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Real Kewl Trash (Redux)
2 mai 2015

ROOTS & ROSES 2015 - Superbe Journée!

Tout d'abord, avant le compte-rendu, CHEERS à tous les bénévoles et les VIP travailleurs qui ont fait de ce 1er Mai another wonderful rockin'day straight out of Wallifornia !!! 

 

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Arrivée à 10h30, on fait un petit tour des installations et on tombe en arrêt devant celle de l'Ecole de Promotion Sociale de Lessines et leurs rigolotes sculptures en métal et récup formant îlot-point-de-rendez-vous-détente entre les deux chapiteaux et la bodega. Une singulière idée qui va se révéler payante, le public s'appropriant très naturellement cet espace tout au long de la journée, bien aidé par un soleil radieux et cette inestimable qualité belge, la coolissimitude! Le temps d'échanger quelques mots avec les gars de l'E.P.S.L, la balance de The Glücks se précise et après quelques déboires techniques ce jeune duo de garage-punks à poils longs originaire d'Ostende démarre son set vrombissant et lance officiellement les festivités du 6éme Roots & Roses Festival, Ladies & Gents, c'est parti pour 12 heures de rock'n'soul, blues & bluegrass et plus si affinités!

The Glücks, donc, manifestement le jeune couple est tombé dans la même marmite Cramps-Gories low-fi trash tribal et minimaliste qu'une floppée de combos des 90's-00's, et ont fantasmé leur primitive rock'n'roll en usant quelques vinyles des Fireworks, Oblivians, et autres Digger & The Pussycats. A onze heure du matin, c'est brutal mais ça fait du bien! Alek, jeune chien tout fou, screamer en chef et guitariste à la tignasse retournée à l'état sauvage assure le spectacle côté droit de la scène, mais c'est surtout Tina qui focalise l'attention derrière les fûts avec ses faux airs de Miriam Linna, chemisier coordonné à son drumkit (la classe!) et un chant plus convainquant.

Tout ce joyeux bordel sonique se termine comme il se doit, avec le toujours réjouissant exercice dit du «plongeon dans la batterie», parfaitement réussi par Alek, qui obtient du coup un 10/10 pour le style et pour l'enthousiasme, et l'ovation d'un public déjà assez nombreux. Au plaisir de vous revoir en première partie (tiens, justement) des Gories au 4AD à Diksmuide le 17 Mai prochain!

Côté Roots, on enchaîne aussi sec avec The Boogie Beasts, from Liège/Limbourg and Oxford, Mississippi, pour l'inspiration. On est donc en plein blues, baby, et ça démarre fort avec leur reprise du Spread Your Love du Black Rebel Motorcycle Club, en version nettement plus bluesy que l'original. Le reste est à l'avenant, avec un harmoniciste qui mouille la chemise et tout et tout, mais j'ai quand même un peu de mal à rentrer dans le gig; la faute à l'heure encore trop matinale ou à des compos un poil en dessous de ce que le quatuor vise, à savoir une version boogie-rock'n'roots du son et du catalogue Fat Possum, R.L.Burnside en tête. Hmm hmm, je leur redonnerai bien une chance quand même, à l'occasion..

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Louis Barabbas & the Bedlam Six

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Un peu la même impression juste après avec Louis Barabbas & the Bedlam Six et leur gypsy folk rock'n'jump, du mal à accrocher à leur setlist même si sur scène on apprécie les performances acrobatiques du Louis en question. On va donc tester les bières du jour en commençant par la Roots, blonde légère plutôt pas mal (mais je préférais la Roses de l'année dernière), puis la Trompeuse (une locale «spéciale blonde» assez amère) et l'incontournable Moinette, toujours aussi gouleyante! Un petit détour par la scène Roots pour jeter une oreille à la perf des Hackensaw Boys, bluegrass et folksongs de bonne facture, et on va ensuite casser la croûte au Mexique et à l'Île Maurice : tortillas et (holy) guacamolee homemade, tacos au je-sais-plus-quoi mais-c'était-super-bon, et Carry de boeuf riz et coriandre.. Yummy yummy..

 

 SANY0218Des épices et des sucres lents pour la suite des hostilités, donc, et arrive le premier set que j'attendais vraiment avec impatience: Daddy Long Legs débarque à Lessines straight from N.Y.C. pour débuter sa tournée euro-britannique, fort d'une excellente réputation en live et prêt à démontrer par l'exemple que le blues, c'est autre chose qu'une inoffensive et soporifique marotte de quinquagénaires fans d'Eric Clapton. Qui a dit «laidback»?! fuck it, motherfuckers, le blues, c'est SALE, c'est de la ferveur, du sexe, du rhythm et ça fait gicler la testostérone, l'adrénaline et tous les bons fluides corporels qui vous font vous sentir VIVANTS, malgré les mauvais tours que la vie vous joue, because, bien sûr, life is a bitch and then you die.

«WOW, quel putain de fucking good show!» me dis-je en plein milieu de Motorcycle Madness, hommage à la bécane issu de leur album Blood from a Stone qui a dû devenir illico le nouvel hymne de tous les bikers et motards présents ce jour à Lessines. Le power trio au look impeccablement classieux ne lâche jamais la poignée de gaz, assénant coup sur coup la majorité des titres de B.F.A.S. plus une poignée d'inédits de leur tout nouveau Daddy Long Legs Rides Tonight (à paraître sur Norton Rds ces jours-ci!) - Flesh Eating Cocaine Blues, Snake Juice, Death Train Blues, Long John's Jump, Castin' My Spell, du Bo Diddley Beat hargneux, du chain gang blues vorace à la Howlin'Wolf / John Lee Hooker et du real rock'n'roll à la Flamin' Groovies, Dictators and co., voire même du gospel incantatoire et possédé fleurant bon les backwoods du Delta, le tout avec la fougue qui sied à un gang de garagistes de Brooklyn!

Y'a pas à tortiller, c'est la révélation live du festival et la confirmation de ce qu'on soupçonnait depuis quelques mois: ces trois-là - Daddy Long Legs, rouquin flamboyant et harpman extraordinaire, Josh Styles, drummer chapeauté pourfendeur de maracas, et Murat Akturk, énigmatique et impassible guitariste - sont grands, et les acclamations d'un public conquis les accompagnent lorsqu'ils quittent le stage Roses.

 

 

 

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On se remet du choc sur fond de Rory Block en papotant sous le beau soleil du Hainaut, patientant jusqu'au set des Computers, jeune combo British ultralooké plutôt prometteur sur albums et aux vidéos alléchantes sur le net; ça commence un peu bancal, okey dokey, laissons leurs le temps de se mettre en place, Screamin' Al Kershaw, le frontman, ne sait pas par quel bout prendre sa guitare et semble avoir du mal à coordonner sa gestuelle et son pied de micro, et... au bout d'un quart d'heure,.. «grosse déception», c'est la seule impression qui persiste, on jette l'éponge et on retourne sous le Wallifornia Sun. Pourtant j'aimais vraiment beaucoup leur prometteur premier album, et leur dernier long-jeu, Love Triangles, Hate Squares, était pas mal dans le genre «tentative de grand écart entre les deux Elvis» (Costello & le King), mais là, franchement, ça l'a pas fait du tout..

Encore ce putain de travers British, comme si le look, la frime et l'esbroufe pouvaient à eux seuls faire office de show.. c'est bien beau d'avoir une Rickenbacker autour du coup en braillant qu'on est le meilleur groupe du monde, mais de temps en temps faudrait peut-être en jouer, de la guitare, non? M'énerve..

Une heure plus tard, on a zappé Hell's Kitchen pour cause de siesta post-patisseries y café, mais par contre, pas question de rater le début du set de Romano Nervoso! Une claque qu'on s'était prise ici même, il y a trois ans, en découvrant ce fils illégitime de Rocco Siffredi et de la Cicciolina, son glam punk rock'n'roll sexuellement transmissible dopé à l'alcool, aux clopes, à la bière et aux spaghetti, et toute la communauté italienne - ou pas - de Lessines et d'ailleurs l'attendait de pied ferme, le Giacomo! Et imperial il apparu, après avoir «terminé la partie de belote» en backstage (c'est un nom de code belge pour un truc sexuel, ça, non?), élégamment vêtu de son trademark pantalon pailleté moule-bite, canette en main, plastic sunglasses et clope au bec, et wham bam thank you Ma'am, c'est reparti pour une heure de pur jouissif hardrockin' punk'n'roll salace, cradingue et masturbatoire à souhait, complètement unpolitically correct et définitivement GRANDIOSE..

Il nous a tout fait, bien sûr, jusqu'à la ballade au milieu du public (ravi), micro en main, histoire d'aller dire bonjour à tout le monde et de tester sa technique de drague in vivo, et comme son backing-band est, en outre, redoutablement efficace, R.N. a effectivement confirmé tout le bien qu'on pensait de l'amitié Italiano-Wallone, à coup de Mangia Spaghetti, Psicotico Blues, Straight out of Wallifornia, plus leur version du Roots & Roses de Fred & the Healers, plus une monstrueuse reprise du Nice Boys (Don't Play Rock'n'Roll) de Rose Tattoo, peu de temps avant de conclure sur une autre cover, le Maria (Aline) de Christophe, en guise de coït final.

Ouf.

19h.

The EXCITEMENTS, dans 15 minutes, sur l'autre scène..

Heureusement, il nous reste une peu de jus (oups, ..sorry) quand nos barcelonais favoris déploient leur vintage rhythm'n'soul revue afin de préparer le public à l'arrivée de la Koko-Jean. On avait un peu discuté avec le guitariste Adrià Gual, à Lens, en janvier dernier, et on avait mentionné à quel point on avait été déçu de ne pas les voir sur la scène du R&R'14 l'année dernière. Déception partagée semblait-il, et il nous avait promis que cette fois-ci ce serait la bonne.. Quel pied donc de les voir investir le stage Roots et balancer sur la «grande» scène du R&R le même groove que dans la minuscule salle lensoise!!! Alors bien sûr c'était moins intime mais musicalement c'était tout aussi bandant et jubilatoire, et là au moins miss Davis avait tout l'espace nécessaire pour swinguer des hips et danser d'un bout à l'autre du stage au sound de son band, entre deux furieux feulements de féline et trois fausses colères de angry woman qui remet son mec – et l'ensemble de la gent masculine - à sa juste place..

Good Golly que ce groupe est bon, et comme j'aimerais avoir l'occasion un de ces jours de les voir jouer à domicile, quelque part in downtown Barcelona..

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Début de soirée, et c'était déjà l'apothéose en ce qui nous concernait, and of course le Garunge ultrabrutal et légendaire de Mudhoney et le Denver Sound hypno-voodoo-fantasmagorique de Wovenhand ont cloturé en beauté cette belle édition d'un déjà fameux festival. Roots & Roses, Rock'n'Roll, Rhythm'n'Soul, même pas besoin de noter la date de la prochaine édition, c'est déjà imprimé en rouge dans nos neurones!

 P.S. :  Daphné from the Faster Pussycat radio show on Radio PFM a interviewé des festivaliers, nouveaux venus ou participants de longue date, et leurs a demandé quelles étaient leurs impressions concernant cette édition 2015. Listen to the show here.

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2 septembre 2015

Béthune Rétro 2015 - Une poignée de kool Chevy Pickups des bonnes années

C'est bien pratique un pickup, on peut tout mettre dans la benne, y compris une paire de pinups ou un chop Shovelhead old-school! En plus, avec une patine mêlant peinture passée et cuite au soleil, bare metal et rouille superficielle, on a vite un engin à forte personnalité, que ce soit en version stock comme l'Apache '60/'63 longbed Fleetside garé derrière la mairie, ou en version kustom carrrosserie-qui-a-vécu sur chassis et trains roulants ultra-modifiés, comme ce méchant 3100 Stepside de 1952 poséparterre et truffé de détails bien funs. C'est l'un des projets d'une bande de belges dingues de chevy pickups et panel vans des 50's et 60's, connue aux alentours de Gand sous le nom de Cobblestone Customs. Leur website promet de be belles réalisations dans un futur proche..

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IMGP8242"Toi, le photographe, si t'approches encore j'te bouffe.."

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11 septembre 2017

Béthune Rétro 2017 - Chevrolet C.O.E. Flatbed Truck

Un "COE", c'est un "Cab Over Engine" autrement dit un camion avec cabine avancée au dessus du moteur, par opposition à la conception traditionnelle des trucks standards ou la cabine est positionnée derrière le moteur, sur le chassis. Appliqué, de 1947 à 1954, à l'Advanced Design des cabines d'utilitaires Chevrolet communes aux pickups et aux trucks de la marque, ce principe, d'abord pragmatique - il fallait pouvoir faire circuler des camions légers à chassis plus courts dans les rues des centres-villes -  a engendré ce drôle d'engin, déjà complètement disproportionné d'origine, et qui avec sa fausse patine et son traitement kustom poséparterre, arbore maintenant un look cartonnesque de pickup souffrant d'aérophagie, encore renforcé par le décallage visuelle entre l'énorme cabine rondouillarde et la plateforme arrière juste agrémentée de quelques planches latérales. Rigolo et décalé, le genre de caisses qu'on aimerait croiser plus souvent sur nos départementales!

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3 octobre 2021

Béthune Rétro 2021 - Bullet Bird vs. Flair Bird, Flight plan cleared, Proceed to Thunderbird!

Ils y allaient franco dans la métaphore aéronautique, les publicistes de chez Ford, au milieu des sixties! Et quand on détaille la silhouette de cette belle T-Bird 1965, on comprend très vite qu'ils avaient visé juste: même à l'arrêt le gros coupé semble filer comme un missile intercontinental - ou plutôt comme un jet privé, car après tout, la Flair Bird appartient, comme toute les autres Thunderbirds, au segment "personal luxury car", et n'a jamais prétendu être une pure sportive, malgré son gros V8 de 390 cubic inches pour 300 chevaux. Quant à la Bullet Bird 1962 déjà croisée plusieurs fois à Béthune, c'est un plaisir toujours renouvellé que de pouvoir à nouveau tourner autour de ce magnifique coupé deux-tons Chalfonte Blue/Corinthian White dans un état exceptionnel!

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17 juin 2022

McCoy Speed Shop's Open Garage #6 - Vous aimez les Chevy pickups?

Les aficionados de pickups Chevrolet vintages avec de quoi se réjouir ce weekend, avec un paquet de vieux Chevy trucks (ainsi que leurs proches cousins GMC) de tous les millésimes, traités à toutes les sauces possibles, de la restauration à l'origine au look shop-truck promotionnel - état comme neuf, ou avec une patine plus ou moins authentique, option rouille d'époque ou pas - sans oublier les versions hot-roddées toujours bien kewl. Un gros paquet d'Advance-Design 1947-55, un Task Force de '56, quelques C-10 et C-20 des sixties, et ce très beau C-10 Scottsdale (la finition intermédiaire entre le Cheyenne et le Silverado) de 1977, un chouette Square-Body troisième génération (1973-91) à benne courte, joliment street-machinisé, chaque détail accentuant le côté grosse brique sur roues de ce magnifique jouet pour adulte.

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4 septembre 2022

Béthune Rétro 2022 - Pick your Harley!

En quelques photos, deux des trois bécanes - et deux des trois moteurs - qui ont tant contribué à la légende Harley Davidson dans l'immédiate après-guerre. Au delà du succès de la marque auprès des particuliers et des différents services (forces de police, ..) de nombreux pays, les V-Twins Flathead de 750cc et Panhead de 1000 - puis 1200cc - qui motorisent ces deux beautés ont servi de bases - avec le mythique moteur Knucklehead - à un nombre incalculable de bobbers, puis de choppers, de la fin des forties jusqu'aux années 70 et au delà. La "laté"  bicolore est vraiment magnifique, mais j'ai totalement craqué sur cette splendide Hydra Glide 1949, complètement period-correct et soigneusement détaillée - le genre de bécane qui a un charme fou et qui, même si j'adore les customisations classiques et transformations en choppers (old-school, de préférence) façon Easy Rider, mérite de plus en plus d'être restaurée aux petits oignons. What a bike!

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30 octobre 2022

A Double, Double Shot Of My Baby's Love - Hang On Sloopy (McCoys vs. Wailers vs. Remains vs. Vibrations)

Parmi toutes les versions du number one hit classic Hang On Sloopy, ces quatre-là sont sûrement mes favorites: l'original (en tout cas la version considérée comme tel), signée par The McCoys en 1965, le 'prototype' - de facto la toute première version du morceau écrit en 1964 par le fameux duo de songwriters Bert Berns et Wes Farrell - of Twist & Shout, Everybody Needs Somebody To Love, Baby Let Me Take You Home fame, ah ben oui quand même.. - sous le titre My Girl Snoopy, pour The Vibrations, prolifique combo Soul/DooWop/R&B de Los Angeles. Et puis la version ralentie et superkewl des impeccables Wailers, nos vénérés garage punk progenitors de Tacoma, WA, et enfin, la version brutale et brute de décoffrage des fantastiques Remains, le fier et inoxidable combo de Boston, Mass. Enchaînez les quatre et regardez votre meilleure moitié commencer à shake dat booty.. Le dimanche commence bien, non?

The McCoys - Hang On Sloopy

The Remains - Hang On Sloopy

The Wailers - Hang On Sloopy

The Vibrations - My Girl Sloopy

Bonus Track et anecdote sympa: en 1975, Rick Derringer, qui avait fondé The McCoys treize ans plus tôt à Union City, Indiana, avec son frangin Randy, alors qu'ils n'étaient encore que des teenagers, réenregistre une version encore plus chaloupée (instrumentalisation caribéenne et influence reggae) du hit de son adolescence pour son deuxième album solo Spring Fever. Une vidéo promo est tournée, avec une mise en scène simplissime: le groupe joue sur une plateforme au milieu de la rue (un décors standard, en fait) et une jeune femme, en short, débardeur et casquette, s'approche et danse, jusqu'au moment ou Rick l'interpelle, via les lyrics, l'invitant à libérer (Sloopy, Let Your Hair Down, Girl, Let it hang out, girl) sa longue et blonde chevelure de California Girl. Puisque Sloopy est censée venir de la bad part of town, elle ne porte ni maquillage ni sous-tif, ce qui rend la performance improvisée de la jeune danseuse encore plus suggestive.. Une danseuse-née, de toute évidence, même si non-professionnelle: Lisa Leonard Dalton a été contactée pour apparaître en tant que 'Sloopy' dans cette vidéo après avoir été remarquée pour ses talents naturels de danseuse au Gazzarri's, un nightclub du Sunset Strip de West Hollywood (notamment connu comme ayant été le club de L.A. qui a révélé les Doors et Van Halen, mais ça c'est une autre histoire) ou, ado, elle allait danser tous les weekends, jusqu'à gagner un soir le titre de Miss Gazzarri Dancer of 74, une perf lui garantissant une petite renommée très locale et éphémère..

Les années passent, Derringer continue sa carrière, et la vidéo, jamais vue aux States, tombe dans l'oubli, jusqu'à l'avénement de YouTube et la mise en ligne de ce fameux clip, bizarrement dubbé avec la version de Hang On.. de 1965. Mais malgré le décalage évident du playback, la vidéo cartonne et devient virale, nombreux étant les fans et curieux tombant sous le charme de cette fantastique gogo danseuse, si sexy et naturellement douée. D'antant plus que tout le monde ignore l'identité de la belle blonde - qui, après avoir été payée 200 dollars pour une journée de boulot, est repartie vivre sa vie d'étudiante, d'épouse puis de mère tout ce qu'il y a de plus mainstream - jusqu'à un jour de Noël 2013 (!), quand la principale intéressée se découvre, pour la première fois (elle n'avait jamais eu l'occasion de voir la vidéo finie), grâce à ce montage certes bancal mais devenu culte.

Ce n'est que l'année dernière que Lisa s'est décidée à faire taire les rumeurs et fausses infos qui pullulaient sur son compte et sur cette étonnante histoire en publiant sur YouTube (ici) sa propre version des faits, corroborée par divers témoignages et preuves irréfutables, devenant ainsi la seule et unique "Sloopy Girl" pour l'éternité..

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La vidéo qui a tout  déclenché (malgré l'erreur d'orthographe et le dubbing foireux..). Enjoy!

 

18 juillet 2016

V8 Brothers' Summer Meeting #5 - Kewl Kustom Kemps & Luges de Plomb..

Leadsleds, kustom kemps ou custom cars au sens strict, il y avait un paquet de classiques sur le meeting, transformées en boulevard cruisers dans les règles de l'art, avec tout de même une interprétation assez libre de l'idée de "custom" au sens 50's originel (pas trop loin du sol!), mais sans aucune fausse note: ça allait de la shoebox Ford '49 et de la Chevy '54 avec scallops old-school et choix de teintes très fifties à la Buick '54 déchromée à mort (sauf les trois VentiPorts latéraux si typiques des séries Super et Roadmaster), avec fender skirts rapportés et parechocs peints ton caisse (une ex-mauvaise idée très 90's qui s'avère tout à fait cool pourvu que la caisse soit.. blanche), en passant par un fabuleux business coupe Packard fin 30's et une Buick Sedanet du milieu des 40's "juste" posés par terre mais à part ça aux carrosseries strictement d'origine.. sans oublier la Chevy 4-door De Luxe '49 sur air ride, ou comment faire d'une berline basique et bien patinée une super luge de plomb spectaculairement razbitume!...

Et puis il y avait The Count, un business coupe Dodge '48 transformé en full custom par Tristan Kustomising, un talentueux customiser de Heerlen aux Pays Bas, qui a fait subir au valeureux coupé tous les derniers outrages, du topchop radical (un poil too much à mon goût, mais bon..) au relifting sauvage de la face avant (une réussite, là). Je suis attentivement le travail de ce shop sur facebook depuis que je me suis aperçu qu'il travaillait sur la nouvelle version de la Chevy '53 de Vincent Wolfs, qui m'avait tant tapé dans l'oeil à Béthune rétro en 2013 et en 2015 - Au vu de l'avancement du chantier, le résultat promet d'être assez démentiel!

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20 juillet 2016

V8 Brothers' Summer Meeting #5 - Des pickups GM pour tous les goûts.. et quelques Fords aussi

Et même un p'tit Dodge bien rustique et un Delivery poséparterre. Il y en avait vraiment pour tout le monde, des modèles complètement stocks téléportés directement du ranch ou de l'atelier de banlieue aux full custom jobs plus ou moins radicaux en passant par les sleepers cabossés avec vraies ou fausses patines et métal nu. Plus, en bonus, une magnifique Indian dans la benne d'un 3100 '52 façon shop truck...

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14 septembre 2016

Béthune Rétro 2016 - Rock'n'Roll, Bump'n'Grind

Bon, allez, y avait quand même quelques bons gigs, et des pinups, et les roller-derby girls des Gueules Noires, from Lens, qui dérouillaient leurs roulettes sur fond de Hot Slap, et le Cabaret des Culottées avec leur burlesque show (un set plus provoc mais moins inspiré que les fois précédentes, je trouve, ce qui n'a pas empêché les nombreux photographes (a)mateurs de se masser au pied de la scène, place de la République - mais au fait, vous en faites quoi, les gars, de vos photos de filles en train de se désaper - on ne les voit nulle part...)

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Hoodoo-Tones - Bop-A-Lena

The Hoodoo-Tones from Lille, France, et leur cover du Bop-A-Lena de Ronnie Self. Good News: ils seront au Roubaix Vintage Weekender en novembre!

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IMGP5893Hot Slap at Béthune Rétro '16 - Sometimes

Hot Slap, rockabilly trio straight from Rouen, et leur hit, Sometimes, en plein cagnard à 16h - Chouette gig! Ils seront à la gare St Sauveur à Lille, avec les Hoodoo-Tones, le 20 janvier prochain..

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8 septembre 2017

Béthune Rétro 2017 - The Bowtie Brigade, Kustom Division!

Depuis pas mal de temps maintenant, on peut régulièrement croiser cette belle brochette de kustoms belges dans la région et au delà, et c'est toujours un plaisir de pouvoir détailler l'évolution des projets ou simplement tourner autour de véhicules finis, quels que soient les choix esthétiques et historiques de leurs proprios. Carrosseries Styleline ou Fleetline, Sport Coupe ou Sedan, finitions patina ou full paintjobs, traitements full-kustom ou mild, voire work-in-progress, survivors ou transfos récentes, ces vieilles Chevrolets de la première moitié des 50's ont toujours une gueule incroyable. Love'em!

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23 avril 2018

This Week's Music Video / Countdown To Roots & Roses #9 - The Blasters, Marie, Marie

On pourrait presque croire que l'expression "Americana" a été créée pour définir la musique de The Blasters.. En pleine explosion punk, le combo angelano, contemporain des Cramps, du Gun Club, de X et de Black Flag, avait en 1978 préféré la trompeuse simplicité d' "American Music" et avec le recul, on a pu, via les parcours respectifs des frangins Phil et Dave Alvin, se rendrent compte à quel point leur amour immodéré du rock'n'roll originel, du blues, de la country et des autres roots de la musique populaire états-unienne collait à l'idée d'une certaine amérique, celle dont on continue d'aimer l'idée fantasmée malgré ses dérives passées et présentes.

The Blasters seront l'une des têtes d'affiche de la neuvième édition du Roots & Roses la semaine prochaine - yes, the clock is tickin'! - et en attendant, trois vidéos youtubées histoire de patienter, dont leur hit Marie, Marie en live en '85 (que j'avais découvert via une reprise par les anglais de Matchbox en '80 (sur l'album Midnite Dynamos), avant de tomber sur l'original par la même occasion dur le reste de leur discographie). Get Ready et rendez vous le premier mai prochain à Lessines à partir de 11h du matin!

The Blasters - Marie Marie (Live at Farm Aid 1985)

The Blasters, Dark Night

Dave and Phil Alvin "All By Myself" and "Key To The Highway"

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28 août 2018

Béthune Rétro 2018 - Full-fendered Ford Pickups Model A & B

Il y avait ce samedi un bel assortiment de rods, dont ces deux pickups Ford de toute beauté, traités très différemment mais avec tous les deux un excellent feeling. Le A 1928-31 à calandre de '32 sortait tout droit des 80's avec son traitement "à la Boyd Coddington", lissage complet, train avant triangulé, flancs de capot "design", sans oublier ce rouge très proche de la couleur emblématique des Ferrari. Comme si quelques gouttes de l'ADN des productions de Maranello étaient tombées dans la marmite lors de la conception du pickup..

Le Model B 1932, quant à lui, a bénéficié de toutes les modifs traditionnelles des 50's, tout en gardant une silhouette proche de l'origine - pas de top chop, ailes et marchepieds conservés and so on. Perso, je préfère le second traitement (Lovely les jantes tôles à cerclages chromés et enjos Ford '46!), plus proche de ce que pouvait faire un hot-rodder enthousiaste et talentueux, pendant l'âge d'or du hot-rodding à la fin des fifties ou au début des sixties, tout seul dans son arrière cours ou son propre garage - mais ces petits pickups ont décidément tous les deux une bonne bouille!

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6 mars 2019

A Real Kewl Trash Special: Jonathan Richman, Bo Diddley, Chuck Jones, Plymouth, and The Road Runner..

Ahhh, Jonathan Richman et son Road Runner..

 «We got the A.M.

  We got the powah

  We got the magic..»

La chanson parfaite pour fantasmer cette tradition si typiquement nord-américaine du cruising, la ballade sans fin, sans but, juste pour le plaisir d’avaler les miles calé derrière le cerceau de la caisse ou riding shotgun à côté de son pote (John Felice?), au son du rumble du gros V8 qui se marie si bien avec les tunes rock’r’roll qui sortent de la radio A.M. ou du lecteur de cartouches 8-pistes..

Jonathan Richman & The Modern Lovers - Road Runner

Je vois bien le jeune Jonathan, à peine 20 ans au début des 70’s, laisser son imagination fertile et sa candeur intacte créer, à partir de toutes les pièces qui hantent son univers enfantin et décalé, ce titre emblématique, hymne à la beauté industrieuse, urbaine et suburbaine de la Nouvelle Angleterre, future référence pour les punks à venir des deux côtés de l’atlantique, et déclaration d’amour éternelle à la joyride automobile dans sa forme la plus kewl.

JR 1

Bo Diddley - Road Runner

Bo Diddley, l’un de ces pionniers des 50’s et héros du rock’n’roll que Jonathan vénère tant, ne doit jamais être bien loin, avec son propre Road Runner, pas plus que le fameux cartoon du génial Chuck Jones, lancé par la Warner Bros. dans sa série Looney Tunes et narrant les désopilantes et ultra-violentes-pour-rire courses-poursuites sans fin entre ce malheureux Wile E .Coyote et cet intrépide Geococcyx Californianus, le Grand Géocoucou communément appelé Road Runner aux USA et rebaptisé Bip Bip pour la télé française.

BO D

chuck jnes

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Et ça ne m’étonnerait pas du tout que J.R. ait aussi tilté en croisant dans une rue de Boston l’un de ses petits monstres de puissance débridée commercialisés par la marque Plymouth à partir de 1968, en pleine «guerre des muscle-cars», cette lutte à couteaux tirés entre les big threes à base de coupés ultra-sportifs construits autour de caisses assez légères dans lesquelles Ford, GM et la Chrysler Corp droppaient leurs moteurs les plus puissants, histoire de fournir à la jeunesse américaine et aux motorheads de tous poils de quoi faire fumer les pneus et gagner le grand prix des feux rouges du samedi soir..

'69 Plymouth Roadrunner & Barracuda Commercial

'70 Plymouth Roadrunner Commercial

Avec le trait de génie en plus du côté de chez Plymouth: l’achat pour 50000 dollars des droits à l’image du cartoon suscité, et l’utilisation sans vergogne de ces deux personnages aux quatre coins de la carrosserie de ce modèle déjà bien hip d’origine.

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En tout cas, c’est l’histoire que j’aime bien me raconter, à chaque fois que j’écoute Road Runner (Once), Road Runner (Twice)..

Beep Beep!

Jonathan Richman & The Modern Lovers - Roadrunner. (Twice)

21 février 2020

Ariane, Caravelle, DS, Frégate.. Retour sur quelques belles françaises classiques à Béthune Rétro 2019

Bon, ici aux Real Kewl Trash Headquarters c'est surtout sur les américaines des bonnes années qu'on fantasme depuis des lustres, mais les pimpantes p'tites françaises on aime bien aussi, surtout sous le soleil estival de Béthune, et surtout quand on tombe sur des restaurations aux petits oignons, comme c'était le cas pour ces Simca Ariane 4, Renault Frégate Transfluide, Renault Caravelle et Citroën DS croisées un peu partout en ville en Août dernier!

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15 août 2021

Retro Sur Mer 2021 - Late Sixties Kewl, Pack de trois

Pas grand chose de commun entre ces trois caisses, à part le fait qu'elles soient sorties des chaînes d'assemblage dans la seconde moitié des 60's.. Mais comment ne pas s'imaginer en train de traverser le grand Ouest américain, d'un parc national à l'autre, avec sa meilleur moitié, et toute la marmaille confortablement installée dans ce longiligne station wagon Plymouth Fury I 1967, ou cruiser up and down mainstreet USA dans ce beau coupé Chevy Impala 1966, ou provoquer la compétition au feu rouge avec cette méchantissime Oldsmobile H/O 455 1969, déjà croisée à Tournai il y a deux ans? Les américaines de cette fin de décennie avaient vraiment une sacrée gueule, chacunes dans leur genre..

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24 septembre 2021

Béthune Rétro 2021 - Dodge, Ford, Chevy.. des pickups pour toutes les envies

Toujours intéressant de voir les traitements choisis par les proprios de pickups fullsize des bonnes décennies, une fois importés ces Chevrolets Advance Design des 50's, ces C-10 des sixties, ces Fords F1 ou F-100 1952 et 1956, ou ce rare Dodge Li'l Red Express de 1978, un truck dans son jus qui fera sûrement tourner les têtes des amateurs de Mopar Muscle s'il est restauré un jour, avec son V8 High Performance de 360 cubic inches et de 225 chevaux, dérivé du Police Engine de la marque!

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6 février 2022

A Double Shot (Of My Baby's Love) - Lydia Lunch & Rowland S. Howard vs. Nancy Sinatra & Lee Hazlewood, Some Velvet Morning

Une nouvelle rubrique "flottante" -sans date de parution fixe - dans Real Kewl Trash - Redux! A Double Shot (Of My Baby's Love), c'est bien sûr le double plaisir sensuel et pénétrant de la mise back-to-back de l'original et de la reprise. Un classique - ou pas - issu de ce qui constitue le quotidien réel ou fantasmé de ce blog, et une cover plus ou moins fidèle, décalée, unorthodox, voire have-a-blas(t)phématoire - ça dépendra de mes humeurs!

On inaugure avec un double tap à plusieurs niveaux - auditif, eye candy et téléscopages multiples: le sublime Some Velvet Morning, magnifique titre deux-morceaux-en-un et fruit heureux de la prolifique et intense collaboration entre deux incontestables âmes-soeurs et icônes des sixties, Nancy Sinatra et Lee Hazlewood, et en parallèle la relecture tordue, swampy et horrifique au début des 80's de ce standard de 1968 par un couple de circonstance fait de deux activistes notoires, Rowland S. Howard, tragique figure de proue du Ozrock et bretteur en chef de The Birthday Party, et Lydia Lunch déesse organique du post-punk new yorkais, canal historique.

Et comme c'est l'hiver et qu'on a besoin de se réchauffer les yeux, deux kewl sexy pix de ces grandes dames du rock'n'roll que sont Lydia Lunch (tout en cuir, maîtresse oh oui oui oui hurt me badly) et Nancy Sinatra (pour une fois sans ses fameuses boots mais en version These Boobs Are Made For Dancin'), et en bonus du bonus, une photo tout aussi hot hot hot de Lydia et d'Exene (dont c'était d'ailleurs l'anniversaire il y a quelques jours - Happy Birthday Miss Cervenka!) qui n'a rien à voir avec le reste, mais on s'en fout, encore une fois c'est juste pour le plaisir des yeux; de quoi nous tenir éveillé et allumé tout au long de ces longues et sombres soirées hivernales.. Enjoy.

These boobs are made for dancin'

 Above: Nancy - Below: Lydia

Lydia Lunch leather

Rowland S. Howard & Lydia Lunch - Some Velvet Morning

Below: Exene Cervenka & Lydia Lunch. Photo by David Arnoff (1981).

Exene Cervenka (X) + Lydia Lunch (1981) by David Arnoff

15 juin 2022

McCoy's Speed Shop Open Garage #6 - Impala 1959 ou 1060.. Difficile de choisir!

Une année seulement sépare ces deux coupés hardtop Chevy Impala – le haut-de-gamme chez Chevrolet à l’époque – mais, stylistiquement, autant la ‘59 résume encore la démesure enthousiaste et insouciante des 1950’s, jusque dans ses excès, autant la ‘60 annonce déjà l’épure et la modernité des sixties. Et pourtant, les similarités sont encore nombreuses entre les deux frangines, toutes les deux basées sur la même nouvelle plateforme B-body introduite en 1958: rondeurs toujours présentes mais lignes particulièrement fluides et tendues, accastillage ‘jet-age’ tout en chrome triomphant mais néanmoins déjà bien loin de la surenchère baroque de l’année 1958, et bien sûr cette intuition géniale – à contre-courant de tout le reste de la production automobile américaine de la fin de la décennie - des fameux ailerons horizontaux en ‘ailes de mouettes’, même si l’effet général sur l’arrière-train du coupé est fortement atténué par la mise au carré, sur la ‘60, des ailerons en question, et par la disparition des non-moins emblématiques feux arrières teardrop typiques de la '59, l’un des plus beaux designs de taillights de toutes les fifties!

J’ai un petit faible pour la ‘59, mais l’état, tant intérieur qu’extérieur, de ces deux très beaux coupés aux two-tone paintjobs éclatants sous le soleil normand faisait vraiment envie..

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3 juillet 2022

V8 Brothers Village #10, Hooglede-Gits, 02 juillet 2022 - Ford vs. Chevy, Who cares? Full-Size Customs are Kewl!

Beau duo ayant fait le déplacement depuis l'Allemagne que cette paire de full-sizes des early-sixties, qui plus est traitées de manière bien distincte mais toujours 'spot-on': le longiligne mais très dynamique profile de la station wagon Parkwood 1961 de chez Chevrolet (la finition intermédiaire cette année-là pour la marque populaire de la GM) est sublimé par une approche Bellflower Style bien typée - propre et net comme un lowrider mais avec toute la badassitude de la kustom car traditionnelle. Posée par terre grâce à ses airbags, le gros break familial prend tout de suite, avec sa sublime peinture perso et quelques détails bien choisis, des allures irrésistibles de surf wagon idéal, capable de transporter avec classe une grosse demi-douzaine de personnes pour un cruising sans fin up and down mainstreet! Quant à la Ford Galaxie 500 1962, le traitement façon stock car/drag racing (voire PanAmericana) à base de stickers divers et variés, de gros pneus sur jantes tout aussi larges et d'un lettrage latéral soigné permet de rouler à hauteur 'normale' tout en s'éloignant déjà pas mal du look 'restauration à l'origine', avec une voiture, au final, à forte personnalité. Bien vu, dans les deux cas!

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30 novembre 2022

A Double Shot (Of My Baby's Love) -The Goo Goo Muck (Ronnie Cook & The Gaylads vs. The Cramps)

Il y a presque quarante ans, ma vie basculait définitivement dans ce puits sans fond qu'est le rock'n'roll - tendance sauvage, allumé, hors-limite, débridé, psycho-sexuel et lycanthrope - grâce aux premiers lps des Cramps et de quelques autres, et, bien accompagné par Lux & Ivy je plongeais vite les oreilles les premières dans les fantastiques poubelles du rockabilly, du garage punk et du rhythm'n'booze des origines avec un plaisir jouissif jamais démenti depuis. Le couple infernal m'a fait réaliser à quel point ces genres musicaux étaient d'une richesse insoupçonnable, et que les frissons les plus extrêmes venaient le plus souvent de la marge, de cette twilight zone du rock'n'roll, tragiquement méconnue et terriblement sous-estimée..

L & I 4 EVER

Aujourd'hui nombreux sont celles et ceux qui, passés comme moi de l'autre côté du miroir (posé sur la porte verte), gardent jalousement ce trésor rien que pour eux, et je comprends les réactions agacées des fans hardcore des Cramps façe à l'avalanche de commentaires plus ou moins justes, inspirés ou à côté de la plaque suscités par les partages, sur les réseaux sociaux, de cette fameuse scène tirée de Woe What A Night, l'épisode 4, saison 1, de la sympathique série pour ados pilotée par Tim Burton qu'est Wednesday (le dernier gros succès/machine à buzz Netflix en date). Mais  je ne peux que me réjouir du fait que, peut-être, parmi ses zillions de teens qui craquent ces jours-ci sur la chorégraphie de Jenna Ortega possédée par le Goo Goo Muck, quelques-un(e)s, entendant l'appel du Wighat, auront la curiosité nécessaire et l'envie d'aller un cran au delà, intrigués et séduits par l'incommensurable puissance évocatrice, primitive et férale du chant prédateur de Lux, des riffs tranchants de Kid Congo et de Poison Ivy, et du drumbeat monomaniaque de Nick.

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Et, qui sait? Peut-être qu'une infime poignée de cette minorité de jeunes et curieux aventuriers poussera le bouchon toujours plus loin, découvrant jours après nuits les fantasmabuleux joyaux noirs - stay sick, turn blue - enregistrés décennies après décennies par certains de leurs prédécesseurs, tel Ronnie Cook & The Gaylads, responsables en 1962 du Goo Goo Muck originel, repris et transfiguré par nos héros éternels sur Psychedelic Jungle, leur second album, en 1981..

Yep, quoi qu'on en dise, le  Rock'n'Roll est peut-être bel et bien mort, mais son cadavre vibre, oh ma soeur, encore et encore.

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The Cramps - The Goo Goo Muck

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Ronnie Cook & The Gaylads - The Goo Goo Muck

Wednesday, Episode 4, Saison 1 - Wednesday Addams dancing to the Cramps

Lux & Ivy going at it

 

26 avril 2012

Tournai 2012 - un sandwich Ford/Lincoln bien tasty..

Autrement-dit, deux Fords rouge ketchup parfaitement stock encadrant une Lincoln Continental '61 sur ses airbags! La grosse Continental Four-door Sedan avait un bon stance, posée au sol sur ses gros whitewalls, mais j'ai surtout tourné autour de la "Square-bird" Thunderbird '58, avec son design bien barré de vaisseau spatial/Batmobile baroque à souhait, et de la convertible full-size Galaxie 500 XL '65 au look "tout-au-carré" si typiquement Ford mid-sixties. Belles bêtes!

 

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16 janvier 2015

The Man with the Star on the Car - Road Movies & Highway Patrol Songs

Je viens de me re-regarder l'excellent Electra Glide in Blue de James William Guercio, grand road movie tragico-ironique et désillusionné typiquement early-70's (1973, également l'année de sortie du Duel d'un certain Spielberg). Ce film injustement méconnu est le pendant/miroir inversé d'Easy Rider : les deux hippie-bikers qui se lancent dans un trip hédoniste et halluciné à la poursuite d'un Rêve Américain déjà moribond sur leurs chops hardcore sont ici remplacés par un flic sur sa Harley, sillonnant tous les jours les mêmes routes, l'ennui et la routine grignotant quotidiennement l'ambition professionnelle et la mystique du cowboy-gunslinger des temps modernes sur laquelle il fantasme encore.

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L'acteur Robert Blake joue un motorcycle cop de la highway patrol, un peu loser, pas mauvais bougre, pas vraiment un fascist pig mais pas un ange non plus, un type normal quoi, qui rêve de devenir détective et, en attendant une promotion qui n'arrive jamais, patrouille inlassablement les blacktops et les highways poussiéreuses de l'Arizona des 70's au guidon de son shovel Electra Glide Police Special, jusqu'au jour où.. ça se termine mal, bien sûr.

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Après avoir aussi revu The Sugarland Express (Spielberg, encore) il y a quelques jours, j'ai eu illico l'envie de me replonger dans mes DVDs et de m'envoyer quelques autres pépites du même genre – et tant qu'à faire, de playlister mes cinq Highway Patrol r'n'r-songs-favorites-de-la-semaine histoire de m'imaginer quelques minutes en trooper filant up and down the road à la poursuite des chauffards du dimanche, outlaw bikers, speedfreaks dégénérés et autres hippies douteux..

Voilà ce que ça donne:

Highway Patrol – Junior Brown
LE classique incontournable, par le virtuose de la six-cordes / double-neck guitar et vétéran de la scène Country U.S. Jamieson "Junior" Brown. Le twang et l'assurance dans la voix chaude et très mâle de J.B. évoquent instantanément les clichés du flic vieux briscard à-qui-on-ne-l'a-fait-pas, un true redneck en embuscade dans sa patrol-car, cool mais dur-à-cuire, avec qui il vaut toujours mieux obtempérer...

« I got a star on my car and one on my chest,
A gun on my hip and the right to arrest
I'm the guy who's the boss on this highway
So watch out what you're doin' when you're drivin' my way.. »

A noter que Junior Brown fait l'actu ces jours-ci, puisque l'un de ses titres fera office de générique pour Better Call Saul, le très attendu spin-off de la meilleure série télé de ces cinq dernières années.. Breaking Bad, of course !

Radar Gun – The Bottle Rockets
Côté lyrics, tout le contraire de la précédente. Nos deux patrolmen sont plutôt ici des types immatures qui s'éclatent avec leur brand-new radar gun, à piéger les contrevenants comme des salles gosses ravis de jouer au chat et à la souris avec leur jouet tout neuf. Des paroles bien ironiques pour un pur rock'n'roller ultra-addictif et le titre le plus emblématique de cet excellent combo country-folk-r'n'r, qui continue depuis plus de vingt ans et vaille que vaille à défendre son point de vue très Woodie-Guthriesque à grands coups de folksongs intimes et de rockers rageurs (The Bottle Rockets Official Website).

« Radar gun, radar gun
Im makin money and Im havin fun with my
Radar gun, radar gun
With my brand new radar gun.. »

Car With The Star – André Williams
Quand le grand André délaisse l'auto-portrait façon Sugardaddy libidineux, qui est sa marque de fabrique 100 % cochonne depuis des lustres, ça donne un putain de bon titre garagepunk-rhythm'n'booze aux paroles gorgées de moonshine, de venin et de payback time ! Bon, là je triche un peu, vu que le cop dont il est question est plus occupé à traquer et débusquer les bouilleurs de cru clandestins qu'à poursuivre les accros à l'excès de vitesse, mais fuck it, le personnage incarné par Mr. Rhythm est un butt-kickin' agent suffisamment badass pour faire partie de la même confrérie des Law Enforcement Officers !
L'histoire? Un grand-père moonshiner raconte à son p'tit gars de la cambrousse comment il se faisait courser par le type « avec l'étoile sur la portière », et énumère les raisons de se méfier du type en question, mais,comble de l'ironie, aujourd'hui c'est le p'tit gars lui-même qui est devenu the man with the star on the car, et c'est un baaaad motherfucker !

« You're gonna respect me,
coz I'm the man with the star on the car !
With the STAR on the car !
Damn it !
I don't care who you are,
I'm the man with the star on the car ! »

Highway Patrolman – Bruce Springsteen / Johnny Cash
Dans ses deux versions pour clore ce top-5, car impossible pour moi de départager l'original du Boss et la magnifique appropriation de l'Homme en Noir.
Un roman entier – ou un scénario (devenu d'ailleurs un film en 1991 - The Indian Runner, Sean Penn à la réalisation), dans cette chanson. Le flic honnête dont le frangin est un bon-à-rien, les deux amoureux de la même femme, la guerre du Vietnam, la perte de la ferme familiale, le premier obligé d'arrêter le second quand celui-ci commence à déraper sévère, et qui finit par le laisser filer et traverser la frontière canadienne, parce qu'un mec qui « turns his back on his family well he just ain't no good ». Je chiale à chaque fois, au deux..

 « It was down by the crossroads, out by Willow bank
Seen a Buick with Ohio plates, behind the wheel was Frank
Well I chased him through them county roads till a sign said Canadian border 5 miles from here
I pulled over the side of the highway and watched his taillights disappear.. »

The Sugarland Express

The Sugarland Express (ci-dessus) et ci-dessous,  Dirty Mary, Crazy Larry

Dirty Larry, Crazy Mary


Et, côté films, si on ajoute donc aux précités le tout aussi jouissif Dirty Mary, Crazy Larry (John Hough, 1974, avec l'inoxydable Peter Fonda) et les deux classiques 70's road movies incontournables de Monte Hellman et Richard C. Sarafian, (Two-Lane Blacktop et Vanishing Point),on obtient un autre top-5, celui des meilleurs road-movies de cette décennie désenchantée, sous-rayon moteurs gonflés et existentialisme sous LSD, muscle-cars de dingues, blue meanies on wheels et high-speed pursuits impitoyables!

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Two-Lane Blacktop (ci-dessus) et Vanishing Point (ci-dessous)

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Vanishing Point


Le web est truffé de sites hyper-documentés comme The Selvedge Yard ou Cine Meccanica pour approfondir le sujet, et puis il y a bien sûr Lost Highways, le fabuleux bouquin de Jack Sargeant et Stephanie Watson (Creation Books, 1999), source incontournable et excellente base de départ pour explorer le genre du road movie et de ses variantes.

Lost Highways

9 novembre 2015

This Week's Music Video - Nancy Sinatra & Lee Hazlewood, Jackson

Nancy Sinatra, droite dans ses bottes (qui sont faites pour marcher), envoie ballader Lee Hazlewood, avant de monter à bord de sa magnifique T-Bird '57, qui n'arrive malheureusement qu'à la fin de ce qui n'est même pas un clip d'époque, puisqu'il s'agit en fait d'un extrait de Moving With Nancy, un TV show des late 1960's. Nancy y chante seule ou en compagnie des membres du Rat Pack de Frank, son papa, dont bien sûr Dean Martin et Sammy Davis Jr.! C'est cool et kitschissime à souhait, et avec le recul ce serait sûrement complètement anecdotique s'il n'y avait la touche Lee Hazlewood, l'homme derrière These boots are made for walking et derrière une floppée de hits et de cult-classic popsongs des 60's.

Jackson a bien sûr été repris par pas mal d'artistes contemporains, dont Johnny Cash & June Carter (superbe version), mais j'ai un faible pour celle-ci, et pour l'album dont elle est issue, Country, My Way. Paru en '67 sur Reprise Records, réédité en 1996 sur Sundazed Rds, c'est un petit bijou de country pop 60's truffé de bons morceaux - hautement recommandable, comme toutes les autres rééditions Sundazed des albums résultant de la fructueuse collaboration de Nancy et de Lee!

Quant à la T-Bird, Nancy expliquait il y a quinze ans dans le livret de mon DVD du TV show que cette "innocent-looking" Thunderbird avait été reconstruite pour elle par son ami George Barris himself (le regretté George Barris, disparu il y a quelques jours). Au programme, un V8 Dodge coiffé d'un compresseur volumétrique McCullogh sous le capot, le tout accouplé à une boîte de vitesse Borg Warner à 5 rapports! Un vrai sleeper, ou hot rod déguisé, quoi!

Nancy Sinatra & Lee Hazlewood - Jackson

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 Bonus Track - La fameuse T-Bird a refait surface il y a peu (dans son ultime et troisième version, après la configuration d'origine en Dusk Rose et la première customisation en version Candy Apple Red  visible dans le DVD). Une version toujours signée George Barris - en jaune ultra-pétant Chrome Yellow intérieur et extérieur, avec un méchant V8 Boss 302 cette fois-ci. Sinatra avait demandé à Barris de revamper son bel Oiseau du Tonnerre en 1970, et elle la garda dans cette configuration très flashy jusqu'en 1976, avant de la revendre à un collectionneur. Plus de détails ici et ci-dessous:

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9 septembre 2017

Roubaix Vintage Weekender 2017 - Le programme est dispo!

Des frippes, des vinyles, du vrai vintage, des belles trouvailles, des passionnés et de la musique live, pendant trois jours? Sure, we got that! C'est le Roubaix Vintage Weekender, désormais incontournable rendez-vous nordiste de la mi-novembre à la Condition Publique, et c'est toujours gratuit! Et côté zic on retrouvera avec plaisir le swing classieux de  Nico Duportal et ses Rhythm Dudes, les madrilènes The Limboos et leur exotic rhythm'n'mambo, et le surf cinématographique de Dusk, entre autres! Be there or be sorry..

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The Courettes + Power Shake
Le Botanique, Bruxelles

Lundi 27 mai 2024
Cosmic Psychos
Black Lab, Lille

Mercredi 29 mai 2024
Killer Kin
The Pit’s, Courtrai

Vendredi 31 mai 2024
Jake La Botz
4AD, Diksmuide

Samedi 15 juin 2024
Slim Cessna’s Auto Club
4AD, Diksmuide

Vendredi 29 juin 2024
Nashville Pussy,
De Casino (in the Park), Sint-Niklas

Vendredi-Dimanche 5 au 7 juillet 2024
The Chats, Si Cranstoun,
Jenny Don't and the Spurs,
Bad Religion, New Bomb Turks,
Left Lane Cruiser, The Sadies,
The Gories, Civic, Lambrini Girls,
Detroit Cobras + More TBC
Sjock Festival, Gierle

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOP-5, TOP-10, PLAYLISTS & SELECTIONS

Vanishing Point 2

Je ne suis pas un maniaque des listes et compilations, mais parfois, l'envie me prend d'un Top-5 musique, ciné ou autre, inspiré par le rock'n'roll et la car-culture qui sont mes principales obsessions. Si, fellow websurfer, tu déniches donc ici la pépite qui te met en joie ou l'info qui te manque, tant mieux ! Enjoy it, partage et fait tourner..

Sometimes I fancy creating a playlist about anything which has something to do with the rock'n'roll and car-culture I'm obsessed with. So, if you, fellow websurfer, come across the little nugget which makes your day or the piece of info you need, good for ya!

Ford Songs Times Five
- Un hommage en cinq titres à la marque à l'oval bleu!
A Motorcycle Songs Top-10 (with a few naughty gurls, too)
– 10 pistes dédiées à la bécane et à l'addiction motocycliste, plus quelques filles pas sages au guidon..
Road Movies des 70's / Highway Patrol Songs
– les 5 classiques incontournables d'un genre cinématographique américain par excellence
– 5 titres à la gloire - ou pas - du mythique patrouilleur de la route
Mustang Rock'n'Roll
– 5 cool chansons célébrant la Ford Mustang

Cadillac Songs
– Pas besoin d'explications..




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