Alan Vega R.I.P.
Une émouvante éloge par Ben Vaughn sur le site de The Daily Beast.
Juke Box Babe à Paris en 1981, en première partie des Stray Cats.
Une émouvante éloge par Ben Vaughn sur le site de The Daily Beast.
Juke Box Babe à Paris en 1981, en première partie des Stray Cats.
Retour sur le meeting des V8 Brothers de début juillet avec un El Camino et une Chevelle de ma période préférée (1968-69), au look d'origine (à part les jantes sur la Chevelle), un chouette et rare El Camino de '65 à V8 283 c.i., stock aussi jusqu'au bout de ses dogdish hubcaps sur jantes tôles, et enfin une méchante street machine sous la forme d'une autre Chevelle, également une seconde génération mais après le premier facelift (1970), au look assez stock de muscle car et badgée Super Sport mais avec un monstrueux LS2 de Corvette récente sous le capot. Wicked..
La Ford Motor Company était bien représentée sur le meeting, avec la floppée habituelles de Mustangs dont quelques très belles '65/'66, mais on croisait aussi d'autres très cool modèles arborant le patronyme d'Henry ou estampillés Lincoln et Mercury. La Galaxie 500 cabrio de '65 avait l'air d'origine mais comportait quelques subtiles petites modifs cosmétiques bien sympas. A quelques mètres de là, deux Torinos (une '70 - la verte - et une '73) prenaient le soleil, tout comme cette magnifique Mercury Cougar rouge pétant posée pas loin de l'entrée. Quatre caisses pas si courantes que ça, et dans des états qui laissent rêveur. Et ça fait du bien de tomber sur une Gran Torino rouge sans les sempiternelles et gonflantes bandes latérales à la Starsky & Hutch..
Ce convertible Lincoln Continental était particulièrement imposant, même en baby blue - et le club Mustang local avait eu la bonne idée d'exposer au milieu de ses pony cars ce beau petit Ford Transit européen en resto strictement d'origine.. Un chouette petit van qui redevient intéressant en vieillissant, je trouve..
Un p'tit tour en Belgique un dimanche après-midi, c'est toujours une bonne idée! Car outre la possibilité de s'envoyer une bière particulièrement goûteuse en dégustant des frites dans un cornet hi-tech avec une fricadelle psychédélique garantie 100% sans viande naturelle, on est sûr de tomber, à l'instar de ce cinquième Summer Meeting du V8 Brothers Car Club, sur un meeting de caisses américaines bien cool!
Ben ouais, la Belgique, c'est aussi l"autre pays du V8: de Mars à Octobre et de Liège à Ostende, on trouve facilement chaque weekend au moins une concentre digne d'intérêt avec un paquet d'américaines des bonnes décennies (des 50's aux 70's) dans un état généralement remarquable et avec un pedigree souvent excitant. Muscle-cars, fifties classiques, pickups vintage poséparterre ou pas, plus une bonne poignée de VWs Air-Cooled et d'engins inclassables mais bien fun, et une organisation au cordeau, avec concerts et tout le bastringue. Proportionnellement peu de caisses modifiées en profondeur et de hot-rods, peut-être, mais les exemplaires présents sont toujours de haut niveau et valent qu'on s'y attarde.
Petit aperçu de suite, avant une sélection par genre et modèle dans les jours qui viennent! Enjoy.
Yeahup! Yeahup!!! YEAHUP!!!!!! YEAAAAHUP!!!!!!!!!!!!!
RADIO BIRDMAN - New Race
Radio Birdman - Aloha Steve & Danno
Un classique du genre. The Warriors (Les guerriers de la nuit, en v.f.), film de Walter Hill sorti en 1979, est l'archétype du "film de gangs" des 70's et a été depuis sa sortie une source d'inspiration constante pour une floppée de punkrock bands qui ne se sont pas gênés pour repiquer gimmicks esthétiques et noms de groupes (The Baseball Furies!), entre autres. Un bon film d'action avec un contenu sociologique pas inintéressant, la cavale des Warriors - accusés à tord du meurtre d'un des leaders du très puissant gang des Gramercy Riffs - du Bronx à Coney Island, traqués par tous les autres gangs de la ville, dépeint le New York mal famé et dangereux de l'ère pré-Giuliani et évoque furieusement les photos des Savage Skulls prises par Jean-Pierre Laffont dans le Bronx au début des 70's.
OK, donc, dans un mois: Detroit Boom Boom !!! - ou l'on aura l'occasion d'aller tricotter des gambettes et attraper une bonne et saine suée à la Gare Saint Sauveur, Lille, France, pour la clôture de Lille 3000 Renaissance. Detroit Rock City y est mise à l'honneur depuis le début de L.3k.R, et l'ex-capitale économique du Michigan, home of the Big Three (who Killed my Baby), Motor City pour les locaux et les rockers enragés, Motown pour les Soul Brothers & Sisters, sera célébrée une ultime fois grâce à Healer Selecta & Look Both Ways - les mêmes qui nous concoctent régulièrement le Roubaix Vintage Weekender et autres événementiels dignes d'intérêts. Films, performances, musique à tous les étages et le tout, complètement gratuit, avec en guise de high-octane gasoline dans le V8, la venue très symbolique de John Sinclair himself, l'une des dernières légendes encore vivantes des glorieuses et mythiques late-60's/early-70's, quand Detroit brûlait des riffs incendiaires des Stooges, du MC5 ou du Sonic's RendezVous Band. Manager du MC5, fondateur du White Panther Party, Théoricien Yippie de la Rock'n'Roll Revolution in the Streets, dangereux anarcho-socialist pour le FBI, Sinclair a survécu à tout et s'est réincarné en beat-poet postpunk en mission permanente, toujours à la pointe de la lutte jazz-poétique contre l'establishment et les aspects les plus nauséabonds de l'Amerikan Way of Life.
The MC5. Left to Right: John Sinclair, Fred "Sonic" Smith, Michael Davis
Quant au MC5, que dire, si ce n'est : in-con-tour-nable! incontournable pour saisir la violence et l'amertume de cette tragique fin de décade, indispensable pour toucher du doigt l'incroyable énergie qui secouait la ville, la région et bien des coins malfamés des Etats-(dés)Unis, imparable pour peu qu'on soit accro au Rock'n'Roll primal, avec tout ce qu'il charrie de passion, de tension, de frime, de fureur, de mal-être, de sexe et de blues!!!
Et histoire d'enfoncer le clou, non pas une mais deux vidéos du Motor City Five aujourd'hui, en attendant de poursuivre pendant les quatre lundis qui viennent la redécouverte de l'incroyable patrimoine musical de Detroit! Enjoy.
The MC5 : Rob Tyner, Dennis Thompson, Wayne Kramer, Fred "Sonic" Smith, Michael Davis
MC5 - Looking At You (Live 1970)
MC5 - Motorcity is burning
Ce gang originaire de Portland, Oregon, a durablement marqué les esprits au début des 80's en permettant, en outre, à nombre de jeunes inadaptés chroniques et boutonneux comme moi de supporter les abominables années 80 et leur affreux bombardement médiatique à base de New Wave, de fringues fluos et de coiffures de garçons-coiffeurs. Après un mini-lp et un EP 4-titres nos quatre revivalistes punks à poils longs enregistraient leur premier album, Inside Out, en 85, un petit bijou de garage punk sanguinaire et violamment jouissif paru sur Voxx/Bomp et Closer en France, avec des compos qui tenaient la route au delà des saines influences mid-sixties - des Sonics pour la férocité et le mordant au Chocolate Watchband pour le psyché partant en vrille - incontournables.
Deux ans plus tard, et en total accord avec le décallage spatio-temporel (1967+20) suggéré ci-dessus, ils durcissaient encore le ton, reprenaient le Teenage Head des Flamin'Groovies sur leur second album (Overdose, Love's Simple Dream Rds) et le TV Eye des Stooges en live, continuant la glissade vers un son et un style plus heavy/proto-punk à la MC5/Sonic's RendezVous Band, comme le laisse deviner l'excellent Lights, Camera, Action ci--dessous. Shake, Shimmy, Stomp & Enjoy.
Miracle Workers - Lights, camera, action
Un indice dans ce T.W.M.V. du prochain countdown to.. qui débute dans une semaine sur ce blog, en rapport avec l'actu concert Lilloise. Facile..
J"ai longtemps cru que le hit de Joan Jett & The Blackhearts était un original signé par la black-leather punkrock queen elle-même avant de découvrir par hasard que le titre datait de 1975 et qu'il s'agissait en fait de la signature song d'Alan Merrill & The Arrows, un power-trio anglais glam pop qui a eu son court quart d'heure de gloire dans les seventies (1974-77), avec un succés certain, puisque le groupe et son leader new-yorkais avaient même leur propre TV show! Enjoy.
The Arrows - I Love Rock N Roll
Suzi Quatro en solo, deux ans après avoir quitté Detroit et les Pleasure Seekers, en playback à la télé anglaise. Du bon Glam pour démarrer la semaine tant bien que mal. Hang tough.
Suzi Quatro - Can The Can
J'adore La Condition Publique, le lieu en tant que tel, il se dégage une atmosphère très particulière de ce monumental bâtiment au cœur de Roubaix avec sa fameuse rue centrale couverte de 140 mètres.. Quel meilleur endroit pour accueillir le Roubaix Vintage Weekender? Aucun! Et les nombreux visiteurs et curieux qui ont investi celui-ci ne s'y sont d'ailleurs pas trompés. Il y avait foule ce weekend, et des tas de cool choses à voir: stands de fringues, de vinyles, de mobilier et de babioles en tous genres, petromobilia et foodtrucks vintage, un chouette Art Show et bien sûr les concerts, dont on reparlera dans quelques jours!
Absolument fabuleuse, la rétrospective consacrée à Jean-Pierre Laffont à la MEP! "Tumultueuse Amérique" retrace trois décennies de photojournalisme engagé et propose une fantastique et très émouvante sélection de clichés richement commentés par J.P. Laffont, avec force annecdotes savoureuses et petites histoires personnelles parfaitement raccord avec la Grande Histoire telle qu'on la connait, quelque soit l'angle politique, social, culturel ou économique. Un MUST-SEE absolu, pour peu qu'on soit fasciné par les States, accro à la photo instinctive, ou history buff de base.
Maison Européenne de la Photographie (MEP), Paris, jusqu’au 31 octobre 2015.
... en live à la télé française en '72! Chris Wilson vient de remplacer Roy Loney, Cyril Jordan reste fidèle à sa Dan Armstrong Plexiglass, et Danny Mihm arbore un magnifique leather jacket clouté. Classique, Raunchy, Intemporel, Killer Rock'n'Roll...
Flamin' Groovies - Slow Death