Les dates de concerts pour septembre et octobre commencent à tomber, et celui-ci risque d'être plus qu'intéressant. The Bonnevilles est un duo nord irlandais basé à Lurgan, à une trentaine de bornes de Belfast, qui balance sans vergogne et depuis une dizaine d'années déjà leur interprétation punk, sombre et primale du blues des collines ressuscité par Fat Possum and co. Cinq albums sous la ceinture, dont Dirty Photographs, fraîchement paru sur Alive Rds, pour patienter jusqu'au gig annoncé à L'Imposture, à Lille, le 4 septembre prochain. See you there.
Les festivals d’été battent leur plein et c’est peut-être l’occasion de se replonger dans l’ambiance de l'un des plus emblématiques fests des 60’s avec le concert proposé par l’équipe du Roots & Roses ce vendredi 27 juillet au C.C. Lessines, Cour de l'Hôpital Notre Dame à la Rose, à Lessines donc. Ça s’appelle A woodstock Reunite et ce sera l’occasion de se gorger de blues, de soli de guitares héroïques, et de boo-boo-boogie jusqu’au bout de la nuit avec Canned Head, Ten Years After et Guy Verlinde & the Mighty Gators. En attendant, un p’tit retour aux sources avec Canned Heat justement, et l'un de leurs deux hits de l'époque, Going up the Country. Enjoy the trip.
Et vendredi c'est demain! L.A. Witch (from, euh, L.A.) à la Cave aux Poètes, Roubaix (Support: Wild Raccoon), Dirty Primitives et He Rents a Red Banjo (Lille) à la Ferme d'en Haut à Villeneuve d'Ascq, et Crystal & Runnin' Wild à Madame Moustache (Bruxelles) pour la release party de leur dernier album. Y'a de quoi faire, non?
Fuck Yeah! Mardi matin et le weekend semble vachement loin? J'ai le remède, mon pote, du blues couilllu, lean and mean, boosté en 1998 par un remix percutant, sur un montage video diablement eye candy. R.L. Burnside du temps de sa splendeur retrouvée, grâce à Fat Possum, le label blues de la fin du XXe siècle!! Enjoy.
Larkin Poe, c'est deux frangines from Atlanta, Georgia, 28 ans de moyenne d'âge et une passion précoce pour l'Americana et le blues en général, et le rock'n'roll teinté southern en particulier. Comme tou(te)s les jeune(tte)s de leur âge, elles aiment partager leurs interprétations sur FB, revivifiant les classiques de Leadbelly, Duane Allman, Stevie Ray Vaughan, ou, ici, Son House, avec fraîcheur et sans une once de prétention. Alors bien sûr ça ne révolutionne pas l'avenir du futur de la musique, même si c'est fort sympathique, mais là ou elles se distinguent de leurs congénères, c'est qu'elles peuvent aussi assurer sur album et avec leurs propres compos, témoin ce Preach sorti en 2017 et republié il y a quelques semaines grâce au succès de son crowdfunding. Enjoy.
Première surprise en arrivant sur le site du festival cette année: le nombre de tentes et de stands a notablement augmenté, et en plus des incontournables vendeurs de fringues, bijoux et vinyles on peut aller goûter et se renseigner sur les productions locavores, bio et autres, et entamer l’apéro en toute bonne conscience à coups de bière locale ou de shots de White Rootsian, version lessinoise, équitable et ad hoc du White Russian cher au Big Lebowski!
Dead Bronco
Mais faut assurer en termes de tempo, et arrivé presque à la fin du set de Yak, jeune trio anglais garunge et turbulent (mais classe, fallait oser balancer sa guitare dans le public et laisser le soin à un spectateur d’exécuter le solo du dernier morceau..), on a juste le temps de se précipiter au pied de la scène Roots pour découvrir Dead Bronco en live. Ce gang de Bilbao mené par le floridien Matt Horan annonce un mix à priori détonant à base de swamp country punk goguenard et de hardcore sanguin, qu’ils ont d’ailleurs rebaptisé Americana Sludge, et effectivement ça démarre fort, ça saute dans tous les sens et ça mouille le maillot (enfin façon de parler, le combo se retrouve torse nu - beaux tatouages - au bout de deux morceaux..), mais j’ai du mal à accrocher: pas assez de titres vraiment saillants et un léger problème de timing à cette heure encore matinale empêchent le gig de décoller vraiment, et au bout de quelques morceaux je préfère aller casser la croûte après un petit détour par la scène Roses ou le monolithe Fifty Foot Combo commence son set à fond de train.
Fait beau, le soleil brille, les nuages ne font que passer et je me dis pendant qu’on s’installe face à nos assiettes que ce festival a définitivement un truc particulier: une espèce de feelgood vibe indéfinissable mais bien réelle qui se reflète sur les visages ouverts et réjouis autour de moi et dans les attitudes anti-bullshit des festivaliers, une ambiance bon enfant, voire familiale, qui fait autant partie de l’ADN du festival que le concept «formes modernes de folk, blues, rock’n’roll, garage» qui lui sert d’étendard.
Bon, cépatouça mais faut pas trop tarder à regagner le chapiteau Roots, si on veut profiter du gig de J.D. Wilkes, de retour au R&R avec ses Legendary Shack Shakers en backing band, avant la très attendue brochette Darts / Left Lane Cruiser, dans la foulée. Mais first things first, un passage par le stand de La Trompeuse s’impose! Gouleyante et bien équilibrée la 33cl. se laisse déguster sur la longueur et s’avère un digestif tout à fait adéquat pour accompagner J.D.Wilkes et son retour aux racines Americana, un virage souhaité si on en croit ses interviews récents. Et ma fois, ça marche encore mieux que LSS tout court, à quatre sur le stage avec drumkit minimal, contrebasse slappée et guitare rockab’ / slide très en avant, plus le J.D. qui se lâche en version bateleur de foire tout en grimaces et gesticulations pour un show ultra énergique et entraînant. C’est très bon, tout ça!
Le gig à peine terminé je me faufile jusqu’au pied de l’autre scène, damned, la fosse photographes est bondée – on se demande pourquoi (grin..) - oh yes, The Darts, Baby! La température est montée d’un coup, et je ne parle pas de la météo locale, hein! Faut dire que les quatre Fléchettes jouent à fond la carte rock’n’roll gurls ultra-sexuées, look d’enfer et poses félines, et y prennent manifestement plaisir en plus! Mais attention, ladies and gents, on est plus près de Tura Satana dans Faster Pussycat, Kill, Kill! que de l’inepte, inoffensive et stupide final girl d’un quelconque slasher movie, ces filles-là vous briseraient en quatre à la moindre esquisse d’un geste déplacé. Ceci-dit, c’est pas le genre de la maison, ici, on peut être libidineux mais on en est pas moins classieux, pas de wolf-whistles mais un intérêt poli pour un garage-punk honnête mais pas renversant non plus. Le quatuor s’en sort mieux sur les mid-tempos venimeux à la Fuzztones de la grande époque que sur les garage-punkers plus basiques, à cause, encore une fois d’un manque de titres suffisamment marquants pour susciter un réel enthousiasme.
Un poil déçu, donc, mais je leur donne quand même des points pour la patate et l’attitude en me disant qu’avec un peu de boulot sur les compos le groupe pourrait aisément se hisser au niveau des Love Me Nots, le groupe originel de la chanteuse-claviériste Nicole Laurenne.
Left Lane Cruiser en ligne de mire, maintenant, en plein milieu d’après-midi, les matchs de catch vont bon train entre les trois tentes, et le festival bat son plein. Bon, je ne répéterai pas tout le bien que je pense du duo de Fort Wayne, Indiana – ah ben si, tiens, c’est fait – et je me contenterai de préciser que même sous chapiteau, à l’heure de la sieste, ces deux types déchirent!!! C’est tight, c’est puissant, et la voix de Joe Evans est tellement râpeuse qu’elle pourrait dézinguer un gruyère entier à plus de trois mètres… Good Golly...
Douze heures intenses et une journée bien remplie.. ça y est, la neuvième édition du Roots & Roses a vécu, et nombreux sont ceux et celles qui ont déjà noté sur leurs tablettes la date de la prochaine édition (le mercredi 1er mai 2019), qui marquera également le premier gros anniversaire (10 ans!) de ce désormais incontournable festival rock'n'roll belge.
De beaux moments et des montées d'adrénaline sévères mardi dernier, donc, avec en particulier les chouettes prestations de Left Lane Cruiser, J.D. Wilkes & The Legendary Shack Shakers, Tjens Matic, la dinguerie totale de King Khan & The Shrines et des Black Lips, et en conclusion l'ultime gig du jour, à la fois très émouvant et gorgé d'électricité, des Blasters.
Le temps de finir de me remettre les idées en place entre deux séances au festival Seriesmania à Lille et je peaufine un compte-rendu plus détaillé, mais en attendant, quelques clichés un peu pourris des groupes en action (Chuis vraiment pas doué pour les photos de concert..). Par contre il y avait un paquet de bons photographes sur le site et on trouve déjà de quoi se régaler via le facebook du festival, ou directement sur les sites des photographes eux-mêmes (notamment ceux de Rootsville et de Moomer, mais il y en a d'autres qui arrivent!)
Dans 24 heures ce sera le lancement officiel à Lessines du Roots & Roses Festival, neuvième du nom! Le line-up détaillé de ce mardi premier mai:
Les belges à l'honneur pour ce countdown, en commencant par l'insubmersible Arno Hintjens avec le projet Tjens matic, à savoir la revisite la plus rock'n'roll/ blues/punk du parcours du chanteur ostendais avec ce combo culte qu'est encore aujourd'hui TC Matic. Puis les vétérans punksurfeurs de Fifty Foot Combo, sortis de leur retraite pour leur seul gig de 2018 par le staff de Roots & Roses, et enfin le rockab' rafraîchissant de Crystal & Runnin' Wild, combo père-fille qui prouve une fois de plus que la Belgique est l'autre pays du roots rock'n'roll transgénérationnel - la Wallifornie, quoi!
Roots & Roses #9 approche, encore quatre jours et il sera temps de grimper sur votre monture favorite et de la pointer en direction de Lessines! Trois groupes dans le countdown d'aujourd'hui. Tout d'abord, Guadalupe Plata, trio ibère en provenance d'Andalousie mais semble-t-il délibérément coincé dans une dimension parallèle ou se téléscopent références locales et blues-rock sulfureux, revisités film soundtracks à la David Lynch en espanol. C'est parfois très addictif sur disque (4 albums à ce jour), parfois déroutant aussi, et j'attends de voir sur scène pour me faire une opinion définitive.
Guadalupe Plata - Qué He Sacado Con Quererte (aka Violeta Parra)
Ensuite, un shot promis d'Americana en V.O. cette fois-ci, avec le retour de J.D. Wilkes et de ses Legendary Shack Shakers en backing-band.. pas juste "The Legendary Shack Shakers", donc, et la nuance est de taille: pas de cowpunkabilly débridé cette année, mais plutôt un retour souhaité aux sources et donc un gig nettement plus roots à priori - prometteur.
J.D. Wilkes - Willow Garden (Suitcase Sessions)
Et bien sûr le plaisir de recroiser Left Lane Cruiser et leur Hillgrass Bluebilly punk'n'roll, parfaitement dans son environment au Roots & Roses. Ils nous avaient laissé sur le cul il y a quelques mois à l'Aéronef.. Une p'tite piqûre de rappel? Sure, mate, click on da pix below!
On pourrait presque croire que l'expression "Americana" a été créée pour définir la musique de The Blasters.. En pleine explosion punk, le combo angelano, contemporain des Cramps, du Gun Club, de X et de Black Flag, avait en 1978 préféré la trompeuse simplicité d' "American Music" et avec le recul, on a pu, via les parcours respectifs des frangins Phil et Dave Alvin, se rendrent compte à quel point leur amour immodéré du rock'n'roll originel, du blues, de la country et des autres roots de la musique populaire états-unienne collait à l'idée d'une certaine amérique, celle dont on continue d'aimer l'idée fantasmée malgré ses dérives passées et présentes.
The Blasters seront l'une des têtes d'affiche de la neuvième édition du Roots & Roses la semaine prochaine - yes, the clock is tickin'! - et en attendant, trois vidéos youtubées histoire de patienter, dont leur hit Marie, Marie en live en '85 (que j'avais découvert via une reprise par les anglais de Matchbox en '80 (sur l'album Midnite Dynamos), avant de tomber sur l'original par la même occasion dur le reste de leur discographie). Get Ready et rendez vous le premier mai prochain à Lessines à partir de 11h du matin!
The Blasters - Marie Marie (Live at Farm Aid 1985)
The Blasters, Dark Night
Dave and Phil Alvin "All By Myself" and "Key To The Highway"
Les trois zigotos de The Yawpers sonnent comme des Violent Femmes cannibales qui auraient bouffé un trucker shooté aux amphét' alors qu'il écoutait Heavy Trash en boucle sur sa hi-fi, en périphérie de Denver, Colorado, hometown du trio et base de départ pour leur conquète du monde. Deux albums à leur actif sur l'excellent label Bloodshot Rds, après un debut-mini-lp et un premier album autoproduits, et une tournée française en cours (après-demain soir à La Boule Noire à Paris). Enjoy.
Celle-là vous aller la siffloter non-stop pendant tout le weekend.. ça faisait un p'tit bout de temps qu'on avait pas eu de nouvelles du Rev Peyton et de son Big Damn Band et on est content de les retrouver avec leur dernier opus en date, Front Porch Sessions. Pour patienter en attendant un nouveau Euro tour dans les mois qui viennent? La dernière fois, c'était au Roots & Roses et c'était chaud!
Reverend Peyton's Big Damn Band - We Deserve a Happy Ending
Du blues roots hypno-voodoo mais-pas-que pour commencer la semaine, avec un extrait de Bongoes & Tremoloes, le second très bon album des lyonnais d'Automatic City paru il y a déjà dix mois. A quand un gig dans le nord, les gars?
1969. Tony Joe White, 26 ans, cartonne avec Polk Salad Annie, une superbe piste 100% pure swamprock enregistrée à Muscle Shoals quelques mois plus tôt pour son tout premier album, Black & White. Tom Jones puis Elvis lui-même s'emparent du titre et contribuent à en faire le classique 70's qu'on connait aujourd'hui.
1er mai 2018. Tony Joe White sera en tête d'affiche du Roots & Roses Festival de Lessines, avec les Blasters, The Black Lips, Tjens Matic, Left Lane Cruiser, The Darts, King Khan et un paquet d'autres cools bands! Yeahup!!
Samedi 13 avril 2024
Poncharello
Bistrot St So, Lille
Samedi 20 avril 2024
The Dirteez + DJ Gingerella
La Bulle Café, Lille
Dimanche 21 avril 2024
Speedways
Textival Festival, Courtrai
Mardi 23 avril 2024
Speedways
La Bulle Café, Lille
Mardi 30 avril 2024
Night Beats, Howlin' Jaws,
Tuesday Violence
Le Botanique, Bruxelles
Mercredi 01 mai 2024
Seatsniffers, DeWolff, Cold Stares,
Michelle David & The True Tones,
Golden Glows, Soror, Eosine,
Eriksson-Delcroix & The Lefbank
Ramblers + more TBA
Roots & Roses Festival, Lessines
Vendredi 03 mai 2024
Howlin' Jaws
Les 4 Ecluses, Dunkerque
Vendredi 17 mai 2024
Heath + Gasoline
La Griffe, Lille
Samedi 25 mai 2024
The Courettes + Power Shake
Le Botanique, Bruxelles
Lundi 27 mai 2024
Cosmic Psychos
Black Lab, Lille
Mercredi 29 mai 2024
Killer Kin
The Pit’s, Courtrai
Vendredi 31 mai 2024
Jake La Botz
4AD, Diksmuide
Samedi 15 juin 2024
Slim Cessna’s Auto Club
4AD, Diksmuide
Vendredi 29 juin 2024
Nashville Pussy,
De Casino (in the Park), Sint-Niklas
Vendredi-Dimanche 5 au 7 juillet 2024
The Chats, Si Cranstoun,
Jenny Don't and the Spurs,
Bad Religion, New Bomb Turks,
Left Lane Cruiser, The Sadies,
The Gories, Civic, Lambrini Girls,
Detroit Cobras + More TBC
Sjock Festival, Gierle
TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS
Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..
Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!