R.I.P. Antoine "Fats" Domino
The First King of Rock'n'Roll.
Fats Domino - The Fat Man
The First King of Rock'n'Roll.
Fats Domino - The Fat Man
Tout est dans l'intitulé, non? Alors si vous avez une envie brûlante de vous trémousser sur quelques pépites r'n'r r'n'b mod psych garage six-tease, téléportez-vous à Roubaix ce weekend.. Deux groupes, The Cayman Kings et Tropical Neandertal, une belle brochette de Dee Jays et des psychédéliques projections histoire de s'éclater les pupilles et les esgourdes, y'a pire comme saturday nite.. Be there or Be Yoncé!
TECHNICOLOR DREAM ALLNIGHTER - Roubaix Garage Psych & Mod - Octobre 2017
Cayman Kings - All Nighters (Live @El Diablo)
Ah oui, et puis les 'Kings font la première partie des Lords of Altamonts ce mercredi 11 octobre à La Ferme d'en Haut à Villeneuve d'Ascq. Ca va être chaud la semaine prochaine!
Des frippes, des vinyles, du vrai vintage, des belles trouvailles, des passionnés et de la musique live, pendant trois jours? Sure, we got that! C'est le Roubaix Vintage Weekender, désormais incontournable rendez-vous nordiste de la mi-novembre à la Condition Publique, et c'est toujours gratuit! Et côté zic on retrouvera avec plaisir le swing classieux de Nico Duportal et ses Rhythm Dudes, les madrilènes The Limboos et leur exotic rhythm'n'mambo, et le surf cinématographique de Dusk, entre autres! Be there or be sorry..
Nico Duportal & his Rhythm Dudes - Real Rockin' Papa
Rock'n'Roll??? ....Roots & Roses !!! Encore une superbe édition, Bravo à Fred, Myriam et à toute leur équipe!
Quatrième date en Belgique de cet Euro Tour et another sweaty swinging Sunday nite hier à Lessines, en piqûre de rappel, après le passage des barcelonais en 2015 au Roots & Roses, et en attendant la soirée du 9 mars à l'Aéronef - Hot Hot Hot !!!
The Excitements - Tell me where I stand
The Excitements - Let's kiss and make up
Yowsa! Pas de posts depuis un bail, j'étais un peu disgruntled face à la pénurie annoncée de concerts dignes d'intérêt dans la région, et paf, d'un seul coup les dates potentiellement groovy commencent à pleuvoir!
Check it out via la colonne upcoming concerts à droite: outre le plaisir de retrouver des vieilles connaissances toujours vigoureuses (enfin on l'espère!) - des Fuzztones au Roots & Roses aux New Bomb Turks et aux Queers (les meilleurs Ramones à casquettes de l'année 1996!) au Sjock Festival – débarquent dans les semaines à venir quelques combos remarquables, des Excitements (à Lessines et à l'Aéro), à Nick Waterhouse (à Bruxelles, superbe dernier album en date!) en passant par Theo Lawrence & The Hearts (qui nous à fait une très forte impression à Béthune en première partie de Gaspard Royant).
On attend en particulier avec beaucoup d'impatience et un soupçon de lubricité la de facto Battle of the Wild Females prévu à l'Aéronef, donc, entre The Excitements, nos barcelonais favoris, et la nouvelle sensation soul funk from Porto, Marta Ren & The Groovelvets, pour une soirée Soul Night Party muy caliente/muito quente, avec la canadienne SATE et son blackpowah funkrock de combat dans le rôle d'arbitre carnivore..
Till then, stay tooned for more news & updates
Marta Ren & The Groovelvets - 2 Kinds of Men (Official Video)
The Queers - Punk Rock Girls
SATE - Feel (Official Video)
L'équivalent UK du garage punk US c'est le freakbeat, le versant plus dur du rock'n'roll et du rhythm'n'blues revisité de la British Invasion naissante, dans la première moitié des sixties. The Sorrows venaient de Coventry, et comme tant d'autres combos qui avaient tenté leur chance à l'ombre des quelques heureux élus Yardbirds, Pretty Things, Stones et autres, ils eurent leur quart d'heure de gloire dans les charts, en allemagne et en Italie. Reste aujourd'hui un album et ce titre éponyme, devenu depuis un cult classic. Enjoy the beat.
The Sorrows - Take a Heart (1966)
Après quatre albums en solo et un premier long-jeu avec son Six en 2013, l'excellent Minute By Minute, le British Soul-Stirrer numero uno James Hunter est de retour cette année avec un nouveau lp, Hold On!, et une tournée européenne qui passera par Marcq En Bareuil le 10 novembre prochain (au Théâtre Charcot). Une occasion à ne pas manquer pour se recharger les batteries en se régalant d'un healthy shot of real cool Ryhthm'n'Blues avec des vraies tranches de Soul dedans! Move your arse, shake your hips, your titties and your boooooty, and your mind will follow.. Nous, on y sera, et vous?
Pour patienter, une petite visite des studios de Daptone Rds, le désormais attitré label du James Hunter Six, au 115 Troutman Street, à Bushwick, Brooklyn, en compagnie de James Hunter et de Gabriel Roth, ingé du son maison (Amy Winehouse, Sharon Jones,..) et co-fondateur du label. Got Soul!
The James Hunter Six - (Baby) Hold On!
Sorti cet été aux States, pas de sortie française pour l'instant..
MISS SHARON JONES! Trailer (Documentary, 2016)
La tournée européenne de Daddy Long Legs les a amené par deux fois dans la région, la semaine dernière à Saint André-lez-Lille pour une soirée Les Nuits de l'Alligator hébergée par l'Aéronef, et hier soir à Diksmuide au 4AD, de l'autre côté de la frontière. Deux perfs en premières parties, tout d'abord du Londonien Jim Jones et de son nouveau combo The Righteous Mind à Lille, puis ce vendredi de The Id!ots, quartet basé à Gand et dernier projet en date de deux vétérans (ex-Ugly Papas) des scènes locales.
Le concert de Lille était franchement pas mal: beaucoup de monde, de curieux surtout, venus profiter de l'occasion (concert gratuit) pour découvrir des groupes inconnus du grand public et accessoirement plonger pendant une soirée dans cet étrange (aux yeux des plus jeunes) et à moitié oublié courant musical de quarant-(cinquant)-enaires called Rock'n'Roll. Une bonne ambiance, donc, mais sans les grains de folie individuels et le lâcher-prise collectif qui font les grandes bacchanales rock'n'roll.
Je ne suis pas vraiment fan de la Jim Jones Revue, mais j'étais tout de même curieux de découvrir le nouveau projet de l'ex-Thee Hypnotics, bien titillé par un excellent single paru il y a peu. Sur scène le gospel voodoo rock'n'roll incantatoire des British sonne plutôt bien, avec des compos qui, dans l'ensemble, tiennent la route. Le problème, c'est plutôt le chant, Jones étant quand même assez limité à ce niveau-là. Ça passait (plus ou moins) à l'époque de la Revue et de son garage-punk à la Bunker Hill/Little Richard sous amphét', ça le fait moins sur des plages plus lentes et atmosphériques. Résultat, des baisses de régimes gênantes par moment et un feeling pas toujours au top, mais aussi des good vibes sur certains titres comme sur l'ultime morceau du (court) rappel.
«Good Vibes», par contre, ça colle parfaitement au généreux punk-blues jouissif et débridé des trois New Yorkais (from Brooklyn, Baby!) de Daddy Long legs! C'est peu de dire qu'on était impatient de recroiser la route de ces trois-là depuis le gig qui nous avait tant plu à Roots & Roses l'année dernière, et leur set d'une cinquantaine de minutes à St. André a au moins comblé cette fringale-là, à défaut de nous coller au plafond. Pas la faute du groupe, le trio trouvant vite sont rythme de croisière après quelques ajustements, juste l'inévitable décalage entre un gang qui fonctionne tout à l'énergie et un public certes attentif et bienveillant mais peu démonstratif. Bonne ambiance et bon feeling, donc, mais rien de commun avec le gig de ce vendredi en Belgique..
Daddy Long Legs - Skinny Woman
Arrivée pile-poil à 21h à Diksmuide, le temps de se faufiler jusqu'au bar dans un 4AD plein à craquer de grands chauves à barbes de vikings portant T-shirts à l'effigie de The Idiots – manifestement le gros du public est venu pour la tête d'affiche – et Daddy Long Legs et ses deux compères lancent la machine à danser le blues avec un premier titre et un son euh.. bizarre. Problème de jack défectueux, pas grave, Murat Akturk tripatouille une minute le jack en question pendant que le Daddy bonimente et annonce la couleur dominante de la soirée : da Blues, my man! Ouais mais faut s'entendre sur les termes mon pote, pas le blues pachydermique et soporifique de bedonnants profs de guitare à queue de cheval, non, buddy, le Blues, quoi! Hargneux comme le dentier de ma grand-mère attaquant un croûton vieux de 15 jours, le genre de blues teigneux qui garde un œil lubrique sur le cul de la femme blanche et l'autre sur le goutte-à-goutte de l'alcool de contrebande qui drippe à la lueur de la lune.. Sonny Boy Williamson est convoqué avec son Skinny Woman, Death Train Blues fait monter la pression dans la chaudière, Akturk et Josh Styles, le métronome humain au fracassant maracas, quittent un instant la scène pour laisser Daddy Long Legs, ce «Big Bad Ginger Motherfucker from St. Louis, Missouri», régler seul son compte au Bourgeois Blues de Leadbelly.. Fuck Yeah! semble être la réponse collective du public, qui démarre au quart de tour, ça gigote sévère au premiers rangs, ça stompe et ça hulule son approbation dans toute la salle, et le concert reste sur orbite jusqu'au rappel unique arraché sans trop de difficulté par un public aux anges. Ce soir, ils l'on gardé pour la fin, ce Motorcycle Madness orgiaque et pétaradant, refrain repris à tue-tête et poignée dans le coin! Hoo Yeah, Ton-up! Ton-up! - that's what I like..
Larges sourires comblés et ruée généralisée vers le coin du merchandising, ça a manifestement séduit le public, mais ce dernier attend surtout The Idiots, les locaux de l'étape à la apparemment déjà solide réputation. Nous, on connaît pas, tant mieux, c'est l'occasion de découvrir le quartet gantois mené par Dick Descamps. Un premier titre un peu shoegaze, mais dès le second morceau le combo commence à pulser velu, et au final nous sert sur un plateau un dirty pospunk hardcore rock'n'roll méchamment puissant (mais pas bourrin) et capable de finesse et d'humour. Mention spéciale au guitariste Wouter Spaens, juvénile zébulon à l'impressionnante capacité de rebond et au jeu de guitare sec et précis.
The Idiots live at 4AD, Diksmuide
Super soirée, en résumé, de celles qui restent gravées dans les mémoires pour toutes les bonnes raisons, sans hype et sans frime, à la belge, quoi! Daddy Long legs est déjà retourné aux U.S.A. quand vous lirez ces lignes, et The Idiots jouent encore un peu partout en Flandres jusqu'en avril. Dans tous les cas, catch these bands live as soon as you can if you need a healthy fuckin' great shot of rock'n'roll! Well done, guys!!!
Une semaine après le weekend de clôture de Detroit Boom Boom à St So, une piqûre de rappel avec les garagistes de The Detroit Cobras. Groupe le plus repris sur scène pendant le weekend, d'ailleurs, d'autant plus facilement que le combo mené par Rachel Nagy a été essentiellement un cover-band tout au long de sa carrière, spécialisé dans les reprises sixties garage d'obscurités early r'n'r / soul / doo wop / rhythm'n'blues. Les deux premiers albums du groupe sont toujours hautement recommandables, surtout Mink, Rat or Rabbit, le tout premier long-jeu sorti en 1998 sur S.F.T.R.I., un dance-party-record imparable pour faire shaker les titties et swinger les booties, toutes générations confondues! Enjoy.
The Detroit Cobras - Cha Cha Twist
Detroit Boom Boom a tenu ses promesses: un feeling homemade / bon enfant / sans prétention (merci Yvan et Reason2B) pour ce weekend entièrement gratuit en guise de clôture fun de Lille 3000, avec des concerts spécifiquement orientés, dans l'esprit ou à la lettre, tribute to Detroit, une perf émouvante de la légende John Sinclair, une bon film pour saisir l'ambiance urbaine si particulière de la Motor City, et des Dee Jays qui ont assurés sévères au rayon good vibes.
Quelques clichés basse qualité et trois vidéos (Charlene, Sheetah et Les Weissmuller, Lena & the Mack Daddys reprenant Marvin Gaye, yeah!) en attendant un compte-rendu plus fouillé mais tout aussi subjectif! Enjoy.
Charlene at Detroit Boom Boom
Sheetah et Les Weissmuller - l'homme de la situation
Lena & The Mack Daddys rendent hommage à Marvin (et à Gladys, et à Smokey, et à tout Tamla Motown!) avec leur version de I heard it through the grapevine
A la fin de la semaine, Detroit Boom Boom! Un weekend à Saint Sauveur pour clore Lille 3000 Renaissance avec un hommage appuyé à Deeeetroit : du Finger Poppin Time avec les DJs qui vont bien, un paquet de combos, locaux ou non, venus célébrer le(s) Motown Sound(s), un invité prestigieux, John Sinclair, pour se connecter à l'esprit frondeur de la Motor City (and to the Power of Rob Tyner, Fred "Sonic" Smith & Michael Davis) et un film, 8-Mile, pour mettre un doigt sur la réalité de la ligne de démarcation raciale de la ville, sur fond de rap hardcore.
Hank Ballard & The Midnighters
Et en ce qui nous concerne, une dernière salve de classiques incontournables! Avec les Stooges, of course, mais aussi l'inventeur du Twist, le regretté Hank Ballard, ses Midnighters et son coquin Work With Me Annie, plus le hit de Martha Reeves et de ses Vandellas, filmé à Dearborn, en 65, sur la chaîne de montage des premières Fords Mustangs! Enjoy.
Martha Reeves & The Vandellas - Nowhere To Run (1965)
The Stooges - I wanna be your dog (1965)
Hank Ballard & The Midnighters - Work With Me Annie
Detroit, 1963. Le jeune (23 ans) Frederick Earl "Shorty" Long débarque de Birmingham et de son Alabama natal et commence à bosser chez Motown. Un an plus tard, il sort son premier single, Devil With A Blue Dress On, puis cartonne nationalement en 1966 avec son troisième 7", Function At The Junction, et en 68 avec Here Comes The Judge. Il meurt l'année suivante dans un stupide accident de bateau sur la rivière Detroit, à 29 ans.
Detroit, 1964. Un gang de blue-eyed blanc-becs dingues de R'n'B rencontre dans un club black local, The Village, un jeune prodige soul screamer déjà reconnu localement, William Levise, Jr. Né dans la proche banlieue de Warren, celui qui sera vite rebaptisé Mitch Ryder a commencé depuis 2 ans à se tailler une réputation affolante en live, et les Detroit Wheels qui viennent de naître vont faire de même à coups de garage stompers dégoulinants de Rhythm'n'Blues frénétique et de Blue-Eyed Soul turbochargée, et surtout d'un gimmick qui tue, le medley!
Detroit, 1966. Relocalisé à NYC depuis un an, le quintet a explosé les charts avec son Jenny Take a Ride!, un medley du C.C. Rider de Chuck Willis et du Jenny, Jenny de Little Richards. Rebelllotte en Septembre 1966, avec Good Golly Miss Molly, couplé à.. Devil With A Blue Dress On. Autant la version originale de Shorty Long est lascive, suggestive et sexuellement chargée, autant celle des Detroit Wheels est une pure décharge d'adrénaline et d'énergie proto-punk!
Je chéris la fabuleuse réédition Rhino Rds de 1989, Rev Up - The Best of Mitch Ryder & The Detroit Wheels, tout comme celles des deux seuls et uniques albums de Shorty Long. Et en attendant Detroit Boom Boom, voici une petite sélection de trois youtubes dont une géniale (les go-go girls!) vidéo dépoque. Enjoy.
Mitch Ryder & The Detroit Wheels - Jenny Take A Ride / C C Rider
Mitch Ryder & The Detroit Wheels - Devil with a Blue Dress On / Good Golly Miss Molly
Shorty Long - Devil With The Blue Dress On