Né en 1974, Angel City (The Angels, pour le marché local) a été l'un des groupes de pub rock / rock 'n'roll les plus influents des 70's en Australie, naviguant entre hard rock et proto-punk et se taillant une solide réputation scénique, notamment grâce au jeu de scène débridé de son frontman, Bernard Patrick "Doc" Neeson. Marseilles est l'un de leurs hits, issu de Face to Face, leur second album paru en 1978 down under et en '80 en version export. Et voilà comment la cité phocéenne est devenu un détour obligé pour plusieurs générations de backpackers australiens..
USA, 1962. Chuck Berry est condamné à trois ans de prison pour avoir franchi la frontière entre deux états en compagnie d’une jeune fille de 14 ans, ce qui est automatiquement assimilé à de la prostitution et à du trafic d’êtres humains. Pendant son séjour derrière les barreaux, il écrit plusieurs titres pour ce qui deviendra St Louis to Liverpool, son album sorti fin ‘64.
Promised Land, le premier single issu de l’album, est inspiré pour la mélodie de la folksong traditionnelle Wabash Cannonball et raconte le périple d’un «poor boy» (comprendre: un noir) qui quitte Norfolk, Virginia, et après bien des déboires et des péripéties (évoqués en un minimum de mots – le "Greyhound" rappelle les Freedom Fighters qui descendaient dans le Sud Profond aider les activistes des droits civiques, et la "struggle" fait écho aux agissements racistes de Bull Connor, l’abominable chef de la police de "Birmingham, Alabam’ "), arrive finalement à rejoindre la Californie, la fameuse Terre Promise du Rêve Américain, loin de la tension raciale qui empoisonne le mouvement déségrégationniste du Sud.
Louisianne, 1970. John Allen Guillot, un Cajun né dans une famille de musiciens, est depuis plusieurs années déjà devenu Johnnie Allan, l’un des rois du rock’n’roll louisianais et le progéniteur numero uno du Swamp Pop, ce genre musical typique de la Louisiane, à base de rock’n’roll infusé dans la musique acadienne traditionnelle et francophone.
Sa reprise du classique de Berry est pour beaucoup supérieure à l’original, et, si elle repousse les références historiques en arrière-plan, c'est pour mieux se focaliser sur la joie pure que procure le voyage et le simple plaisir du mouvement. Et en ce qui me concerne, c’est le genre de trucs qui me téléporte direct au milieu des bayous un chaud samedi comme aujourd’hui, à quelques heures d’un fais do-do ou je pourrais danser toute la nuit avec Evangéline après un bon jambalaya et quelques canettes d’Abita...
Enjoy.
Johnnie Allan with Belton Richard on Accordion - Promised Land
Larkin Poe, c'est deux frangines from Atlanta, Georgia, 28 ans de moyenne d'âge et une passion précoce pour l'Americana et le blues en général, et le rock'n'roll teinté southern en particulier. Comme tou(te)s les jeune(tte)s de leur âge, elles aiment partager leurs interprétations sur FB, revivifiant les classiques de Leadbelly, Duane Allman, Stevie Ray Vaughan, ou, ici, Son House, avec fraîcheur et sans une once de prétention. Alors bien sûr ça ne révolutionne pas l'avenir du futur de la musique, même si c'est fort sympathique, mais là ou elles se distinguent de leurs congénères, c'est qu'elles peuvent aussi assurer sur album et avec leurs propres compos, témoin ce Preach sorti en 2017 et republié il y a quelques semaines grâce au succès de son crowdfunding. Enjoy.
Hey, c'est l'heure du brunch du début de weekend, alors on sort la poêle à frire pour le bacon et l'omelette et on pose le saphir sur le Frying Pan de Captain Beefheart & His Magic Band ("Out of the frying pan and into the fire, anything you say they's gonna call your a liar!"). Le single, Moonchild, date de 1966, c'est le premier du groupe, quelques mois avant le hit Diddy Wah Diddy et le premier lp Safe as Milk, et même si on est loin des futurs délires de Don Van Vliet avec ou sans Zappa, c'est déjà du solide rock'n'roll rhythm'n'booze de haute tenue! Enjoy the p'tit déj.
En 1983, année de sortie de leur quatrième album, John Doe, Exene Cervenka, Billy Zoom et D.J. Bonebrake, les quatre membres fondateurs de ce groupe seminal (et malheureusement très sous-estimé aujourd'hui) que fut X ont depuis longtemps passé le cap du pur punkrock (pourtant déjà très original) de leurs débuts en 78, et s'aventurent sur des territoires musicaux plus variés, sans pour autant oublier leurs racines punk / rockabilly. Témoin le titre qui clôt ce More Fun In the New World, un funk sophistiqué, envoûtant et nerveux ou le quatuor de Los Angeles se lâche et se fait plaisir en citant ses sources et ses influences, de Black Betty à Land of a 1000 Dances, en passant par Be-Bop-a-Lula et la folksong traditionnelle I've Been Working On The Railroad. Enjoy.
X - True Love pt.2
et en bonus, une super version de leur cover du Breathless de Jerry Lee Lewis (composé par Otis Blackwell), en live au David Letterman Show en 1983, après un petit bout d'interview. Watch out for the incredibly kool Billy Zoom!
Hey! Hey! Hey! C'est mardi matin, fait beau, on bosse pas aujourd'hui, time to dance comme un malade autour de la table du petit déj' sur fond de mighty HOODOO GURUS!!!! Yeah, mate, le meilleur groupe de rock'n'roll du monde de tous les temps dans ma rue depuis 35 ans!!!! Un extrait de In Blue Cave, leur septième album, paru en 1996, avec ce Son-of-a-Gun, chanson à thème classique - le loser qui bute un gars et qui une fois en taule n'en peut plus de ressasser sa propre bêtise - revitalisé ici par l'humour et les traits d'esprit de ce grand songwriter qu'est Dave Faulkner. Une plage qui me fair danser le Do The Kamikaze Pilot à chaque écoute. Enjoy.
Quatre punkettes relookées pinup 3.0 et un titre bien addictif façon Joan Jett / Runaways meet Rancid pour commencer cette semaine de boulot raccourcie, avec le temps qu'il fait on va à la plage, se la jouer Beach Party With Guitars? Yeahup, motherfuckers! Civet a sorti une poignée d'albums et de EPs entre 2000 et 2011 et ce Son of a bitch, paroles stupides, refrain accrocheur et pop sucrée sous la badassitude, est parfait pour une soirée décervelée on the beach. Enjoy.
Première surprise en arrivant sur le site du festival cette année: le nombre de tentes et de stands a notablement augmenté, et en plus des incontournables vendeurs de fringues, bijoux et vinyles on peut aller goûter et se renseigner sur les productions locavores, bio et autres, et entamer l’apéro en toute bonne conscience à coups de bière locale ou de shots de White Rootsian, version lessinoise, équitable et ad hoc du White Russian cher au Big Lebowski!
Dead Bronco
Mais faut assurer en termes de tempo, et arrivé presque à la fin du set de Yak, jeune trio anglais garunge et turbulent (mais classe, fallait oser balancer sa guitare dans le public et laisser le soin à un spectateur d’exécuter le solo du dernier morceau..), on a juste le temps de se précipiter au pied de la scène Roots pour découvrir Dead Bronco en live. Ce gang de Bilbao mené par le floridien Matt Horan annonce un mix à priori détonant à base de swamp country punk goguenard et de hardcore sanguin, qu’ils ont d’ailleurs rebaptisé Americana Sludge, et effectivement ça démarre fort, ça saute dans tous les sens et ça mouille le maillot (enfin façon de parler, le combo se retrouve torse nu - beaux tatouages - au bout de deux morceaux..), mais j’ai du mal à accrocher: pas assez de titres vraiment saillants et un léger problème de timing à cette heure encore matinale empêchent le gig de décoller vraiment, et au bout de quelques morceaux je préfère aller casser la croûte après un petit détour par la scène Roses ou le monolithe Fifty Foot Combo commence son set à fond de train.
Fait beau, le soleil brille, les nuages ne font que passer et je me dis pendant qu’on s’installe face à nos assiettes que ce festival a définitivement un truc particulier: une espèce de feelgood vibe indéfinissable mais bien réelle qui se reflète sur les visages ouverts et réjouis autour de moi et dans les attitudes anti-bullshit des festivaliers, une ambiance bon enfant, voire familiale, qui fait autant partie de l’ADN du festival que le concept «formes modernes de folk, blues, rock’n’roll, garage» qui lui sert d’étendard.
Bon, cépatouça mais faut pas trop tarder à regagner le chapiteau Roots, si on veut profiter du gig de J.D. Wilkes, de retour au R&R avec ses Legendary Shack Shakers en backing band, avant la très attendue brochette Darts / Left Lane Cruiser, dans la foulée. Mais first things first, un passage par le stand de La Trompeuse s’impose! Gouleyante et bien équilibrée la 33cl. se laisse déguster sur la longueur et s’avère un digestif tout à fait adéquat pour accompagner J.D.Wilkes et son retour aux racines Americana, un virage souhaité si on en croit ses interviews récents. Et ma fois, ça marche encore mieux que LSS tout court, à quatre sur le stage avec drumkit minimal, contrebasse slappée et guitare rockab’ / slide très en avant, plus le J.D. qui se lâche en version bateleur de foire tout en grimaces et gesticulations pour un show ultra énergique et entraînant. C’est très bon, tout ça!
Le gig à peine terminé je me faufile jusqu’au pied de l’autre scène, damned, la fosse photographes est bondée – on se demande pourquoi (grin..) - oh yes, The Darts, Baby! La température est montée d’un coup, et je ne parle pas de la météo locale, hein! Faut dire que les quatre Fléchettes jouent à fond la carte rock’n’roll gurls ultra-sexuées, look d’enfer et poses félines, et y prennent manifestement plaisir en plus! Mais attention, ladies and gents, on est plus près de Tura Satana dans Faster Pussycat, Kill, Kill! que de l’inepte, inoffensive et stupide final girl d’un quelconque slasher movie, ces filles-là vous briseraient en quatre à la moindre esquisse d’un geste déplacé. Ceci-dit, c’est pas le genre de la maison, ici, on peut être libidineux mais on en est pas moins classieux, pas de wolf-whistles mais un intérêt poli pour un garage-punk honnête mais pas renversant non plus. Le quatuor s’en sort mieux sur les mid-tempos venimeux à la Fuzztones de la grande époque que sur les garage-punkers plus basiques, à cause, encore une fois d’un manque de titres suffisamment marquants pour susciter un réel enthousiasme.
Un poil déçu, donc, mais je leur donne quand même des points pour la patate et l’attitude en me disant qu’avec un peu de boulot sur les compos le groupe pourrait aisément se hisser au niveau des Love Me Nots, le groupe originel de la chanteuse-claviériste Nicole Laurenne.
Left Lane Cruiser en ligne de mire, maintenant, en plein milieu d’après-midi, les matchs de catch vont bon train entre les trois tentes, et le festival bat son plein. Bon, je ne répéterai pas tout le bien que je pense du duo de Fort Wayne, Indiana – ah ben si, tiens, c’est fait – et je me contenterai de préciser que même sous chapiteau, à l’heure de la sieste, ces deux types déchirent!!! C’est tight, c’est puissant, et la voix de Joe Evans est tellement râpeuse qu’elle pourrait dézinguer un gruyère entier à plus de trois mètres… Good Golly...
Douze heures intenses et une journée bien remplie.. ça y est, la neuvième édition du Roots & Roses a vécu, et nombreux sont ceux et celles qui ont déjà noté sur leurs tablettes la date de la prochaine édition (le mercredi 1er mai 2019), qui marquera également le premier gros anniversaire (10 ans!) de ce désormais incontournable festival rock'n'roll belge.
De beaux moments et des montées d'adrénaline sévères mardi dernier, donc, avec en particulier les chouettes prestations de Left Lane Cruiser, J.D. Wilkes & The Legendary Shack Shakers, Tjens Matic, la dinguerie totale de King Khan & The Shrines et des Black Lips, et en conclusion l'ultime gig du jour, à la fois très émouvant et gorgé d'électricité, des Blasters.
Le temps de finir de me remettre les idées en place entre deux séances au festival Seriesmania à Lille et je peaufine un compte-rendu plus détaillé, mais en attendant, quelques clichés un peu pourris des groupes en action (Chuis vraiment pas doué pour les photos de concert..). Par contre il y avait un paquet de bons photographes sur le site et on trouve déjà de quoi se régaler via le facebook du festival, ou directement sur les sites des photographes eux-mêmes (notamment ceux de Rootsville et de Moomer, mais il y en a d'autres qui arrivent!)
Dans 24 heures ce sera le lancement officiel à Lessines du Roots & Roses Festival, neuvième du nom! Le line-up détaillé de ce mardi premier mai:
Les belges à l'honneur pour ce countdown, en commencant par l'insubmersible Arno Hintjens avec le projet Tjens matic, à savoir la revisite la plus rock'n'roll/ blues/punk du parcours du chanteur ostendais avec ce combo culte qu'est encore aujourd'hui TC Matic. Puis les vétérans punksurfeurs de Fifty Foot Combo, sortis de leur retraite pour leur seul gig de 2018 par le staff de Roots & Roses, et enfin le rockab' rafraîchissant de Crystal & Runnin' Wild, combo père-fille qui prouve une fois de plus que la Belgique est l'autre pays du roots rock'n'roll transgénérationnel - la Wallifornie, quoi!
Roots & Roses #9 approche, encore quatre jours et il sera temps de grimper sur votre monture favorite et de la pointer en direction de Lessines! Trois groupes dans le countdown d'aujourd'hui. Tout d'abord, Guadalupe Plata, trio ibère en provenance d'Andalousie mais semble-t-il délibérément coincé dans une dimension parallèle ou se téléscopent références locales et blues-rock sulfureux, revisités film soundtracks à la David Lynch en espanol. C'est parfois très addictif sur disque (4 albums à ce jour), parfois déroutant aussi, et j'attends de voir sur scène pour me faire une opinion définitive.
Guadalupe Plata - Qué He Sacado Con Quererte (aka Violeta Parra)
Ensuite, un shot promis d'Americana en V.O. cette fois-ci, avec le retour de J.D. Wilkes et de ses Legendary Shack Shakers en backing-band.. pas juste "The Legendary Shack Shakers", donc, et la nuance est de taille: pas de cowpunkabilly débridé cette année, mais plutôt un retour souhaité aux sources et donc un gig nettement plus roots à priori - prometteur.
J.D. Wilkes - Willow Garden (Suitcase Sessions)
Et bien sûr le plaisir de recroiser Left Lane Cruiser et leur Hillgrass Bluebilly punk'n'roll, parfaitement dans son environment au Roots & Roses. Ils nous avaient laissé sur le cul il y a quelques mois à l'Aéronef.. Une p'tite piqûre de rappel? Sure, mate, click on da pix below!
Wow, King Khan et les Black Lips à l'affiche du Roots & Roses, ça sent le souffre et ça promet quelques réjouissants excès! Faut dire que niveau déconnade débridée le King et les 'Lips, qui ont par ailleurs déjà collaborés au sein des Almighty Defenders, ont déjà un passif chargé, et même si leurs jeunes années sont loin derrière eux, les louistics hippiepunk from Atlanta, Georgia, et le charismatique Khan de Montreal ont encore en réserve de quoi ébouriffer le public du R&R en contresens du poil..
On pourrait presque croire que l'expression "Americana" a été créée pour définir la musique de The Blasters.. En pleine explosion punk, le combo angelano, contemporain des Cramps, du Gun Club, de X et de Black Flag, avait en 1978 préféré la trompeuse simplicité d' "American Music" et avec le recul, on a pu, via les parcours respectifs des frangins Phil et Dave Alvin, se rendrent compte à quel point leur amour immodéré du rock'n'roll originel, du blues, de la country et des autres roots de la musique populaire états-unienne collait à l'idée d'une certaine amérique, celle dont on continue d'aimer l'idée fantasmée malgré ses dérives passées et présentes.
The Blasters seront l'une des têtes d'affiche de la neuvième édition du Roots & Roses la semaine prochaine - yes, the clock is tickin'! - et en attendant, trois vidéos youtubées histoire de patienter, dont leur hit Marie, Marie en live en '85 (que j'avais découvert via une reprise par les anglais de Matchbox en '80 (sur l'album Midnite Dynamos), avant de tomber sur l'original par la même occasion dur le reste de leur discographie). Get Ready et rendez vous le premier mai prochain à Lessines à partir de 11h du matin!
The Blasters - Marie Marie (Live at Farm Aid 1985)
The Blasters, Dark Night
Dave and Phil Alvin "All By Myself" and "Key To The Highway"
Samedi 13 avril 2024
Poncharello
Bistrot St So, Lille
Samedi 20 avril 2024
The Dirteez + DJ Gingerella
La Bulle Café, Lille
Dimanche 21 avril 2024
Speedways
Textival Festival, Courtrai
Mardi 23 avril 2024
Speedways
La Bulle Café, Lille
Mardi 30 avril 2024
Night Beats, Howlin' Jaws,
Tuesday Violence
Le Botanique, Bruxelles
Mercredi 01 mai 2024
Seatsniffers, DeWolff, Cold Stares,
Michelle David & The True Tones,
Golden Glows, Soror, Eosine,
Eriksson-Delcroix & The Lefbank
Ramblers + more TBA
Roots & Roses Festival, Lessines
Vendredi 03 mai 2024
Howlin' Jaws
Les 4 Ecluses, Dunkerque
Vendredi 17 mai 2024
Heath + Gasoline
La Griffe, Lille
Samedi 25 mai 2024
The Courettes + Power Shake
Le Botanique, Bruxelles
Lundi 27 mai 2024
Cosmic Psychos
Black Lab, Lille
Mercredi 29 mai 2024
Killer Kin
The Pit’s, Courtrai
Vendredi 31 mai 2024
Jake La Botz
4AD, Diksmuide
Samedi 15 juin 2024
Slim Cessna’s Auto Club
4AD, Diksmuide
Vendredi 29 juin 2024
Nashville Pussy,
De Casino (in the Park), Sint-Niklas
Vendredi-Dimanche 5 au 7 juillet 2024
The Chats, Si Cranstoun,
Jenny Don't and the Spurs,
Bad Religion, New Bomb Turks,
Left Lane Cruiser, The Sadies,
The Gories, Civic, Lambrini Girls,
Detroit Cobras + More TBC
Sjock Festival, Gierle
TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS
Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..
Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!