point de reprendre la route.
Bonus pas vraiment "in my street" (because shootée en me baladant de DUMBO vers Brooklyn Heights) mais dans le même genre, cette hautement désirable Mustang '68 GT/CS, une California Special bien loin de chez elle et semble-t-il immobilisée depuis un bon bout de temps. Produite à seulement 3867 exemplaires de Février à Août 1968 sous la houlette de Shelby Automotive, cette série limitée bénéficiait d'un paquet de pièces de carrosserie spécifiques en fibre de verre, comme le side-scoop estampillé GT/CS bien visible sur la photo. La rouille perforante en bas de la vitre arrière n'augure rien de bon, mais elle a tout de même de beaux restes, la p'tite 'Stang!
Update été 2019: elle est toujours là, elle a changé de côté dans le parking grillagé, elle a un pneu à plat, et elle a l'air encore un peu plus fatiguée qu'il y a trois ans.. Sad. Si vous passez par le Fulton Ferry Historical District, à l'intersection de Doughty St. et de Everit St. jetez un coup d'oeil au parking lot qui fait le coin, elle y sera encore sûrement..
From Downtown Manhattan to Bushwick et Williamsburg en passant par DUMBO, Park Slope et le Queens.. Quelques pix en vrac.
Et on a même surpris le fantôme de l'ectoplasme glouton de Ghostbusters en train de s'échapper par une plaque d'égout en essayant de se faire passer pour la Statue de la Liberté!