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Real Kewl Trash (Redux)
roots roses
25 juillet 2021

Roots & Roses Summer Edition 2021 - un pur Weekend Rock'n'Roll !!!

Wow! Just back from Roots & Roses Festival, Lessines, Belgium, avec plein de bons moments en tête et un sourire d'une oreille à l'autre qui ne me lâche pas!! Un vrai succès que cette (première??) édition d'été du désormais fameux fest indépendant Lessinois, qui a lieu habituellent chaque premier mai, mais dont les deux annulations successives laissaient pas mal de fans sur le carreau.. En manque de décibels, de sons roots et de feral r'n'r - mais là c'est bon on a eu notre fix, et on peut raisonablement patienter jusqu'au printemps prochain!

Quelques photos en vrac avant de revenir sur les performances les plus marquantes dans quelques jours. Enjoy.

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19 mai 2021

ROOTS & ROSES SUMMER EDITION 2021!!!

Waaaaaaaay Kewl !!!

ROOTS & ROSES summer 2021

1 mai 2021

Pas de Roots & Roses Festival aujourd'hui.. Mais rendez-vous en Juillet!!!

D'habitude à cette heure-ci, le Ier Mai, on est en train de se garer à quelques dizaines de mètres de l'entrée du Roots & Roses Festival, un grand 'petit festival' (je veux dire par là, 'à taille humaine') qui a lieu à Lessines, Belgique (à peu près à mi-distance entre Lille et Bruxelles) et qui promeut une idée toute simple: rassembler en une journée assez de combos locaux et internationaux pour passer un excellent moment entre scène Roots (Americana, blues, bluegrass, folk, cajun music,..) et scène Roses (rock'n'roll, garage, punk, hardcore & co.) dans un ambiance détendue et débordant de Belgitude (synomyme par ici de koolitude absolue), avec de la bouffe de qualité (bio, locavore, homemade), de la bière brassée localement pour l'occasion, et plein de petits plus qui font toute la différence.

Le festival prend de l'ampleur au fil des années, et une grosse partie du public achète maintenant ses billets sans même avoir le détail de tous les groupes et artistes programmés, preuve de confiance envers le discernement et le bon goût des organisateurs, indépendants et fiers de l'être.

Mais voilà, l'édition 2020 a été annulée, tout comme l'édition 2021 d'aujourd'hui.. L'équipe ne baisse cependant pas les bras et a déjà annoncé une édition 2022, qui - grosse et super nouveauté - se déroulera sur un weekend complet, le 30 avril et Ier Mai 2022! Et histoire de conjurer le sort et de vite remettre tout le monde dans le bain, Roots & Roses annonce également un weekend spécial cet été, avec des combos locaux et internationaux en concert - dans des conditions appropriées, bien sûr - les 23, 24 et 25 juillet prochains! Pretty kewl, huh?

En attendant, un post pour rendre hommage à toute l'équipe du festival et à tous leurs bénévoles, et au super boulot qu'ils et elles accomplissent, avec des photos prises entre 2012 et 2019. Enjoy.

Tous les détails sur Roots & Roses ici: https://www.facebook.com/roots.and.roses.festival

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Power Solo

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18 novembre 2019

This Week's Music Video - The Handsome Family, Far From Any Road + In The Air

Un bon souvenir de TV series.. la première saison de True Detective avait été un vrai choc en 2014. L'intrigue, l'atmosphère et le jeu habité des deux acteurs principaux, Matthew McConaughey et Woody Harrelson, avaient contribué à faire de cette anthologie, épisode après épisode, une mémorable série culte. On avait aussi été nombreux à craquer sur l'envoûtante opening song, signée The Handsome Family, une piste ultra-addictive de néo-folk/Americana gothique et hantée qui collait parfaitement au climat moîte, oppressant et délétère de cette poignante histoire de  chasse obsessive au tueur en série.

Mais on aurait tord de réduire le travail de ce duo mari & femme (Brett et Rennie Sparks) basé à Albuquerque, New Mexico, à ce seul titre emblématique, aussi fabuleux soit-il; la discographie de la Handsome Family est riche en titres de qualité, et en albums (une douzaine à ce jour) qui ont résisté à l'épreuve du temps - témoin ce chouette In the Air issu de leur album éponyme paru en 2000. Enjoy.

Handsome Family - Far From Any Road

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The Handsome Family - In The Air

Le groupe sera à l'affiche de la prochaine édition du Roots & Roses Festival, le premier mai prochain à Lessines, et ça c'est très kewl!

12 mai 2019

Roots & Roses #10, seconde partie

La suite du compte-rendu du Roots & Roses Festival de Lessines, le premier mai dernier.

Après quelques minutes je finis par rejoindre la terre ferme, donc, et ça tombe bien, l’atterrissage se fait en douceur pile-poil en face de l’impressionnant alignement de stands de bouffe qui fait face aux deux chapiteaux. 14H40, mon estomac me joue le Rumble de Link Wray en version acoustique, et la demoiselle au stand mauricien me fait signe de venir goûter l’une des spécialités concoctées sur place par l’un des cinquante cuisiniers présents, qui ont la lourde tâche de satisfaire les envies et les appétits des festivaliers. Je goûte, j’acquiesce et je passe commande sans hésiter!

Faut dire que l’organisation se décarcasse pour proposer un cattering de haute qualité, tout en bio et locavore, mais aussi un voyage pour les papilles: cambodgienne, japonaise, indienne, italienne, mexicaine, espagnole et même belge (si,si), la cuisine sur le site est à la hauteur, et le rapport prix/quantité/qualité assez imbattable pour ce genre d’évènements. Je savoure jusqu’au dernier grain de riz mon carry de boeuf à la coriandre fraîche, et lorsque ma meilleure moitié revient avec un dessert homemade (chausson aux pommes et moelleux au chocolat) je ne me fais pas prier pour taper dans son assiette.. merde, quand je serais trop sourd et trop vieux pour les groupes en live, je reviendrai juste au Roots & Roses pour casser la croûte et discuter gastronomie!

The Devil Makes Three - Black Irish (with War Pigs intro)

Well, j’en suis pas encore là, et The Devil Makes Three monte sur scène – très attendu par leurs fans venus nombreux, le trio (plus un batteur) venu de Californie se la joue low-key au niveau look et prestation scénique: pas d’esbroufe, pas de défilé de mode, juste une impressionnante sélection de compos de très grande qualité qui se mêlent sans heurts aux classiques revisités et aux traditionnels issus de ce puits sans fond qu’est la musique populaire américaine traditionnelle (bénis soient John et Alan Lomax). Au programme, le folk, le bluegrass, la musique des Appalaches, dans une réinterprétation à la fois respectueuse et moderne (on est pas au musée, après tout) et donc une bonne partie de leur répertoire le plus récent, tiré de Chains Are Broken (leur dernier album studio sorti l’année dernière) notamment, mais aussi leurs propres déjà-standards (Black Irish) et morceaux fétiches tels St. James Infirmary Blues ou.. War Pigs. Un super gig qui donne envie, lui aussi, de les revoir vite sur scène.

The Devil Makes Three - Pray For Rain

On jette une oreille au nouveau groupe de Jon Spencer, et comme-c’est-l’heure-de-l’apéro on va déguster une Trompeuse en profitant du doux soleil et de l’ambiance conviviale, cool et décontractée du R&R, en attendant Kitty, Daisy, Lewis et C.W. Certains font la siesta, d’autres discutent ou alignent consciencieusement les cadavres de Moinette 75 cl, les gamins s’éclatent à courir dans tous les sens, et un charmant monsieur nous vantent, exactement comme l’année dernière, les mérites de la coopérative laitière bio/circuit court qui tient le stand de white rootsian à trois mètres de notre table. And I feel good.

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20h.. Kitty, Daisy & Lewis! En voilà un combo roots qui vaut le détour! D’une part, parce que la fratrie (oui je sais ça sonne bizarre, vu qu’il n’y a qu’un frère pour deux sœurs) a depuis longtemps passé le cap du «sympathique-mais-annecdotique» combo de reprises surfant sur la mode du vintage (un malentendu, dans leur cas), après avoir intrigué par leur jeunesse, leur polyvalence instrumentale, et leur riche histoire familiale; et d’autre part, parce que leur relativement récent virage vers un truc un plus pop est une réussite totale – suffit d’écouter leur dernier vinyle, Superscope, pour s’en convaincre, une impression confirmée sur scène, malgré les ruptures de rythme inhérentes au multi-instrumentisme du trio. Ce qui pour une fois ne m’a absolument pas gêné, pas plus que le côté enfants très sages et bons élèves appliqués des trois rejetons du clan Durham – au contraire, ce côté laidback et sans aucune prétention ajoute au charme du combo, et on patiente sans problème pendant quelques instants quand chacun change de poste. Un autre super set, donc, avec bien sûr les grands moments attendus, du passage sur scène de leur parrain de coeur, le trompettiste jamaïcain Eddie «Tan Tan» Thornton, à leur incontournable reprise du Going Up The Country de Canned Heat.

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Bon, j’ai faim, assiette cambodgienne ce coup-ci, après un petit tour côté Black Box Revelation, et un premier bilan de cette dixième édition du festival se dessine. Du bon, voire du très bon rock’n’roll sauvage et festif pour se lâcher et libérer les endorphines – et une excellente immersion dans les racines Americana, savourée sans modération, et qui donne furieusement envie d’aller cruiser cet été sur la Blue Ridge Parkway.. Et C.W Stoneking qui est annoncé sur la scène Roots pour le dernier gig de la journée.

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Christopher William Stoneking, l’homme qui sonne à lui tout seul comme un carton de 78-tours de blues, de jazz et de ragtime retrouvé sous une bonne couche de poussière dans le grenier d’un juke-joint paumé au bout d’un chemin sans nom quelque part entre Chicago et La Nouvelle Orléans..

Australien d’origine américaine, Stoneking a connu le succès dès son premier album solo en 2006, et depuis, poursuit son bonhomme de chemin à son rythme singulier: seulement deux autres lps depuis, le dernier, Gon’ Boogaloo, datant de 2014. Guitariste, joueur de banjo, chanteur, mais surtout storyteller, un raconteur d’histoires improbables particulièrement doué pour vous embarquer dans une virée surréaliste, à la frontière du réel et du fantasmagorique, au coeur d’un univers ou se télescope nombre de références datant de la première moitié du siècle dernier. En l’écoutant, on imagine un vieux black sur son porche au pied des plantations, un marin irlandais édenté et alcoolique dans un bouge de Macao, ou un camelot capable de vous vendre n’importe quoi au milieu d’une foire aux manèges..

Le seul parallèle qui me vient à l’esprit, pendant tout le concert, c’est le Tav Falvo des 80’s, période Panther Burns sur New Rose: ces deux artistes partagent le même amour des racines et des multiples variantes régionales de ce qu’on appelle aujourd’hui l’Americana, mais sans le décalage et la distanciation arty de Falco. Stoneking joue ce qu’il aime et chante se qu’il ressent, sans aucune mise en abîme, malgré l’étonnant écart spacio-temporel entre sa musique et l’époque dans laquelle il a émergé. En trio minimaliste, ça fonctionnait du feu de dieu ce mercredi soir à Lessines, et le public (beaucoup de fans flamands, néerlandais et allemands avaient spécialement fait le déplacement) est reparti manifestement ravi.

Une belle conclusion pour ce dixième anniversaire du festival le plus kewl de la région..

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8 mai 2019

Roots & Roses #10, retour sur un début de festival intense!

Il y a une semaine on était au Roots & Roses Festival de Lessines, dixième du nom; un petit retour sur les combos et les performances qui nous on le plus marqué.

Dc Voy @ Roots & Roses #10

Les combos belges étaient bien sûr à l’honneur pour le démarrage du fest, et on a bien aimé le hard rock’n’roll très 70’s de Dc Voy, from La Louvière – c’était carré, solide et l’enthousiasme du chanteur faisait plaisir à voir. J’étais curieux de découvrir l’assemblage The Goon Mat, one-man-band blues-slinger tendance crue et rentre-dedans, plus Lord Benardo, derviche souffleur et harmoniciste façon haricot sauteur (alias Mathias Dalle et Fabian Bennardo des Boogie Beasts) et je n’ai pas été déçu.. Belle claque à l’heure de l’apéro, primitive blues brutal à souhait, invitant à céder un jour de fête aux plaisirs divins de la bonne chère, des produits alcoolisés à base de houblon de qualité, et de la fornication librement consentie (mais entre barbus uniquement).. Bref, un bon shot de roots revisités avec énergie, amour et humour, qu’on peut aussi savourer via l’album que le duo a sorti récemment, le bien-nommé Take Off Your Clothes, qui réjouira sûrement tout bon fan du catalogue Fat Possum.

The Goon Mat & Lord Benardo @ Roots & Roses #10 2019

On se sent vraiment bien à la fin du set des deux zèbres, les batteries rechargées et le sourire aux lèvres, d’autant plus qu’on sait qu’on va dans quelques minutes se retrouver face à l’autre scène, pour un autre duo attendu, The Courettes! Un duo braziliano-danois, vrai couple à la scène comme à la ville, Flavia et Martin Couri ont déjà deux albums à leur actif et une très bonne réputation en live, qu’on ne demande qu’à vérifier. Au programme, garage punk biberonné à toute les bonnes références, Sonics en tête (hé, leurs deux albums s’intitulent Here Are The Courettes et We Are The Courettes..) mais avec un petit plus côté compos (minimalistes mais soignées): une bonne couche de pop sixties venant arrondir les angles et jouer le jeu de la séduction immédiate, plaisir simple du titre qui vous procure le frisson adéquat en deux minutes trente chrono, en vous faisant hocher de la tête, taper du pied et shaker du tailfeather sans arrière-pensées. That’s what I like!

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Martin assure dans le rôle de l’ours mal léché mais débonnaire derrière ses fûts, et Flavia resplendit au centre de l’attention de tout le public, pimpante et sexy comme tout dans sa petite - et vintage, comme sa guitare - robe de saison (c’était le printemps la semaine dernière à Lessines), et manifestement maîtresse du jeu, entre blagues polyglottes et poses fun-séductrices. You got me, impossible de résister au charme et à la fraîcheur du duo, qui a assuré comme une bête jusqu’au final avec leur «seul titre lent, une ballade pour les amoureux», Strawberry Boy, conclu par un vigoureux roulage de pelle en direct, sous les applaudissements chaleureux du public. Hmmmm, The Courettes, quand vous reviendrez dans le coin, dans l’intimité d’un petit club ou d’une petite salle, I’ll be there!

The Courettes @ Roots & Roses #10

Pas le temps de souffler, il est 13h50 et le set des Sadies commence à fond de train sous l’autre chapiteau. Je ne sais pas quelle mouche a piqué les canadiens, mais leurs cinq ou six premiers titres (essentiellement les pistes de leur dernier album en date, l’excellent Northern Passages) sont enchaînés à un rythme de loco en folie! Rien de problématique en soi, c’est juste surprenant, et le contraste entre la brutalité de ce début de set et le look du quatuor, notamment celui de Dallas Good, impeccable dans son costard de représentant de commerce texan vendeur de bibles et d’armes à feu, me met en joie.

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Un univers bien particulier que celui de The Sadies, créant un paysage mental très singulier, mélange de rock’n’roll high-energy, de country fantasmatique et d’Americana hantée, avec au final une musique inclassable quoique très référencée, et c’est là justement le titre de gloire ce ce combo de Toronto: avoir su mixer toutes leurs influences et leurs fantasmes, avec savoir-faire et inspiration, jusqu’à se tailler un son, une image et un rock’n’roll totalement unique et inimitable. Sur scène et sur albums ça donne, depuis bientôt un quart de siècle, un mélange envoûtant de cavalcades psyché-rock toutes guitares dehors et d’instrumentaux westerns épiques et Ennio-Morriconesques, avec ce qu’il faut de ballades déchirantes et de mid-tempos contemplatifs pour changer de braquet et se laisser le temps de savourer l’ensemble à sa juste valeur. Ce gig m’a fait décollé et il m’a fallu quelques minutes à la fin de leur prestation pour retoucher terre..

The Sadies @ Roots & Roses #10

(to be continued...)

 

 

 

2 mai 2019

Roots & Roses #10, bel anniversaire!

Hier c'était le dixième anniversaire du Roots & Roses Festival, à Lessines, à quelques dizaines de minutes de Lille ou de Bruxelles, et on y allait avec autant d'enthousiasme et de curiosité que les années précédentes. C'est là la grande réussite de ce "petit" festival à taille humaine, indépendant à tous les sens du terme, et concocté avec amour par une petite équipe de passionnés épaulés par plus de 400 bénévoles: donner l'envie, édition après édition, de retourner à ce rendez-vous du premier mai quel que soit la programmation, au delà de l'effet d'appel des noms connus en tête d'affiche, avec la certitude qu'on va tomber sur le groupe ou l'artiste dont on a - ou pas - peut-être déjà vaguement entendu parlé mais qui va à coup sûr nous scotcher sur place et nous coller un big fucking grin d'une oreille à l'autre.

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Et cette édition n'a pas déçu! Des claques monumentales et d'excellents moments plus intimistes, on en a eu pour notre Premier Mai, du topnotch folkrock de The Devil Makes Three au country-punk-psyché-western des Sadies en passant par le garage punk ludique et débridé des Courettes, le blues powerhouse testostéroné très fun de The Goon Mat & Lord Benardo, ou le calypso jungle blues décalé de C.W. Stoneking. Le line-up du Roots & Roses a tenu ses promesses, et on est rentré de ces treize heures de marathon roots & rock'n'roll rincés mais ravis.What else could you wish for?!

Bon, j'ai un peu honte de poster mes pov' photos toutes pourrites (promis, un jour j'apprendrai à faire des photos de concerts) mais c'est juste en attendant de compiler quelques adresses de photographes qui ont couvert le festival et ont sûrement dû faire des clichés d'une autre teneur "artistique"! Enjoy quand même.

C.W. Stoneking -The Zombie

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29 avril 2019

This Week's Music Video, Spécial ROOTS & ROSES 10ème EDITION - Black Box Revelation, High On A Wire

Dans quelques heures démarrera la dixième édition du Roots & Roses Festival, ce chouette festival belge orienté Americana, Blues et Rock'n'Roll qu'on suit ici depuis maintenant quelques années. Un festival qui évolue et s'épanouit sans heurts, mais dont l'état d'esprit demeure le même: la qualité plutôt que la quantité, que ce soit côté organisation, bouffe (homemade et locavore) ou programmation, mêlant grosses pointures, jeunes pousses à découvrir et révélations récente.

R&RF10 2019

Black Box Revelation en était une, de révélation, il y dix ans, lorsque le duo flamand se retrouvait à l'affiche de la première mouture du Roots & Roses en 2009, et il semblait donc naturel à Fred Maréchal, le head honcho du festival, de les programmer à nouveau cette année histoire de marquer le coup et de célébrer à la fois l'anniversaire de l'événement annuel Lessinois et le retour en force de ce combo fer de lance de la scène belge et solide référence en Europe. Une ch'tite piqûre de rappel avec leur High On A Wire, daté de 2009 justement, en attendant de prendre la route direction Lessines le Ier mai prochain!

The Black Box Revelation - High On A Wire

Roots & Roses #10 2019

22 avril 2019

This Week's Music Video, Spécial ROOTS & ROSES 10ème EDITION - The Goon Mat & Lord Benardo, Roots and Roses

From Liège with leur primitive punk blues et un album produit par Jim Diamond, sorti sur Voodoo Rhythm Rds et sobrement intitulé Take Off Your Clothes, voici The Goon Mat et Lord Benardo, le duo belge chargé cette année de reprendre à sa hot sauce l'hymne officiel du festival Roots & Roses! Enjoy it en attendant de pouvoir se désaper et danser nu sous le soleil du fest le plus hot de Belgique (le staff du festival commande toujours une journée chaude et ensoleillée à la météo pour le premier mai, so, no probs).

The Goon Mat & Lord Benardo - Roots & Roses

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15 avril 2019

This Week's Music Video, Spécial ROOTS & ROSES 10ème EDITION - The Devil Makes Three, Bad Idea + The Bullet

"You and me and the Devil makes three", une vieille expression anglaise invitant à la bringue, au mischief et plus si affinités, et l'origine du nom de ce groupe originaire de Santa Cruz, Californie. Un paquet d'albums déjà, depuis la création de DM3 autour du noyan originel Pete Bernhard (guitare), Lucia Turino (contrebasse) et Cooper McBean (guitare & banjo) en 2002, et une réputation flatteuse dans le milieu de l'Americana qu'on aura l'occasion de vérifier le premier mai prochain à Lessines puisqu'ils monteront à 15h20 sur la scène Roots du Roots & Roses Festival! That's pretty kool..

Deux extraits de leur discog en guise d'amuse-gueules et pour patienter, avec un extrait de leur tout dernier album en date, Chains are broken, paru il y a quelques mois, et un titre tiré de leur second album, daté de 2007.

The Devil Makes Three - Bad Idea

The Devil Makes Three - The Bullet

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8 avril 2019

This Week's Music Video, Spécial ROOTS & ROSES 10ème EDITION- Kitty, Daisy & Lewis, Black Van

La famille Durham incarne à elle toute seule, à la fois la passion toute britannique pour les roots de la musique populaire américaine, et l'assimilation naturelle de celle-ci dans la culture british. Les trois frères & soeurs, Lewis, Kitty et Daisy, donc, se sont forgés une solide réputation dans les circuits rockabilly, rhythm'n'blues et americana ces dernières années, puis ont fini par se détacher de leurs racines familiales avant d'explorer d'autres contrées plus pop et "modernes". Témoin leur dernier et quatrième album en date, Superscope, bien pourvu en popsongs addictives, référencées-mais-pas-trop.. A découvrir sur la scène du Roots & Roses Festival le 1er mai prochain à Lessines, le plus supermidable de tous les fests belges, pile-poil entre Lille et Bruxelles! Be there ou be ailleurs comme un con à te demander mais pourquoi oh my gawd pourquoi t'y est pas allé!

Kitty, Daisy & Lewis - Black Van

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4 février 2019

This Week's Music Video - C.W. Stoneking, Zombie

Extrait de Gon' Boogaloo, son album paru en 2014, The Zombie est aussi un beau travail d'animation, dans cette vidéo promo. Le bluesman australien à la voix rocailleuse et au noeud papillon, autodidacte du banjo, de la guitare et du dobro, sera en tête d'affiche du Roots & Roses Festival le premier mai prochain. En bonus, le fameux The Love Me Or Die qui l'avait révélé il y a déjà quelques années.

C.W Stoneking - The Zombie

C.W. Stoneking  -The Love Me Or Die

21 janvier 2019

This Week's Music Video - The Sadies, Postcards + Cutting Corners

On avait découvert The Sadies il y a quelques années via leur collaboration avec André Williams, mais le prolifique combo canadien (de Toronto) n'a pas collaboré qu'avec le tombeur de ces dames! Neko Case, John Doe (X), Jon Langford (The Mekons) ont aussi croisé la route des quatre membres de la famille Good, et bien entendu le groupe a gravé sous son nom propre une bonne dizaine d'albums entre 1998 et aujourd'hui. Au programme, un mix original d'alt country, de cowpunk gothique et de rock'n'roll épique nourri d'Americana, qu'on pourra savourer - ça y est, c'est confirmé! - le premier mai prochain à lessines, puisque le quatuor sera à l'affiche de la prochaine édition du Roots & Roses, et ça c'est kewl!

The Sadies - Postcards

The Sadies - Cut Corners

 

 

5 mai 2018

Roots & Roses 2018 - le compte-rendu (part 1)

Première surprise en arrivant sur le site du festival cette année: le nombre de tentes et de stands a notablement augmenté, et en plus des incontournables vendeurs de fringues, bijoux et vinyles on peut aller goûter et se renseigner sur les productions locavores, bio et autres, et entamer l’apéro en toute bonne conscience à coups de bière locale ou de shots de White Rootsian, version lessinoise, équitable et ad hoc du White Russian cher au Big Lebowski!

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Mais faut assurer en termes de tempo, et arrivé presque à la fin du set de Yak, jeune trio anglais garunge et turbulent (mais classe, fallait oser balancer sa guitare dans le public et laisser le soin à un spectateur d’exécuter le solo du dernier morceau..), on a juste le temps de se précipiter au pied de la scène Roots pour découvrir Dead Bronco en live. Ce gang de Bilbao mené par le floridien Matt Horan annonce un mix à priori détonant à base de swamp country punk goguenard et de hardcore sanguin, qu’ils ont d’ailleurs rebaptisé Americana Sludge, et effectivement ça démarre fort, ça saute dans tous les sens et ça mouille le maillot (enfin façon de parler, le combo se retrouve torse nu - beaux tatouages - au bout de deux morceaux..), mais j’ai du mal à accrocher: pas assez de titres vraiment saillants et un léger problème de timing à cette heure encore matinale empêchent le gig de décoller vraiment, et au bout de quelques morceaux je préfère aller casser la croûte après un petit détour par la scène Roses ou le monolithe Fifty Foot Combo commence son set à fond de train.

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Fait beau, le soleil brille, les nuages ne font que passer et je me dis pendant qu’on s’installe face à nos assiettes que ce festival a définitivement un truc particulier: une espèce de feelgood vibe indéfinissable mais bien réelle qui se reflète sur les visages ouverts et réjouis autour de moi et dans les attitudes anti-bullshit des festivaliers, une ambiance bon enfant, voire familiale, qui fait autant partie de l’ADN du festival que le concept «formes modernes de folk, blues, rock’n’roll, garage» qui lui sert d’étendard.

J.D. Wilkes & Legendary Shack Shakers @ Roots & Roses 2018

Bon, cépatouça mais faut pas trop tarder à regagner le chapiteau Roots, si on veut profiter du gig de J.D. Wilkes, de retour au R&R avec ses Legendary Shack Shakers en backing band, avant la très attendue brochette Darts / Left Lane Cruiser, dans la foulée. Mais first things first, un passage par le stand de La Trompeuse s’impose! Gouleyante et bien équilibrée la 33cl. se laisse déguster sur la longueur et s’avère un digestif tout à fait adéquat pour accompagner J.D.Wilkes et son retour aux racines Americana, un virage souhaité si on en croit ses interviews récents. Et ma fois, ça marche encore mieux que LSS tout court, à quatre sur le stage avec drumkit minimal, contrebasse slappée et guitare rockab’ / slide très en avant, plus le J.D. qui se lâche en version bateleur de foire tout en grimaces et gesticulations pour un show ultra énergique et entraînant. C’est très bon, tout ça!

 

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Le gig à peine terminé je me faufile jusqu’au pied de l’autre scène, damned, la fosse photographes est bondée – on se demande pourquoi (grin..) - oh yes, The Darts, Baby! La température est montée d’un coup, et je ne parle pas de la météo locale, hein! Faut dire que les quatre Fléchettes jouent à fond la carte rock’n’roll gurls ultra-sexuées, look d’enfer et poses félines, et y prennent manifestement plaisir en plus! Mais attention, ladies and gents, on est plus près de Tura Satana dans Faster Pussycat, Kill, Kill! que de l’inepte, inoffensive et stupide final girl d’un quelconque slasher movie, ces filles-là vous briseraient en quatre à la moindre esquisse d’un geste déplacé. Ceci-dit, c’est pas le genre de la maison, ici, on peut être libidineux mais on en est pas moins classieux, pas de wolf-whistles mais un intérêt poli pour un garage-punk honnête mais pas renversant non plus. Le quatuor s’en sort mieux sur les mid-tempos venimeux à la Fuzztones de la grande époque que sur les garage-punkers plus basiques, à cause, encore une fois d’un manque de titres suffisamment marquants pour susciter un réel enthousiasme.

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Un poil déçu, donc, mais je leur donne quand même des points pour la patate et l’attitude en me disant qu’avec un peu de boulot sur les compos le groupe pourrait aisément se hisser au niveau des Love Me Nots, le groupe originel de la chanteuse-claviériste Nicole Laurenne.

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Left Lane Cruiser en ligne de mire, maintenant, en plein milieu d’après-midi, les matchs de catch vont bon train entre les trois tentes, et le festival bat son plein. Bon, je ne répéterai pas tout le bien que je pense du duo de Fort Wayne, Indiana – ah ben si, tiens, c’est fait – et je me contenterai de préciser que même sous chapiteau, à l’heure de la sieste, ces deux types déchirent!!! C’est tight, c’est puissant, et la voix de Joe Evans est tellement râpeuse qu’elle pourrait dézinguer un gruyère entier à plus de trois mètres… Good Golly...

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 (To be continued..)

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3 mai 2018

Roots & Roses 2018

Douze heures intenses et une journée bien remplie.. ça y est, la neuvième édition du Roots & Roses a vécu, et nombreux sont ceux et celles qui ont déjà noté sur leurs tablettes la date de la prochaine édition (le mercredi 1er mai 2019), qui marquera également le premier gros anniversaire (10 ans!) de ce désormais incontournable festival rock'n'roll belge.

De beaux moments et des montées d'adrénaline sévères mardi dernier, donc, avec en particulier les chouettes prestations de Left Lane Cruiser, J.D. Wilkes & The Legendary Shack Shakers, Tjens Matic, la dinguerie totale de King Khan & The Shrines et des Black Lips, et en conclusion l'ultime gig du jour, à la fois très émouvant et gorgé d'électricité, des Blasters.

Le temps de finir de me remettre les idées en place entre deux séances au festival Seriesmania à Lille et je peaufine un compte-rendu plus détaillé, mais en attendant, quelques clichés un peu pourris des groupes en action (Chuis vraiment pas doué pour les photos de concert..). Par contre il y avait un paquet de bons photographes sur le site et on trouve déjà de quoi se régaler via le facebook du festival, ou directement sur les sites des photographes eux-mêmes (notamment ceux de Rootsville et de Moomer, mais il y en a d'autres qui arrivent!)

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Speedways
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Vendredi 03 mai 2024
Howlin' Jaws
Les 4 Ecluses, Dunkerque

Vendredi 17 mai 2024
Heath + Gasoline
La Griffe, Lille

Samedi 25 mai 2024
The Courettes + Power Shake
Le Botanique, Bruxelles

Lundi 27 mai 2024
Cosmic Psychos
Black Lab, Lille

Mercredi 29 mai 2024
Killer Kin
The Pit’s, Courtrai

Vendredi 31 mai 2024
Jake La Botz
4AD, Diksmuide

Samedi 15 juin 2024
Slim Cessna’s Auto Club
4AD, Diksmuide

Vendredi 29 juin 2024
Nashville Pussy,
De Casino (in the Park), Sint-Niklas

Vendredi-Dimanche 5 au 7 juillet 2024
The Chats, Si Cranstoun,
Jenny Don't and the Spurs,
Bad Religion, New Bomb Turks,
Left Lane Cruiser, The Sadies,
The Gories, Civic, Lambrini Girls,
Detroit Cobras + More TBC
Sjock Festival, Gierle

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS

Vanishing Point 2

Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..

Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!

Ford Songs Times Five
- Un hommage en cinq titres à la marque à l'oval bleu!
A Motorcycle Songs Top-10 (with a few naughty gurls, too)
– 10 pistes dédiées à la bécane et à l'addiction motocycliste, plus quelques filles pas sages au guidon..
Road Movies des 70's / Highway Patrol Songs
– les 5 classiques incontournables d'un genre cinématographique américain par excellence
– 5 titres à la gloire - ou pas - du mythique patrouilleur de la route
Mustang Rock'n'Roll
– 5 cool chansons célébrant la Ford Mustang

Cadillac Songs
– Pas besoin d'explications..




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