Madison, état du Wisconsin, 1966. Un excellent garage-frat-rocker en face A de ce single, et je n'en sais pas beaucoup plus sur Bill Allan & The Fugitives, la bande de teens responsable de ce délicieusement cru et primitif Come On & Clap, mais on s'en fout, parce qu'on est samedi matin, que c'est le début de weekend, et qu'on a de quoi se réjouir à l'idée qu'on peut encore découvrir et redécouvrir de telles garage punk unknown pépites en 2023. Soy Happy, moi.

Bill Allan & The Fugitives - Come On & Clap

Splish Splash, c'est samedi, on se fait une lessive et on jump, jive and swing autour de (ou sur..) la washing-machine! Merci aux Echo Valley Boys pour ce chouette Wash Machine Boogie daté de 1957 (en B-side de leur premier single, Ramblin' Man, sur Island Rds, Cleveland, Ohio), tout sauf en mode éco.

The Echo Valley Boys - Wash Machine Boogie

Superkewl Instro-Exotica au programme ce samedi matin, en attendant le Bloody Mary pour l'apéro de midi - On est en juin 1963 in downtown Chicago, et Hank Rice & The Starfires enregistrent au Sonic Recording Studios leur seul et unique single, ce brillant Hand Full Of Blood au titre creepy à souhait, couplé à un tout aussi supermidable surf-punker en face-B, intitulé Re-Entry. Enjoy.

Hank Rice & The Starfires - Hand Full Of Blood

Hank Rice & The Starfires - Re-Entry

Deux cult-classic garage punkers made in Canada ce matin, et pas n'importe lesquels, puisque signés par un combo séminal dans le genre, The Ugly Ducklings! Un quintet monté en 1965 à Toronto, avec un parcours habituel, à l'époque, pour n'importe quelle bande de jeunes punks à guitares tombés raides dingues des Yardbirds et des Stones: une grosse poignée de singles et un album, Somewhere Outside (1966), avant le split qui arrive vite (1967), chaque membre du groupe partant explorer sa propre voie, musicale ou pas. Ce qui a fait la différence, sur le long terme, c'est encore une fois la qualité des compos - British Invasion revisité garage/proto punk, mais avec suffisamment de pas de côté pour maintenir l'intérêt. Ce qui n'avait pas échappé encore une fois aux Nomads en 1996, qui reprenaient avec la vigueur ad hoc ces deux pistes sur leur mini-lp tribute au hi-energy rock'n'roll canuck, The Cold Hard Facts Of Life. Et pour un dimanche matin, ça nous donne quatre occasions d'accélérer le rythme dans la cuisine, entre vidage express du lave-vaisselle et préparation du brunch dominical. Enjoy.

The Ugly Ducklings - Nothing

The Ugly Ducklings - She Ain't No Use To Me

The Nomads - Nothin'

The Nomads - She Ain't No Use To Me

'28 Model A ou Little Deuce Coupe? flame job ou peinture unie? toit d'origine ou chopped top? Steelies noires ou rouges avec cerclages chromés? Peu importe, ces deux beaux just for fun coupés Ford hot-rods fleuraient bon le début des sixties et cochaient toutes les bonnes cases!

Une vidéo fauchée mais pleine de clins d'oeil kewl, de Russ Meyer à Vanishing Point. Deux bikers harcelant un café-racer sur un bout de désert californien version acid trip, et le rock'n'roll psychotronique des Texans de The Black Angels. Y'a pire pour démarrer la semaine, non? Kickstart and Enjoy.

Bombacitas, hopped-up '58 à flammes ou posée par terre, et un pick-up à la benne bien fournie.. y'avait de quoi satisfaire les fans de Kustom Bowties ce dimanche!

Pas de This Week's Music Video lundi dernier because avalanche de clips après notre weekend au Sjock 40, mais on reprend le fil aujourd'hui avec un shoot de déglingue élémentaire et de drone-dancemusic made in Oztralia, avec les Scientists, seminal combo from Perth déménagé à Londres au début des 80's. Vidéo d'époque sur Solid Gold Hell, tous les vinyles de la période (dont l'apocalyptique EP Demolition Derby et le mini-lp Atom Bomb Baby) sont hautement recommandés!

Way down South, il y a ce jeune quatuor de Southern hard-driving rock'n'roll qui balance depuis cinq ans ses brûlots vengeurs et ses boogies hi-energy depuis son Sweet Home Alabama (Birmingham, en l'occurence), et, au passage, règle ses comptes aux vieux idéaux rances du Sud ségrégationiste et ultra-religieux. Tiré de leur second album enregistré à Nashville et paru en 2014 sur Sub Pop, un titre en lointain écho au Working For MCA de Lynyrd Skynyrd. Enjoy.

From Phoenix, Arizona, The Love Me Nots balancent un fuzz & farfisa garage rock'n'roll pur jus qui doit autant aux originators des sixties qu'aux meilleurs gangs revivalistes des 80's. Déjà cinq albums sous la ceinture et une très bonne rép en live, à voir sur scène dans l'hexagone, ou ils ont déjà un bon petit cult-following, grâce notamment au travail de leur label français, Bad Reputation

Starting TONIGHT!

RVW'15

From leur second album intitulé Call Me Sylvia, une petite pépite de boogie-driven rock'n'roll par ce quintet de Philadelphie. le premier lp, Get Out The  Lotion fait mieux que tenir la route, et le dernier en date, Hi Honey, assure tout autant. A quand un premier Euro-tour, les gars?

Sans raisons particulières, juste le plaisir de plonger au milieu des requins avec The Drones, intense rock'n'rollers from down under (Perth puis Melbourne), avec l'une de leurs meilleures compos (issue de leur second album, Wait Long by the River and the Bodies of Your Enemies Will Float By) - et l'un des meilleurs titres de 2005. Enjoy the swimming (and the bleeding).

Quatre punkettes relookées pinup 3.0 et un titre bien addictif façon Joan Jett / Runaways meet Rancid pour commencer cette semaine de boulot raccourcie, avec le temps qu'il fait on va à la plage, se la jouer Beach Party With Guitars? Yeahup, motherfuckers! Civet a sorti une poignée d'albums et de EPs entre 2000 et 2011 et ce Son of a bitch, paroles stupides, refrain accrocheur et pop sucrée sous la badassitude, est parfait pour une soirée décervelée on the beach. Enjoy.

Hey, c'est l'heure du brunch du début de weekend, alors on sort la poêle à frire pour le bacon et l'omelette et on pose le saphir sur le Frying Pan de Captain Beefheart & His Magic Band ("Out of the frying pan and into the fire, anything you say they's gonna call your a liar!"). Le single, Moonchild, date de 1966, c'est le premier du groupe, quelques mois avant le hit Diddy Wah Diddy et le premier lp Safe as Milk, et même si on est loin des futurs délires de Don Van Vliet avec ou sans Zappa, c'est déjà du solide rock'n'roll rhythm'n'booze de haute tenue! Enjoy the p'tit déj.

Et donc je réécoute The Many Moods of Ben Vaughn (le podcast d'il y a deux semaines - excellent, comme d'hab'), et je re-craque comme à chaque fois sur le Jolene de Dolly Parton, un de mes all-time favourites de la miss, publié en 1973 en single et sur l'album du même nom, et qui a connu une nouvelle jeunesse début 2000 grâce aux reprises live et studio des White Stripes. Un titre qui à chaque fois me fait irrésistiblement penser au Ne me quitte pas de Jacques Brel, tant la peur panique d'être définitivement abandonné(e) par l'être aimé transparaît dans les paroles des deux chansons, même si l'approche et le traitement sont bien sûr radicalement différents. Dolly supplie sa flamboyante rivale de ne pas lui piquer son homme, Brel supplie sa femme de ne pas le laisser, et les deux personnages oublient leur amour propre et abandonnent toute dignité et toute retenue pour supplier et supplier encore.. Sublime.

En bonus la cover des 'Stripes en version live hardcore et une autre perle signée Dolly Parton, Joshua, live en 71 au Grand Ole Opry, pour le plaisir des oreilles et des yeux..ah! les costards de Porter Wagoner et de son band, et la choucroute blonde ultra-laquée de Dolly! Lovely.

Dolly Parton - Jolene

Un kool single - et une vigoureuse face-B - enregistré et sorti en 1961 par ce groupe de Philadelphie, aussi appelé The Show Stoppers, et qui comptait dans ses rangs Alex et Laddie Burke, les deux jeunes frangins du Bishop of Soul Solomon Burke. Enjoy.

Sorti officiellement il y a trois jours, le huitième et dernier album en date de Pokey LaFarge, Rock Bottom Rhapsody, nous aidera à nous consoler de l'annulation le premier mai prochain du Roots & Roses 2020, où le groupe du Saint-Louisianais était à nouveau programmé cette année. Partie remise, n'en doutons pas! En entendant, Fuck me up and enjoy it..

The Pretenders, bon pied bon oeil, et la voix intacte de Chrissie Hynde, quelques quarante-deux ans après la formation du groupe. Un nouvel album à paraître cet été (Hate For Sale, le 17 juillet prochain, leur onzième album studio) et en guise d'avant-goût bien kewl, ce beau bo-diddleyesque Didn't Want To Be This Lonely. Enjoy.

The Pretenders - Didn't Want To Be This Lonely

Un nouvel album de Low Cut Connie, quatre ans après avoir découvert cet excelllent combo from Philly avec Boozophilia, via leur second album, Call me Sylvia, ça titille notre curiosité! Parution prévue en octobre prochain pour ce sixième opus intitulé Private Lives, alors que les deux lps précédents Dirty Pictures Part.1 (2017) et Dirty Pictures Part.2 (un an plus tard) reviennent encore facilement sur les platines.. Hmmm, y'a plus, encore une fois, qu'à les découvrir sur scène par chez nous! Fingers crossed..

Low Cut Connie, Private Lives

Me too! Richard Caire, from Minneapolis, Minnesota, en 1961, la face-A de Trashman Blues, le single qui inspirera les Trashmen, autres minneapolitains célébrés par les rock'n'roll addicts de tous temps. Kai Ray écrira d'ailleurs par la suite des titres pour les Eboueurs, comme True True Lovin' ou New Generation. Enjoy.

You can't beat The Beat! Don't Wait Up, un classique de la Power Pop de la fin des 70's/début des 80's, sur le premier lp du Paul Collins Beat, qui ne contient que des titres de ce calibre-là!!! Un de mes dix albums favoris, toutes catégories confondues, depuis plus de quarante ans..

The Paul Collins Beat - Don't Wait Up

Vigoureux rock'n'roll infusé dans l'Americana la plus roots, celle de Neal Casal, qui il y a presque vingt ans s'était monté un combo sur mesure en format power trio et avait ensuite accouché de trois albums bien sentis.. un paquet de titres de haute volée, sur ces lps, dont ce fabuleux Getaway From You tiré du premier (2003) long-jeu éponyme de Hazy Malaze - un titre qui n'a pas pris une ride, et qui nous fait regretter encore plus amèrement la disparition tragique et prématurée du songwriter gutariste et chanteur New Jerseyan, il y a un peu plus d'un an et demi.

Nous en sommes au vingt mille huit centième jour d'investigation, et à ce jour l'identité et les motivations exactes de la blond go go danceuse à droite de l'écran concernant le flashage en live de booty tout nu à la deuxième minute (et 29 secondes) de ce passage du T.V. show Shivaree (Los Angeles, 1964) n'ont toujours pas été élucidées, malgré l'enquête très poussée menée par nombre de détectives érotomanes émoustillés depuis le tout premier post de cette vidéo.. Par contre le talent incontestable et le charactère unique du rock'n'roll du Four, sans oublier le génie de la composition de Bobby Fuller - derrière I'arbre I Fought The Law (Une reprise? Non, une incarnation) qui cache la forêt des dizaines de fabuleuses chansons écrites par le Rock'n'Roll King of The Southwest - éclatent d'une manière évidente, décennie après décennie!! I love, have always loved, and will always love The Bobby Fuller Four!!!

The Bobby Fuller Four - Let Her Dance + Sad & Lonely Night