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Real Kewl Trash (Redux)
garage
8 mars 2016

This Week's Music Video - The Devil Dogs, Back In The City / Time Enough For Love

Nés à New York, les Devils Dogs représentent encore aujourd'hui pour les chanceux qui ont pu les voir sur scène au début des 90's LE punkrock'n'roll band ultime. Andy Gortler, Steve Baise et Mighty Joe Vincent ont incarné le garage punk post-60's avec une intensité et une férocité hallucinante pendant seulement cinq petites années, poussant la fameuse formule magique Beach Boys + Ramones = Rock'n'Roll à son paroxysme. J'ai encore des souvenirs frappants de leur passage au Rockline, le mythique biker-bar et bouge rock'n'roll du sud de Lille dans les early-90's, et cette vidéo live (shootée le 24 Octobre 93 en Belgique - j'ai cru reconnaître l'ancien Democrazy à Gand, mais j'ai un doute) retranscrit parfaitement la folie furieuse de speedfreaks du power trio sur scène. Le youtubeur qui a publié il y a quelques années ce Back in the City  - couplé au Time enough for Love (le cultissime single des Fun Things, le combo punk pré-Hoodoo Gurus de Brad Shepherd) -  a d'ailleurs eu la bonne idée de poster les autres morceaux de ce concert, convertis à partir de la VHS d'origine. Enjoy the Fury.

The Devil Dogs - Back In The City / Time Enough For Love

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5 mars 2016

Daddy Long Legs + The Idiots, 4AD, Diksmuide, hier soir

La tournée européenne de Daddy Long Legs les a amené par deux fois dans la région, la semaine dernière à Saint André-lez-Lille pour une soirée Les Nuits de l'Alligator hébergée par l'Aéronef, et hier soir à Diksmuide au 4AD, de l'autre côté de la frontière. Deux perfs en premières parties, tout d'abord du Londonien Jim Jones et de son nouveau combo The Righteous Mind à Lille, puis ce vendredi de The Id!ots, quartet basé à Gand et dernier projet en date de deux vétérans (ex-Ugly Papas) des scènes locales.

 

SANY0002 - Copie

 

 

Le concert de Lille était franchement pas mal: beaucoup de monde, de curieux surtout, venus profiter de l'occasion (concert gratuit) pour découvrir des groupes inconnus du grand public et accessoirement plonger pendant une soirée dans cet étrange (aux yeux des plus jeunes) et à moitié oublié courant musical de quarant-(cinquant)-enaires called Rock'n'Roll. Une bonne ambiance, donc, mais sans les grains de folie individuels et le lâcher-prise collectif qui font les grandes bacchanales rock'n'roll.

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Je ne suis pas vraiment fan de la Jim Jones Revue, mais j'étais tout de même curieux de découvrir le nouveau projet de l'ex-Thee Hypnotics, bien titillé par un excellent single paru il y a peu. Sur scène le gospel voodoo rock'n'roll incantatoire des British sonne plutôt bien, avec des compos qui, dans l'ensemble, tiennent la route. Le problème, c'est plutôt le chant, Jones étant quand même assez limité à ce niveau-là. Ça passait (plus ou moins) à l'époque de la Revue et de son garage-punk à la Bunker Hill/Little Richard sous amphét', ça le fait moins sur des plages plus lentes et atmosphériques. Résultat, des baisses de régimes gênantes par moment et un feeling pas toujours au top, mais aussi des good vibes sur certains titres comme sur l'ultime morceau du (court) rappel.

 

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 DaddyLLcapt1

«Good Vibes», par contre, ça colle parfaitement au généreux punk-blues jouissif et débridé des trois New Yorkais (from Brooklyn, Baby!) de Daddy Long legs! C'est peu de dire qu'on était impatient de recroiser la route de ces trois-là depuis le gig qui nous avait tant plu à Roots & Roses l'année dernière, et leur set d'une cinquantaine de minutes à St. André a au moins comblé cette fringale-là, à défaut de nous coller au plafond. Pas la faute du groupe, le trio trouvant vite sont rythme de croisière après quelques ajustements, juste l'inévitable décalage entre un gang qui fonctionne tout à l'énergie et un public certes attentif et bienveillant mais peu démonstratif. Bonne ambiance et bon feeling, donc, mais rien de commun avec le gig de ce vendredi en Belgique..

 Daddy Long Legs - Skinny Woman

Arrivée pile-poil à 21h à Diksmuide, le temps de se faufiler jusqu'au bar dans un 4AD plein à craquer de grands chauves à barbes de vikings portant T-shirts à l'effigie de The Idiots – manifestement le gros du public est venu pour la tête d'affiche – et Daddy Long Legs et ses deux compères lancent la machine à danser le blues avec un premier titre et un son euh.. bizarre. Problème de jack défectueux, pas grave, Murat Akturk tripatouille une minute le jack en question pendant que le Daddy bonimente et annonce la couleur dominante de la soirée : da Blues, my man! Ouais mais faut s'entendre sur les termes mon pote, pas le blues pachydermique et soporifique de bedonnants profs de guitare à queue de cheval, non, buddy, le Blues, quoi! Hargneux comme le dentier de ma grand-mère attaquant un croûton vieux de 15 jours, le genre de blues teigneux qui garde un œil lubrique sur le cul de la femme blanche et l'autre sur le goutte-à-goutte de l'alcool de contrebande qui drippe à la lueur de la lune.. Sonny Boy Williamson est convoqué avec son Skinny Woman, Death Train Blues fait monter la pression dans la chaudière, Akturk et Josh Styles, le métronome humain au fracassant maracas, quittent un instant la scène pour laisser Daddy Long Legs, ce «Big Bad Ginger Motherfucker from St. Louis, Missouri», régler seul son compte au Bourgeois Blues de Leadbelly.. Fuck Yeah! semble être la réponse collective du public, qui démarre au quart de tour, ça gigote sévère au premiers rangs, ça stompe et ça hulule son approbation dans toute la salle, et le concert reste sur orbite jusqu'au rappel unique arraché sans trop de difficulté par un public aux anges. Ce soir, ils l'on gardé pour la fin, ce Motorcycle Madness orgiaque et pétaradant, refrain repris à tue-tête et poignée dans le coin! Hoo Yeah, Ton-up! Ton-up! - that's what I like..

 

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Larges sourires comblés et ruée généralisée vers le coin du merchandising, ça a manifestement séduit le public, mais ce dernier attend surtout The Idiots, les locaux de l'étape à la apparemment déjà solide réputation. Nous, on connaît pas, tant mieux, c'est l'occasion de découvrir le quartet gantois mené par Dick Descamps. Un premier titre un peu shoegaze, mais dès le second morceau le combo commence à pulser velu, et au final nous sert sur un plateau un dirty pospunk hardcore rock'n'roll méchamment puissant (mais pas bourrin) et capable de finesse et d'humour. Mention spéciale au guitariste Wouter Spaens, juvénile zébulon à l'impressionnante capacité de rebond et au jeu de guitare sec et précis.

 The Idiots live at 4AD, Diksmuide

Super soirée, en résumé, de celles qui restent gravées dans les mémoires pour toutes les bonnes raisons, sans hype et sans frime, à la belge, quoi! Daddy Long legs est déjà retourné aux U.S.A. quand vous lirez ces lignes, et The Idiots jouent encore un peu partout en Flandres jusqu'en avril. Dans tous les cas, catch these bands live as soon as you can if you need a healthy fuckin' great shot of rock'n'roll! Well done, guys!!!

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29 février 2016

This Week's Music Video - The Third Bardo, Five Years Ahead of My Time

The Third Bardo est né à New York et a pondu en tout et pour tout un seul et unique E.P. 5-titres, mais la piste-phare de ce disque, Five Years Ahead of My Time, est devenu depuis 1965 un cult-classic garage psychédélique incontournable et révéré, grâce entre autres aux Cramps et aux Nomads, pour ne citer que deux des grands groupes des 80's qui ont contribué à faire entrer dans une autre dimension nombres de jeunes garagefreaks avides de découvertes et de sensations inédites. Une réédition en vinyle 25cms a paru il y a quelques années sur Sundazed Rds, et on trouve bien sûr ce classique sur l'indispensable box set Nuggets de Rhino Rds.

A défaut d'une vidéo d'époque, on vous propose ce matin un youtube live lors d'une reformation récente, plus la version originale superposée à un extrait du film Riot On Sunset Strip (1967). Enjoy.

 The Third Bardo - Five Years Ahead of My Time

The Third bardo - Five Years Ahead of My Time

25 février 2016

Daddy Long Legs + Jim Jones & The Righteous Mind - Lille, hier soir

Quelques pix lo-fi de Daddy Long Legs en attendant le compte-rendu du concert de ce mercredi en première partie de Jim Jones & The Righteous Mind à Saint-André-Lez-Lille, et surtout en attendant le retour des trois blues preachers from Brooklyn, New York, et leur rock'n'roll primitif et tribal la semaine prochaine au 4AD à Diksmuide!

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Et une vidéo du rappel de Jim Jones & The Righteous Mind! Enjoy.

 

2 février 2016

This Week's Music Video - The Stems, Tears Me In Two

La classe à l'Australienne.. Les Stems venaient de Perth et pratiquaient un garage punk revivaliste revigorant teinté de psychédélisme fruité et de power pop gorgée de hooks. Ajoutez un don certain pour pondre des pépites qui auraient dû être des hits internationaux dans un monde meilleur, et le fabuleux son de ces 45-tours Citadel Records, et vous obtenez 20 ans plus tard la crème de la crème du rock'n'roll des mid-eighties. Enjoy.

The Stems - Tears Me In Two (1985)

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25 janvier 2016

This Week's Music Video - The Detroit Cobras, Cha Cha Twist

Une semaine après le weekend de clôture de Detroit Boom Boom à St So, une piqûre de rappel avec les garagistes de The Detroit Cobras. Groupe le plus repris sur scène pendant le weekend, d'ailleurs, d'autant plus facilement que le combo mené par Rachel Nagy a été essentiellement un cover-band tout au long de sa carrière, spécialisé dans les reprises sixties garage d'obscurités early r'n'r / soul / doo wop / rhythm'n'blues. Les deux premiers albums du groupe sont toujours hautement recommandables, surtout Mink, Rat or Rabbit, le tout premier long-jeu sorti en 1998 sur S.F.T.R.I., un dance-party-record imparable pour faire shaker les titties et swinger les booties, toutes générations confondues! Enjoy.

The Detroit Cobras - Cha Cha Twist

Detroit Cobras Mink R R

 

4 janvier 2016

This Week's Music Video - Bob Seger, 2 + 2 = ? + East Side Story + Heavy Music pt.1 & 2

Detroit Boom Boom again. Bob Seger est beaucoup moins connu en dehors du continent nord-américain que Bruce Springsteen, mais là-bas il bénéficie depuis 50 ans du même statut de working-class hero et de star du heartland rock, le gros rock US de la classe ouvrière, celle-là même qui fournissait à la G.M., à Ford et à Chrysler des générations de blue-collar travailleurs jusqu'au milieu des sixties. Une situation idéale, à première vue: du boulot pour tout le monde, un rêve américain difficile à atteindre mais tout de même possible, la fierté patriotique de produire du Made in America qui fait toujours envie au reste de la planète, et une solidarité de classe qui fonctionne encore parallélement à un individualisme typiquement US.

Mais ce fragile (illusoire?) équilibre se déglingue vite: les émeutes raciales de 1967 (provoquée autant par la précarité et la ségrégation ordinaire que par une police de Détroit entièrement blanche et notoirement raciste) et la guerre du Vietnam (qui ponctionne de plus en plus de jeunes blacks et de working-class whites et les envoie au casse-pipe par centaines, pour ne les récupérer quelques mois - semaines - plus tard qu'entre quatre planches) sappent la société civile et engendrent le cortège habituel de tension, de méfiance réciproque, de peur et d'animosité. Les plus confiants envers le gouvernement commencent à traiter les draft-dodgers (ceux qui refusent la conscription) de lâches et de traîtres à la patrie, et inversement, une bonne partie de la jeunesse commence à douter sérieusement du bien-fondé d'une guerre ou, pour la première fois de son histoire offcielle, les U.S. of A. apparaissent de plus en plus comme l'oppresseur et non plus comme le libérateur.

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Bob Seger a commencé au début des 60's comme beaucoup d'autres, avec une floppée de garage-bands sainement obsédés par les filles, la fuzz, Louie Louie, les filles et le fun du rock'n'roll originel, mais l'un de ces combos, Doug Brown & The Omens, pond pourtant en 66 une "ballad of the Yellow Beret", parodie de l'ultra-patriotique smash-hit ballad of the Green Berets tournant en dérision les objecteurs de conscience et les draft-dodgers de leur génération. Véritables convictions politiques ou simple manque de discernement? Comme pour beaucoup de kids nés après la Seconde Guerre Mondiale et élevés dans une foi inébranlable en la supériorité du modèle et du mode de vie américains, la prise de conscience des mensonges du gouvernement et de la manipulation par le complexe militaro-industriel n'en est que plus amère et douloureuse, et il faut des cojones au jeune Bob pour écrire et chanter, en janvier 68, qu'un "pote à lui, juste un mec normal, est enterré dans la boue d'une jungle lointaine, [...] vous dites qu'il est mort pour la liberté, alors qu'il n'est mort que pour protéger vos mensonges". La chanson s'intitule 2+2=?, c'est un monstrueux et très sombre late-garage-PUNKer gorgé de fuzz et propulsé par un jeu de batterie particulièrement féroce, et surtout cette ligne de basse hallucinogène qui a surement tapé dans l'oreille de Jack White pour son Seven Nation Army.. Enjoy.

The Bob Seger System - 2 + 2 = ?

The White Stripes - Seven Nation Army

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Bob Seger and the Last Heard - East Side Story

Bob Seger and the Last Heard - Heavy Music Parts 1 and 2

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28 décembre 2015

This Week's Music Video - Mitch Ryder & The Detroit Wheels, Jenny Take A Ride/CC Rider/Devil with a Blue Dress On/...

Detroit, 1963. Le jeune (23 ans) Frederick Earl "Shorty" Long débarque de Birmingham et de son Alabama natal et commence à bosser chez Motown. Un an plus tard, il sort son premier single, Devil With A Blue Dress On, puis cartonne nationalement en 1966 avec son troisième 7", Function At The Junction, et en 68 avec Here Comes The Judge. Il meurt l'année suivante dans un stupide accident de bateau sur la rivière Detroit, à 29 ans.

Detroit, 1964. Un gang de blue-eyed blanc-becs dingues de R'n'B rencontre dans un club black local, The Village, un jeune prodige soul screamer déjà reconnu localement, William Levise, Jr. Né dans la proche banlieue de Warren, celui qui sera vite rebaptisé Mitch Ryder a commencé depuis 2 ans à se tailler une réputation affolante en live, et les Detroit Wheels qui viennent de naître vont faire de même à coups de garage stompers dégoulinants de Rhythm'n'Blues frénétique et de Blue-Eyed Soul turbochargée, et surtout d'un gimmick qui tue, le medley!

Detroit, 1966. Relocalisé à NYC depuis un an, le quintet a explosé les charts avec son Jenny Take a Ride!, un medley du C.C. Rider de Chuck Willis et du Jenny, Jenny de Little Richards. Rebelllotte en Septembre 1966, avec Good Golly Miss Molly, couplé à.. Devil With A Blue Dress On. Autant la version originale de Shorty Long est lascive, suggestive et sexuellement chargée, autant celle des Detroit Wheels est une pure décharge d'adrénaline et d'énergie proto-punk!

Je chéris la fabuleuse réédition Rhino Rds de 1989, Rev Up - The Best of Mitch Ryder & The Detroit Wheels, tout comme celles des deux seuls et uniques albums de Shorty Long. Et en attendant Detroit Boom Boom, voici une petite sélection de trois youtubes dont une géniale (les go-go girls!) vidéo dépoque. Enjoy.

Mitch Ryder & The Detroit Wheels - Jenny Take A Ride / C C Rider

Mitch Ryder & The Detroit Wheels - Devil with a Blue Dress On / Good Golly Miss Molly

Shorty Long - Devil With The Blue Dress On

 

7 décembre 2015

This Week's Music Video - The Miracle Workers, Lights, camera, action

Ce gang originaire de Portland, Oregon, a durablement marqué les esprits au début des 80's en permettant, en outre, à nombre de jeunes inadaptés chroniques et boutonneux comme moi de supporter les abominables années 80 et leur affreux bombardement médiatique à base de New Wave, de fringues fluos et de coiffures de garçons-coiffeurs. Après un mini-lp et un EP 4-titres nos quatre revivalistes punks à poils longs enregistraient leur premier album, Inside Out, en 85, un petit bijou de garage punk sanguinaire et violamment jouissif paru sur Voxx/Bomp et Closer en France, avec des compos qui tenaient la route au delà des saines influences mid-sixties - des Sonics pour la férocité et le mordant au Chocolate Watchband pour le psyché partant en vrille - incontournables.

Deux ans plus tard, et en total accord avec le décallage spatio-temporel (1967+20) suggéré ci-dessus, ils durcissaient encore le ton, reprenaient le Teenage Head des Flamin'Groovies sur leur second album (Overdose, Love's Simple Dream Rds) et le TV Eye des Stooges en live, continuant la glissade vers un son et un style plus heavy/proto-punk à la MC5/Sonic's RendezVous Band, comme le laisse deviner l'excellent Lights, Camera, Action ci--dessous. Shake, Shimmy, Stomp & Enjoy.

Miracle Workers - Lights, camera, action

Un indice dans ce T.W.M.V. du prochain countdown to.. qui débute dans une semaine sur ce blog, en rapport avec l'actu concert Lilloise. Facile..

23 novembre 2015

This Week's Music Video - Le Hoodoo Gurus, Leilani

..Avant que le combo de Dave Faulkner ne devienne The Hoodoo Gurus et la rock'n'roll legend vénérée depuis le début des 80's par plusieurs générations d'Australiens et au moins 37 français, parmi lesquels votre serviteur, qui ne s'est jamais remis du choc Stoneage Romeos (Big Time Rds/EMI, 1984). Les 'Gurus, ça a toujours mon rêve de groupe de rock'n'roll ultime, une classe immense et un humour très Aussie, une capacité incroyable à pondre des tubes instant-classic et à digérer influences et références ultra-pointues, du punk au glam au folkrock via le garage et la power pop, avec en plus l'incommensurable talent de songwriter de Faulkner, un des meilleurs chanteur-compositeurs de sa génération.

Leilani est le tout premier single (Phantom Rds, 1982) du quatuor, avant la stabilisation du line-up autour du duo Faulkner-Shepherd, et les Hoodoo ont célébré l'année dernière les 33 ans de leur premier hit lors d'une super-reformation leur donnant l'occasion de réengistrer pour un E.P. intitulé Gravy Train, leur première signature song avec les huit membres historiques du band: James Baker & Mark Kingsmill (drums), Clyde Bramley & Rick Grossman (basses), Dave Faulkner, Rod Radalj, Kimble Rendall & Brad Shepherd (guitares). La vidéo ci-dessous date bien, elle, de '82, avec technique vidéo d'époque (!) et le lineup original  à trois guitares! Enjoy.

Hoodoo Gurus - Leilani

11 novembre 2015

The Dustaphonics, Roubaix Vintage Weekender, Samedi 7 Novembre 2015

Après avoir passé un peu de temps dans les allées du Vintage Market, un p'tit tour par la salle qui accueillait les trois gigs annoncés ce soir, avec en guise de mise en jambes, Les Kitschenette's, from Bretagne/Paris with un amour certain pour la pop yéyé 60's française de qualité et les reprises / adaptations en français des standards garage et British Beat de la même époque. Amusant et ultra-référencé, mais un poil trop «français» pour moi, justement.

Je m'éclipse donc après quelques morceaux pour mieux revenir au pied de la scène lorsque les Dustaphonics commencent leur set. Dommage pour The Monsters le même soir à l'Aéronef, mais j'étais vraiment curieux de découvrir ce que ce combo basé à Londres mais à l'ADN franco-italiano-londonien (avec saupoudrage de gènes scottish via l'harmoniciste sur certains titres) était capable de produire sur scène, bien titillé par deux bons albums et une chouette brochette d'affriolantes vidéos faisant toujours la part belle aux sex vixens, strippers, go-go danseuses et autres party girls des golden years..

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21 heures, la température monte (un peu) et ça démarre sec avec deux/trois garage-rockers bien velus, et paf, première surprise, le quartet balance aussi tôt sa première grosse cartouche groovy, l'imparable Rockin' Boogaloo, le titre-phare de leur deuxième album, Big Smoke London Town (Dirty Water Rds, 2014), une parfaite perle de pur rhythm'n'booze rock'n'roll, un smash-hit dans ma salle de bain depuis des mois (ça marche aussi du feu de dieu quand j'essuie la vaisselle), uno, dos, tres, quatro, pas besoin de docteur ni de French touch c'est le genre de piste qui vous requinque en moins de deux, Pa Pa Oom Mow Mow , Surfin’ Bird and Buttshakers, c'est bon, j'ai décollé et je ne suis pas près de redescendre – that's my thing, ce rock'n'roll zébré de kewl références à tous ces héros et héroines, Link Wray et Da Ramones, Gabba Gabba Hey Bo Diddley, le black R'n'R des fifties, la Soul et le R'n'B des sixties – FUCK YEAH, give it to me Baby!!!

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Bon, pas besoin de vous faire un dessin, they got me.. la complicité entre Hayley Red et Yvan Serrano–Fontova, respectivement superhot-chanteuse et guitariste-tête-pensante du combo, est évidente, et, bien épaulé par une section rythmique carrée à souhait, le duo n'a aucun mal à maintenir le show dans la stratosphère.. Les hits s'enchaînent, Party Girl, Big Smoke London Town, (Leur Dirty Water à eux, belle dédicace à «leur» ville), Tura Faster Pussycat, vibrant hommage à la number one badass gurl Tura Satana (of Russ Meyer's Faster Pussycat Kill! Kill! fame) jusqu'à la cool reprise d'un standard r'n'b de Sugar Pie DeSanto (cf. la video ci-dessous) et au final Don't Let The Devil Drive Your Car.. Bien joué, Lady and Gents, The Message a été reçu cinq sur cinq, revenez quand vous voulez!

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Witch for a Night - The Dustaphonics at Roubaix Vintage Weekender 2015 (bon, mon vieux caméscope a fait des siennes, l'image photo & vidéo est pas top, mais le son est bon! / So my old camcorder doesn't work as well as it used to, but the sound is pretty good, I think - Enjoy)

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Le compte-rendu du gig des Bellfuries bientôt!

 

2 novembre 2015

This Week's Music Video - The Jon Spencer Blues Explosion, 2 Kindsa Love (Recovery)

De l'art et de la manière de destroyer un plateau télé en live et de semer la panique dans l'équipe technique et le public. JSBX au temps de sa grandeur. Enjoy.

Jon Spencer Blues Explosion - 2 Kindsa Love (Recovery)

Thanks to Big Block Steph for the link!

28 octobre 2015

Left Lane Cruiser - Fournes-en-Weppes, Mardi 27 Octobre 2015

Après une première partie aussi sautillante qu'approximative et anecdotique signée Desert Pocket Mouse, Left Lane Cruiser entame son set avec une cover de Hound Dog Tailor et un original intitulé Mr. Johnson. Ok, on a pigé, le BLUES baby, mais du genre heavy-duty, punkified, noyé dans le moonshine et nourri au beans et au roadkill. Méchant, quoi, mordant et rentre-dedans! Fort de ses huit albums et onze années d'expérience, le power-trio de Fort Wayne, Indiana, sait y faire lorsqu'il s'agit d'extirper avec les dents et les griffes les clous rouillés du cercueil d'un rock'n'roll soit-disant mort depuis des lustres mais dont le cadavre remue encore pas mal, putain de zombie toujours léthal et grouillant de vie dans ses recoins les plus sombres et pourris!

Left Lane Cruiser - Heavy Honey

Sur scène les trois lascars sont un poil statiques, slide-guitar et skateboard guitar obligent, mais on s'en tape, suffit d'ouvrir son troisième œil et sa paire d'esgourdes à leur garage-blues fiévreux et les images affluent, la rouille et la terre grasse et noire, l'alcool clandestin distillé dans les collines et les backwoods du North Mississippi, Delivrance meets Justified, les pickup-trucks patinés aux moteurs gonflés, et les vieux black badass bluesmen au fond de leurs juke-joints. En particulier, ceux qui font et ont fait les beaux jours du désormais mythique label Fat Possum, réanimateur du Blues le plus cradingue et le plus agressif depuis deux décennies. Leur reprise de Junior Kimbrough me donne d'ailleurs encore des frissons, et les originaux sont largement à la hauteur, Skateboard Blues, bien sûr, Whitebread n'Beans, et une floppée d'autres.

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Fredrick "Joe" Evans IV, guitare et voix aussi rocailleuse qu'une route de montagne après le dégel, et son gang (Pete Dio aux fûts, Joe Bent à la basse et au Skiddley-Bow - la fameuse slide guitar bricolée à partir d'une planche de skate sur le principe du diddley bow) déroulent avec assurance et sérénité leur playlist de tracks à haute intensité sismique, s'interrompant juste le temps de demander if someone «has got some green?» (réponse affirmative de la part d'une accorte demoiselle qui fournit derechef un beau joint fraîchement roulé) et de remercier les quelques 150 personnes présentes d'un vigoureux «meurcy bow-coup». Belle décharge, donc, de rock'n'roll et d'American Primitivism comme on l'aime, jusqu'au final illustré par la deuxième vidéo de ce compte-rendu. Great Gig, Guys!

Left Lane Cruiser - All Damn Day

26 octobre 2015

This Week's Music Video - The Dead Weather, I Feel Love (Every Million Miles)

Une vidéo live de The Dead Weather, parue parallèlement à la sortie du single issu de leur troisième et tout récent nouvel album. Headbang & Enjoy.

The Dead Weather - I Feel Love (Every Million Miles)"

18 octobre 2015

The Sonics - La Machine du Moulin Rouge, Paris, 3 hours ago

Pure Psycho.

SONICS PARIS 17 OCT 15 1

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 Ils étaient aussi lundi soir au Het Depot à Louvain, Belgique, avec Romano Nervoso. Pas nous, malheureusement, mais il y a des chouettes photos du gig ici.

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Samedi 13 avril 2024
Poncharello
Bistrot St So, Lille

Samedi 20 avril 2024
The Dirteez  + DJ Gingerella
La Bulle Café, Lille

Dimanche 21 avril 2024
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Textival Festival, Courtrai

Mardi 23 avril 2024
Speedways
La Bulle Café, Lille

Mardi 30 avril 2024
Night Beats, Howlin' Jaws,
Tuesday Violence
Le Botanique, Bruxelles

Mercredi 01 mai 2024
Seatsniffers, DeWolff, Cold Stares,
Michelle David & The True Tones,
Golden Glows, Soror, Eosine,
Eriksson-Delcroix & The Lefbank
Ramblers + more TBA
Roots & Roses Festival, Lessines

Vendredi 03 mai 2024
Howlin' Jaws
Les 4 Ecluses, Dunkerque

Vendredi 17 mai 2024
Heath + Gasoline
La Griffe, Lille

Samedi 25 mai 2024
The Courettes + Power Shake
Le Botanique, Bruxelles

Lundi 27 mai 2024
Cosmic Psychos
Black Lab, Lille

Mercredi 29 mai 2024
Killer Kin
The Pit’s, Courtrai

Vendredi 31 mai 2024
Jake La Botz
4AD, Diksmuide

Samedi 15 juin 2024
Slim Cessna’s Auto Club
4AD, Diksmuide

Vendredi 29 juin 2024
Nashville Pussy,
De Casino (in the Park), Sint-Niklas

Vendredi-Dimanche 5 au 7 juillet 2024
The Chats, Si Cranstoun,
Jenny Don't and the Spurs,
Bad Religion, New Bomb Turks,
Left Lane Cruiser, The Sadies,
The Gories, Civic, Lambrini Girls,
Detroit Cobras + More TBC
Sjock Festival, Gierle

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS

Vanishing Point 2

Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..

Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!

Ford Songs Times Five
- Un hommage en cinq titres à la marque à l'oval bleu!
A Motorcycle Songs Top-10 (with a few naughty gurls, too)
– 10 pistes dédiées à la bécane et à l'addiction motocycliste, plus quelques filles pas sages au guidon..
Road Movies des 70's / Highway Patrol Songs
– les 5 classiques incontournables d'un genre cinématographique américain par excellence
– 5 titres à la gloire - ou pas - du mythique patrouilleur de la route
Mustang Rock'n'Roll
– 5 cool chansons célébrant la Ford Mustang

Cadillac Songs
– Pas besoin d'explications..




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