Issue du Gospel, la Soul de PG&E retournait régulièrement à la source - en témoigne leur hit single de 1970, Are you ready? tiré de l'album du même nom, leur troisième, paru quelques mois plus tôt. Un chouette bluesrocker pour commencer la semaine, tout comme la B-side du 45trs, une version de la classique folk-song Staggolee, que Tarantino sélectionnera en 2007 pour son Death Proof. Enjoy.
Un single de 1961, par l'un des pionniers oubliés du rock'n'roll. Mike Pedicin était déjà un vétéran des scènes jive / swing de la fin des 40's lorsque son quintet commença à intégrer au début des fifties et à haute dose le rhythm'n'blues noir le plus dansant à son fond de marmite issu de la country - ni plus ni moins la même évolution que leur voisins à Philadelphie, Bill Haley & His Saddlemen, bientôt rebaptisés.. Bill Haley & His Comets. Seulement voilà, pas de hits à la Rock Around The Clock pour Pedicin et son groupe, et donc pas de passage à la postérité pour son combo et pour lui même alors qu'Haley allait (sorry..) devenir pour l'éternité le progéniteur du rock'n'roll blanc originel, juste avant l'explosion Elvis. Mais ça ne nous empêche pas d'apprécier à sa juste valeur ce superbe rock'n'roller et ce triste petit déjeuner qu'est Burnt Toast and Black Coffee..
Une légende.. injustement oubliée. Jewel Brown fut l'une des plus marquantes vocalistes de son époque, dès ses débuts au sein du All Stars band de Louis Armstrong, et si son nom est beaucoup moins connu aujourd'hui que ceux de ses contemporaines, pour cause de carrière interrompue très tôt (au début des 70's) pour raisons familiales, ses qualités de bluesy jazz singer sont désormais célébrées. Malgré de gros soucis de santé, Jewel Brown, née à Houston en 1937, a repris les chemins des studios ces dernières années, enregistrant notamment le très tonique Roller Coaster Boogie avec les japonais de Bloodest Saxophone et un très bon joint effort avec une autre légende locale de Houston, le guitariste de blues Milton Hopkins. Jump, jive and enjoy.
Woohoo! Je viens de me réveiller et les good vibes d'hier soir sont toujours là, me faisant envisager le reste de ce dimanche avec béatitude et sérénité, et tout ça, grâce à Daddy Looooooooooooong Legs !!! Yep, rien de tel qu'une bonne secousse électrifiée et un dosage adéquat de punk rock high energy, de blues preachin' possédé et de rock'n'roll à haut indice d'octane pour se remettre tous les compteurs à zéro et passer un coup de polish sur son karma.. Et ça, on sait depuis déjà un bon moment que les trois de Brooklyn savent faire, le soulful blues high voltage, fiévreux, sincère et sans fioriture, dépouillé jusqu'à l'os et passé à la moulinette garage punk, they know how...
Par contre, on ne s'attendait pas à ses nombreuses nouvelles compos, qui tirent le répertoire du combo vers un rock'n'roll sixties encore plus roboratif, et il y en a quelques-unes en particulier que j'attends avec impatience de pouvoir glisser prochainement dans ma playlist quotidienne.. Faudra attendre que le trio repasse par la case studio (en janvier, à priori) - et qu'un nouvel album estampillé Norton Rds sorte des presses, mais en attendant, et si vous franchissez le Channel ces jours-ci, vous pourrez encore croiser Murat, Josh et Brian dans les jours et les semaines qui viennent, puisqu'ils entamment aujourd'hui chez les Britons la deuxième partie de leur euro tour. Keep on castin' your spells, guys!
Daddy Long Legs at L'Abattoir, Lillers, France - Nov.18, 2017
Un jour, le Blues en a eu sa claque de toutes les conneries qu’on pouvait débiter sur son compte et il s’est barré loin de la civilisation,dans les collines sombres, boisées et hantées par les fantômes de ses géniteurs black et white-trash hillbillies. Retournant peu à peu à l’état sauvage, dansant et derviche-tournant sous le ciel froid et noir en hurlant à la lune, s’abreuvant de restes de moonshine au fond d’alambics clandestins abandonnés sous les frondaisons, se nourrissant de l’occasionnel steak encore saignant taillé dans la cuisse d’un infortuné randonneur-hipster végétarien, il s’est sûrement mais lentement ressourcé, mutant et se réincarnant en un monstre sec, hirsute, décharné et volontiers carnassier.
Et puis il est retourné à la civilisation. Hier soir. À l’Aéronef, Lille, France. Et il a bouffé tout cru son public, qui en a redemandé. Ce soir-là, il s’appelait Left Lane Cruiser.
Left Lane Cruiser - Claw Machine Wizard [official video]
Voui, bon, je sais, je me suis peut-être un poil trop laissé emporterpar mon enthousiasme, mais fuck yeah! quel super concert que ce gig d'hier soir à l'Aéro! J'avais bien aimé lors de leur passage précédent à Fournes-en-Weppes, mais honnêtement je ne m'attendais pas à une claque pareille – le pied au plancher du début à la fin, Joe Evans et Pete Dio, les deux compères de L.L.C, même «fuckin’ tired» à cause du jet lag, ont tout lâché avec un abandon qui faisait plaisir à voir, savourant manifestement l’instant et enchaînant quasi non-stop leurs propres stompers (majoritairement issus de leur dernier lp en date, Claw Machine Wizard), plus une fine sélection de reprises heavy-duty, du Black Betty de Ram Jam, dans une féroce version dépouillée jusqu’à l’os de ses lourdeurs 70’s et renvoyée à ses origines «Leadbelly-ienne», au Rock’n’Roll Outlaw de Rose Tattoo, repris en coeur par le public, suivis d’un hommage appuyé au maître Muddy Waters, avant de terminer avec un frénétique rap-blues (ouais, c’est possible!) emporté par Dio au chant et à la batterie.
Pas d’esbroufe, pas de frime, pas de message, juste leur hard rockin’ garage punk-blues débridé et le fun de libérer les flots d’adrénaline, de se vider la tête et de se dérouiller les jointures avant d’aller faire l’amour – oups, pardon – avant d’aller s’envoyer en l’air comme des bêtes et sans retenue avec votre meilleure moitié sur le tailgate rouillé du vieux beat-up pickup truck garé au bord du bayou..
Ah oui au fait, la tournée continue et dans quelques semaines le duo terrible revient dans la région, après un passage par la Russie (Ils sont à Moscou ce soir!), à Bruxelles, à Zwarm (entre Courtrai et Gand) et à Leffinge (à côté d’Ostende).
(Pas d’APN sur moi hier, donc pas de photos ni de vidéos - juste la vidéo promo de leur titre-phare issu du dernier album, en attendant de proposer des liens vers les photos du concert de ce mardi soir, dès que j’en trouve..)
En mal de blues primal et raunchy à souhait? ça va pas durer, my friend, il y a de quoi faire dans les semaines qui viennent. En attendant la seule et unique date française de Daddy Long Legs (à l'Abattoir, Lillers, mi-novembre) débarquent prochainement (à l'Aéronef, le mardi 10 octobre) les 3 larrons de Left Lane Cruiser et leur nasty punkblues des collines dopé au rock'n'roll - déjà passés par chez nous il y a deux ans - et le suédois Bror Gunnar Jansson, son blues gothique, théâtralisé et biberonné à l'Americana en version one-man band (à l'Aéro le même soir que Left Lane Cruiser, et le 15 octobre au Théâtre d'Arras). Sans oublier le banjo-driven folkblues traditionnel de Jerron "Blind Boy" Paxton, au Roubaix Vintage Weekender '17, le 12 novembre.
Un titre imparable signé par le grand Tom et sa meilleure moitié Kathleen Brennan, détaillant par le menu la psyché torturée des vétérans survivants des conflits armés les plus récents, du schrapnel mental au cauchemar vivant du "syndrome de stress post-traumatique". From son "album du retour" de 2011, Bad as Me, Tom Waits at his best.
La tournée européenne de Daddy Long Legs les a amené par deux fois dans la région, la semaine dernière à Saint André-lez-Lille pour une soirée Les Nuits de l'Alligator hébergée par l'Aéronef, et hier soir à Diksmuide au 4AD, de l'autre côté de la frontière. Deux perfs en premières parties, tout d'abord du Londonien Jim Jones et de son nouveau combo The Righteous Mind à Lille, puis ce vendredi de The Id!ots, quartet basé à Gand et dernier projet en date de deux vétérans (ex-Ugly Papas) des scènes locales.
Le concert de Lille était franchement pas mal: beaucoup de monde, de curieux surtout, venus profiter de l'occasion (concert gratuit) pour découvrir des groupes inconnus du grand public et accessoirement plonger pendant une soirée dans cet étrange (aux yeux des plus jeunes) et à moitié oublié courant musical de quarant-(cinquant)-enaires called Rock'n'Roll. Une bonne ambiance, donc, mais sans les grains de folie individuels et le lâcher-prise collectif qui font les grandes bacchanales rock'n'roll.
Je ne suis pas vraiment fan de la Jim Jones Revue, mais j'étais tout de même curieux de découvrir le nouveau projet de l'ex-Thee Hypnotics, bien titillé par un excellent single paru il y a peu. Sur scène le gospel voodoo rock'n'roll incantatoire des British sonne plutôt bien, avec des compos qui, dans l'ensemble, tiennent la route. Le problème, c'est plutôt le chant, Jones étant quand même assez limité à ce niveau-là. Ça passait (plus ou moins) à l'époque de la Revue et de son garage-punk à la Bunker Hill/Little Richard sous amphét', ça le fait moins sur des plages plus lentes et atmosphériques. Résultat, des baisses de régimes gênantes par moment et un feeling pas toujours au top, mais aussi des good vibes sur certains titres comme sur l'ultime morceau du (court) rappel.
«Good Vibes», par contre, ça colle parfaitement au généreux punk-blues jouissif et débridé des trois New Yorkais (from Brooklyn, Baby!) de Daddy Long legs! C'est peu de dire qu'on était impatient de recroiser la route de ces trois-là depuis le gig qui nous avait tant plu à Roots & Roses l'année dernière, et leur set d'une cinquantaine de minutes à St. André a au moins comblé cette fringale-là, à défaut de nous coller au plafond. Pas la faute du groupe, le trio trouvant vite sont rythme de croisière après quelques ajustements, juste l'inévitable décalage entre un gang qui fonctionne tout à l'énergie et un public certes attentif et bienveillant mais peu démonstratif. Bonne ambiance et bon feeling, donc, mais rien de commun avec le gig de ce vendredi en Belgique..
Daddy Long Legs - Skinny Woman
Arrivée pile-poil à 21h à Diksmuide, le temps de se faufiler jusqu'au bar dans un 4AD plein à craquer de grands chauves à barbes de vikings portant T-shirts à l'effigie de The Idiots – manifestement le gros du public est venu pour la tête d'affiche – et Daddy Long Legs et ses deux compères lancent la machine à danser le blues avec un premier titre et un son euh.. bizarre. Problème de jack défectueux, pas grave, Murat Akturk tripatouille une minute le jack en question pendant que le Daddy bonimente et annonce la couleur dominante de la soirée : da Blues, my man! Ouais mais faut s'entendre sur les termes mon pote, pas le blues pachydermique et soporifique de bedonnants profs de guitare à queue de cheval, non, buddy, le Blues, quoi! Hargneux comme le dentier de ma grand-mère attaquant un croûton vieux de 15 jours, le genre de blues teigneux qui garde un œil lubrique sur le cul de la femme blanche et l'autre sur le goutte-à-goutte de l'alcool de contrebande qui drippe à la lueur de la lune.. Sonny Boy Williamson est convoqué avec son Skinny Woman, Death Train Blues fait monter la pression dans la chaudière, Akturk et Josh Styles, le métronome humain au fracassant maracas, quittent un instant la scène pour laisser Daddy Long Legs, ce «Big Bad Ginger Motherfucker from St. Louis, Missouri», régler seul son compte au Bourgeois Blues de Leadbelly.. Fuck Yeah! semble être la réponse collective du public, qui démarre au quart de tour, ça gigote sévère au premiers rangs, ça stompe et ça hulule son approbation dans toute la salle, et le concert reste sur orbite jusqu'au rappel unique arraché sans trop de difficulté par un public aux anges. Ce soir, ils l'on gardé pour la fin, ce Motorcycle Madness orgiaque et pétaradant, refrain repris à tue-tête et poignée dans le coin! Hoo Yeah, Ton-up! Ton-up! - that's what I like..
Larges sourires comblés et ruée généralisée vers le coin du merchandising, ça a manifestement séduit le public, mais ce dernier attend surtout The Idiots, les locaux de l'étape à la apparemment déjà solide réputation. Nous, on connaît pas, tant mieux, c'est l'occasion de découvrir le quartet gantois mené par Dick Descamps. Un premier titre un peu shoegaze, mais dès le second morceau le combo commence à pulser velu, et au final nous sert sur un plateau un dirty pospunk hardcore rock'n'roll méchamment puissant (mais pas bourrin) et capable de finesse et d'humour. Mention spéciale au guitariste Wouter Spaens, juvénile zébulon à l'impressionnante capacité de rebond et au jeu de guitare sec et précis.
The Idiots live at 4AD, Diksmuide
Super soirée, en résumé, de celles qui restent gravées dans les mémoires pour toutes les bonnes raisons, sans hype et sans frime, à la belge, quoi! Daddy Long legs est déjà retourné aux U.S.A. quand vous lirez ces lignes, et The Idiots jouent encore un peu partout en Flandres jusqu'en avril. Dans tous les cas, catch these bands live as soon as you can if you need a healthy fuckin' great shot of rock'n'roll! Well done, guys!!!
Quelques pix lo-fi de Daddy Long Legs en attendant le compte-rendu du concert de ce mercredi en première partie de Jim Jones & The Righteous Mind à Saint-André-Lez-Lille, et surtout en attendant le retour des trois blues preachers from Brooklyn, New York, et leur rock'n'roll primitif et tribal la semaine prochaine au 4AD à Diksmuide!
Et une vidéo du rappel de Jim Jones & The Righteous Mind! Enjoy.
Après une première partie aussi sautillante qu'approximative et anecdotique signée Desert Pocket Mouse, Left Lane Cruiser entame son set avec une cover de Hound Dog Tailor et un original intitulé Mr. Johnson. Ok, on a pigé, le BLUES baby, mais du genre heavy-duty, punkified, noyé dans le moonshine et nourri au beans et au roadkill. Méchant, quoi, mordant et rentre-dedans! Fort de ses huit albums et onze années d'expérience, le power-trio de Fort Wayne, Indiana, sait y faire lorsqu'il s'agit d'extirper avec les dents et les griffes les clous rouillés du cercueil d'un rock'n'roll soit-disant mort depuis des lustres mais dont le cadavre remue encore pas mal, putain de zombie toujours léthal et grouillant de vie dans ses recoins les plus sombres et pourris!
Left Lane Cruiser - Heavy Honey
Sur scène les trois lascars sont un poil statiques, slide-guitar et skateboard guitar obligent, mais on s'en tape, suffit d'ouvrir son troisième œil et sa paire d'esgourdes à leur garage-blues fiévreux et les images affluent, la rouille et la terre grasse et noire, l'alcool clandestin distillé dans les collines et les backwoods du North Mississippi, Delivrance meets Justified, les pickup-trucks patinés aux moteurs gonflés, et les vieux black badass bluesmen au fond de leurs juke-joints. En particulier, ceux qui font et ont fait les beaux jours du désormais mythique label Fat Possum, réanimateur du Blues le plus cradingue et le plus agressif depuis deux décennies. Leur reprise de Junior Kimbrough me donne d'ailleurs encore des frissons, et les originaux sont largement à la hauteur, Skateboard Blues, bien sûr, Whitebread n'Beans, et une floppée d'autres.
Fredrick "Joe" Evans IV, guitare et voix aussi rocailleuse qu'une route de montagne après le dégel, et son gang (Pete Dio aux fûts, Joe Bent à la basse et au Skiddley-Bow - la fameuse slide guitar bricolée à partir d'une planche de skate sur le principe du diddley bow) déroulent avec assurance et sérénité leur playlist de tracks à haute intensité sismique, s'interrompant juste le temps de demander if someone «has got some green?» (réponse affirmative de la part d'une accorte demoiselle qui fournit derechef un beau joint fraîchement roulé) et de remercier les quelques 150 personnes présentes d'un vigoureux «meurcy bow-coup». Belle décharge, donc, de rock'n'roll et d'American Primitivism comme on l'aime, jusqu'au final illustré par la deuxième vidéo de ce compte-rendu. Great Gig, Guys!
Straight outta New Orleans, Luke Winslow King et son band distillent un savoureux cocktail de pre-war jazz, blues & bluegrass Americana, sans esbrouffe mais bourré de swing. Capturé ici au Rootsway Fest de Novellara, Italie, en 2012, deux albums sous la ceinture, à quand un Euro Tour par chez nous?
Luke Winslow King feat. Roberto Luti - Kokomo Blues
La faille spatio-temporelle ouverte en permanence dans la région par Hervé Loison et ses compères a produit, outre les Hot Chickens et Jake Calypso, ce Wild Boogie Combo sous perfusion Delta blues / backwoods hillbilly. Voici la video officielle d'un des quatre titres de leur dernier 7"EP en date! En concert le 23 Octobre prochain au Off du Bay Car Blues Festival à Gravelines.
Samedi 13 avril 2024
Poncharello
Bistrot St So, Lille
Samedi 20 avril 2024
The Dirteez + DJ Gingerella
La Bulle Café, Lille
Dimanche 21 avril 2024
Speedways
Textival Festival, Courtrai
Mardi 23 avril 2024
Speedways
La Bulle Café, Lille
Mardi 30 avril 2024
Night Beats, Howlin' Jaws,
Tuesday Violence
Le Botanique, Bruxelles
Mercredi 01 mai 2024
Seatsniffers, DeWolff, Cold Stares,
Michelle David & The True Tones,
Golden Glows, Soror, Eosine,
Eriksson-Delcroix & The Lefbank
Ramblers + more TBA
Roots & Roses Festival, Lessines
Vendredi 03 mai 2024
Howlin' Jaws
Les 4 Ecluses, Dunkerque
Vendredi 17 mai 2024
Heath + Gasoline
La Griffe, Lille
Samedi 25 mai 2024
The Courettes + Power Shake
Le Botanique, Bruxelles
Lundi 27 mai 2024
Cosmic Psychos
Black Lab, Lille
Mercredi 29 mai 2024
Killer Kin
The Pit’s, Courtrai
Vendredi 31 mai 2024
Jake La Botz
4AD, Diksmuide
Samedi 15 juin 2024
Slim Cessna’s Auto Club
4AD, Diksmuide
Vendredi 29 juin 2024
Nashville Pussy,
De Casino (in the Park), Sint-Niklas
Vendredi-Dimanche 5 au 7 juillet 2024
The Chats, Si Cranstoun,
Jenny Don't and the Spurs,
Bad Religion, New Bomb Turks,
Left Lane Cruiser, The Sadies,
The Gories, Civic, Lambrini Girls,
Detroit Cobras + More TBC
Sjock Festival, Gierle
TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS
Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..
Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!